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  • gestion des mots de passe

    J'ai discuté aujourd'hui avec un type qui m'affirmait que sur internet il n'utilisait qu'un seul et même mot de passe pour tous les sites où il était enregistré (sites marchands, sociaux ou autres) et qu'ainsi il n'avait aucun mal à s'en souvenir puisque par ailleurs ce mot de passe correspondait à quelque chose d'important dans sa vie personnelle.
    C'est marrant, lui ai-je répondu, je fais tout à fait le contraire. J'ai compté que je suis enregistré dans une vingtaine de sites et que si j'utilise tout le temps le même identifiant, mon mot de passe est différent à chaque fois et qu'il s'agit d'un mdp composé de pas mal de lettres et de chiffres qui ne signifient rien. Ainsi, si quelqu'un découvre mon mdp pour un site (ce qui semble déjà improbable), il ne sera pas plus avancé pour les autres. Alors qu'avec le système de mon interlocuteur, il aura accès partout. Le type me répond qu'en cliquant sur "mot de passe oublié", l'intrus peut se faire expédier le mot de passe dans ma boite mail (pour peu qu'il la connaisse). Et bien, justement lui ai-je rétorqué, il ne risque pas de connaître mon adresse e-mail attendu que j'en ai une vingtaine et qu'à chaque fois que je m'inscris à un nouveau machin, je me crée une nouvelle adresse email (chez yahoo, voila, gmail ou autre).
    Ce qui me donne une double sécurité : mot de passe différent à chaque site et adresse email différente.
    C'est vrai que mes mots de passe ne signifiant rien et étant difficilement mémorisables (ça peut être des combinaisons genre 7KGH5662LK2, il est très rare que j'arrive à m'en souvenir (puisque par ailleurs évidemment, je ne les enregistre jamais) alors il faut cliquer sur "mot de passe oublié" mais comme je ne sais pas dans quelle boite mail le mail va m'être expédié, il faut que je les essaie tous, les uns après les autres. Avec un coup de bol, ça peut arriver très vite mais comme je ne suis pas du genre chanceux, il me faut  parfois vingt minutes pour accéder à la bonne boite mail et récupérer mon mot de passe.
    Là où les choses se compliquent encore, c'est que lorsque j'atterris sur la bonne adresse mail, je dois également entrer un mot de passe et là c'est encore le même problème.
    Et pour compliquer les choses encore un peu plus, je ne note rien nulle part si ce n'est mes différentes boite mail (qui n'ont comme seul utilité de recevoir les mail d'envoi de mots de passe) que j'ai répertorié sur autant depost-it que j'ai disséminé à l'intérieur des livres de mon imposante bibliothèque. Et ça me permet à chaque fois que je cherche les post-it de me replonger furtivement dans quelques chef d'oeuvre ce qui m'offre une petite détente avant la suite de la quête au post-it.

    Le type m'a regardé avec un air ahuri et je lui ai expliqué qu'ils n'y a rien de plus important que la sécurité informatique. Ça complique la vie bien sûr mais ce qu'on dort bien lorsqu'on se sait protégé de toutes les intrusions possibl
    es et inimaginables.

  • le poème du dimanche : le pin des landes (T.Gautier)

    En cherchant un poème sur le pin maritime, je suis tombé sur celui-ci de Théophile Gautier. Il a des faux airs de l'albatros de Baudelaire (ou serait ce le contraire) mais l'ensemble tient la route (en dehors du deuxième alexandrin un peu tiré par les cheveux) et est malheureusement un peu d'actualité, pas pour les raisons évoquées par le poète mais à cause de cette tempête de ce début d'année qui a fait pas mal de dégats, pas à cause du réchauffement climatique comme l'ont annoncés les journalistes stupides (qui veulent toujours trouver un responsable à tout) mais parce que la nature et les éléments sont impitoyables. (loïc, 10h30)



    2744662brdjy.jpgLe pin des Landes

    On ne voit en passant par les Landes désertes,
    Vrai Sahara français, poudré de sable blanc,
    Surgir de l'herbe sèche et des flaques d'eaux vertes
    D'autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc,

    Car, pour lui dérober ses larmes de résine,
    L'homme, avare bourreau de la création,
    Qui ne vit qu'aux dépens de ceux qu'il assassine,
    Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon !

    Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte,
    Le pin verse son baume et sa sève qui bout,
    Et se tient toujours droit sur le bord de la route,
    Comme un soldat blessé qui veut mourir debout.

    Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
    Lorsqu'il est sans blessure, il garde son trésor.
    Il faut qu'il ait au coeur une entaille profonde
    Pour épancher ses vers, divines larmes d'or !

  • fou de bambous (9) : sasa tsuboiana arrive

    Aujourd'hui, chômage partiel oblige, je suis rester à la maison. Résultat : j'ai été pris d'une envie soudaine de bambous. Tel un fou, j'ai fait quelques magasins et c'est dans le jardiland de Lorient que j'ai trouvé mon bonheur. Quatre sasa tsuboiana, (un bambou nain qui hante mes nuits depuis pas mal de temps). Avec ça, une potée de fougère, une graminée...Fallait pas me laisser tout seul !!!

     

    250920092180.jpg

    Et l'endroit est tout trouvé (sasa tsuboiana ne se déplait pas à l'ombre):

    250920092188.jpg

    Résultat :

     

    250920092189.jpg

    Gros plan :

     

    250920092190.jpg

    bon vent à vous, mes petits sasa !!!

     

  • CR118 - les charmes discrets de la vie conjugale - Douglas Kennedy

    9782714441065.jpgle mot de l'éditeur : "les charmes discrets de la vie conjugale"
    Mouvements des droits civiques, manifestations pacifistes, libération sexuelle, les premiers hallucinogènes... l'Amérique des seventies était une ère de radicalité. Etre jeune, c'était être engagé. C'était se rebeller contre les principes réacs de ces vieux cons de parents. C'était vouloir changer le monde.
    Pas pour Hannah Buchan.
    Pour son célèbre agitateur de père, pour son artiste de mère, Hannah est une vraie déception. Au lieu de grimper sur les barricades et de se fondre dans l'ébullition sociale, elle n'a d'autre ambition que d'épouser son petit ami médecin et de fonder une famille.
    Installée dans une vie étriquée et morne de femme de médecin dans une petite ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très, très discrets de la vie conjugale. C'est alors que le hasard lui offre l'occasion de sortir du carcan de son quotidien : malgré elle, Hannah va se rendre complice d'un grave délit. Pendant près de trente ans, cette seule erreur restera un secret bien enfoui. Mais après le 11 septembre vient le temps du doute, de la remise en question et de la suspicion ; et le passé d'Hannah va ressurgir inopinément. Du jour au lendemain, son petit monde soigneusement protégé va s'écrouler...
    Le destin d'une femme à travers les mutations de son temps, les contradictions et les mystères d'une union conjugale durable... Avec son exceptionnel talent, Douglas Kennedy nous parle de la tension permanente entre responsabilité familiale et épanouissement individuel, et de l'électrique confrontation entre aspirations progressistes et valeurs conservatrices, si présente dans l'Amérique d'aujourd'hui.


    mon avis : Si j'ai mis tant de temps avant de me décider à lire ce roman, c'est que j'étais convaincu qu'il s'agissait d'un chick lit (d'ailleurs la première réaction de ma compagne quand elle m'a vu avec ce bouquin fut "tiens, tu lis ça toi maintenant ?).
    Mais le titre et la couverture du livre sont trompeurs. C'est d'ailleurs en fouinant dans la bibliothèque de belle-maman que je suis tombé dessus et que je me suis rendu compte de la supercherie. (mais déjà, une interview de Douglas Kennedy sur France Culture il y a quelques mois m'avait mis la puce à l'oreille.)
    Au final, il s'agit d'un très bon roman : le type même du roman américain contemporain : une épopée familiale à travers plusieurs décennies sert de prétexte à une étude de civilisation et à des considérations politiques et sociales. Philip Roth fait des choses semblables mais en plus poussé peut-être. Kennedy est sans doute un brin plus populaire dans le style mais ça n'enlève rien à la finesse de son récit.
    Pour la petite histoire, le titre est une antiphrase : dans ce roman, la vie conjugale des deux héros, si elle est globalement charmante n'est pas très discrète puisqu'elle finit par défrayer les unes de presse people.
    Un petit bémol : un final un peu trop happy end, un peu trop chick lit justement.
    Dommage. Ceci dit, l'ensemble est cohérent et bigrement jubilatoire.

    roman, paru en 09/2005
    Belfond, 661 pages
    lecture du 13/09 au 24/09/09
    note : 4/5
    à venir : formation, Pierre Guyotat

  • CR117 - ritournelle de la faim - J.M.G Le Clézio

    9782070122837FS.gifle mot de l'éditeur : Prix Nobel de littérature 2008
    Ma mère, quand elle m'a raconté la première du Boléro, a dit son émotion, les cris, les bravos et les sifflets, le tumulte.
    Dans la même salle, quelque part, se trouvait un jeune homme qu'elle n'a jamais rencontré, Claude Lévi-Strauss. Comme lui, longtemps après, ma mère m'a confié que cette musique avait changé sa vie. Maintenant, je comprends pourquoi. Je sais ce que signifiait pour sa génération cette phrase répétée, serinée, imposée par le rythme et le crescendo. Le Boléro n'est pas une pièce musicale comme les autres.
    Il est une prophétie. Il raconte l'histoire d'une colère, d'une faim. Quand il s'achève dans la violence, le silence qui s'ensuit est terrible pour les survivants étourdis. J'ai écrit cette histoire en mémoire d'une jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans.


    mon avis : Lorsqu'on lit un roman d'un prix nobel, on en attend forcément un peu plus que les autres et en particulier de Le Clézio dont le talent n'est plus à prouver et dont à titre perso je garde un lointain mais exquis souvenir de la quarantaine, roman publié quelque part dans les années 90 et que j'avais lu un peu par hasard, le livre ayant atterri dans la bibliothèque paternelle en provenance de France Loisirs dont ce devait être peut-être la sélection du mois, qu'en sais-je aujourd'hui.
    Mais cette ritournelle de la faim m'a laissé sur ma faim - pardon pour le jeu de mots- . Il s'agit de l'histoire un peu banale d'une famille bourgeoise (sur le déclin) d'origine mauricienne installée à Paris, racontée par Ethel, la fille unique. Si les premières pages sont très poétiques (relation d'Ethel avec son oncle dont j'ai oublié le nom et la folle idée de cette cabane de type créole que le-dit oncle voulait construire sur un terrain au coeur de Paris), le reste n'a pas grand intérêt. A travers les péripéties de cette famille au prestige déclinant (du fait des mauvais placements et de la paresse d'Alaxandre, le père) ; Le Clézio nous fait traverser la deuxième partie du XXème siècle en ne faisant qu'effleurer à peu près tout et personnellement je pense qu'il manque 500 pages à ce roman. 500 pages de plus, en gardant la même trame mais en fouillant un peu plus les gens et l'histoire (un peu comme peut le faire Philip Roth), ça aurait fait un beau roman.
    Voilà que je commence à donner des conseils à un prix nobel. Mais où va-t-on ?
    Mais je pense aussi que Le Clézio n'est plus Le Clézio dès lors qu'il quitte son île Maurice ou autres contrées exotiques mais  on conçoit qu'il ait voulu faire différemment pour une fois. Mais ça n'enlève rien à la qualité et l'originalité de toute son oeuvre (d'ailleurs Désert fait partie de mes projets de lecture moyen-long terme).

    roman, paru en 10/2008
    Gallimard, 206 pages
    lecture du 07/09 au 12/09/09
    note : 2.5/5
    à venir : les charmes discrets de la vie conjugale, Douglas Kennedy

  • l'usage de la majuscule

    Il n'y a que deux cas dans lesquels on met des majuscules :
    - au début des phrases ;
    - la première lettre des noms propres.

    Il n'y a pas d'exception. Ce blog s'appelle l'espèce de blog et non L'espèce de blog.
    Je suis en train de lire les charmes discrets de la vie conjugale et nom Les charmes discrets de la vie conjugale.
    Il n'y a pas besoin de mettre de majuscule au début des titres, sauf si le premier mot est un nom propre.
    Par exemple, Nadja, majuscule, Solal, majuscule.
    Nana majuscule m311.jpgais au bonheur des dames, non.
    Albertine disparue.

    La plupart du temps, les gens se trompent. Dans 95% des cas en tout cas. Et dans les 5% restants, notons la chaîne france 2 qui dans ses spots, bande annonce et signalétiques diverses a supprimé toutes majuscules, mais ils sont allés trop loin car ils les ont supprimées mais quand il ne fallait pas, c'est un bon début. A bien peser, je préfère aucune majuscule que des majuscules mal utilisées.

    Autre exemple, les éditions verticales ont supprimé toutes les majuscules sur leurs couvertures de livres. C'est un peu jusqu'au-boutiste mais ça permet de faire prendre conscience au grand public que la majuscule ne s'impose pas tout le temps.

    De même dans la rue.  On devrait lire banque et non Banque, crèmerie et non Crèmerie (à propos je viens juste d'en changer).  Pourquoi mettre une majuscule à un nom commun isolé ? Je suis désolé mais ça fait moche. La preuve que la majuscule est moche, c'est que les marques la suppriment de plus en plus lorsqu'il s'agit de relooké le logo.
    Ainsi l'enseigne Boulanger est devenu boulanger.
    Fnac est devenu fnac.
    Je n'ai pas d'autres exemples en mémoire mais il y en a des tonnes.

    Par contre, j'insiste sur le fait qu'il faut la mettre en début de phrase, ça permet de confirmer que c'est le début de la phrase au cas où le point aurait été oublié ou ne serait pas très visible.
    Je ne suis pas un extrémiste, il y a des cas où la majuscule s'impose mais arrêtons de l'utiliser à tort et à travers.

    Tout ce que je viens d'écrire n'est pas forcément vrai mais j'aimerais juste que ce le soit. Je dis ça parce que voici la définition que wikipedia donne de la majuscule :
    une majuscule, propriété intrinsèque et invariable de l’initiale d’un mot ou des initiales ou d’un sigle (ce mot ne pouvant pas être ni contracté ni muté, etc. qui fait du mot un mot propre, et qu’on ne peut pas écrire avec une « bas-de-casse » ou une « petite capitale »), propriétélogo-boulanger-2008.gif qui s’oppose à la lettre minuscule utilisée dans tous les autres cas de lettres médiales ou finales ainsi que pour tous les mots communs dont toutes les lettres sont toujours une lettre minuscule (même en initiale placée en début de phrase !)

    et je ne suis pas tout à fait d'accord.
    Mais bon, si je dis tout ça, ce n'est pas parce que je n'aime pas la majuscule, c'est parce que j'ai trop de respect pour elle.

  • Auray-Vannes, de A à V

    cs5612A_apx_470__w_ouestfrance_.jpgAmbiance : superbe ambiance, bon public, ce qui m'a aidé à grimper les côtes (des toutes petites côtes quand même, il ne faut pas exagérer) attendu qu'ayant une certaine fierté, je déteste que l'on me voit souffrir alors quand je me sais regardé, je me redresse, bombe le torse et fait bonne figure et..finalement vais plus vite.

    Baden : soit disant qu'il y a une cote en traversant ce bourg (km7) mais je l'ai trouvé assez facile. Raide mais si courte qu'elle n'a pas le temps de faire mal.

    Crampe : j'en ai eu sur les cinq derniers kms, des crampes latentes, prêtes à me faire souffrir mais en gardant les muscles bien tendus, j'ai réussi à les maîtriser..au prix d'une vitesse inférieure évidemment (j'étais à 5.30 au km sur les 3 derniers kms).

    Départ : des frissons lorsque 5000 personnes prennent le départ en même temps et que que le cortège se déploie peu à peu, pour peu que l'on prenne le temps de regarder la chose. Impressionnant.

    Édition 2010 : je n'y participerai pas. Mon but était de faire au moins une foi cette course mais je ne suis pas fan de cette distance. Je préfère continuer à m'entraîner sur des distances inférieures à 13kms en travaillant ma vitesse et mon allure. Ma prochaine course aura lieu le 18/10 et ce seront les foulées du Golfe (même jour que le marathon de Vannes), 13kms où je viserai un très bon chrono ( 55mns feraient mon bonheur).

    Kercado : du nom du stade de Vannes qui sert d'arrivée. Un beau petit stade sur lequel hélas je n'ai pas pu accélérer.

    K bis : comme tous les ans,  les kenyans ont tout raflés. Rien à faire, ils sont plus forts mais ça agace un peu. Ils viennent, gagnent, empochent la prime, partent et on ne les revoit plus les années d'après.

    Météo. Beau soleil avec 25° sur le circuit avec un léger vent de face. Mais rien de très très méchant.

    Navette : bravo à l'organisation pour la gestion des navettes d'avant course : des milliers de coureurs à transporter à Auray et pourtant presque pas d'attente et aucune bousculade.

    Ovestim's : de la marque des compléments énergétiques et du gâteau que j'avais mangé 1H30 avant la course. Pas convaincu par cette affaire-là. Le gâteau était bon certes mais indigeste et j'ai eu du mal à le digérer. Quant au coup de fouet (embarqué pendant la course), je l'ai trouvé gluant, désagréable à avaler et sans effet. Donc overstim's terminé.

    Paysage : le paysage qui entoure Auray-Vannes n'est pas exceptionnel. Mis à part le port du Bono que l'on voit en passant le pont, le reste est assez ordinaire et je comprends la déception de ceux qui venant de loin espèrent un paysage armoricain pittoresque.

    Ravitaillement : 5 ravitaillements bien répartis sur le circuit, avec éponges, eau et boissons énergétiques à volonté. Rien à dire.

    Temps : 1h41.05...1067ème/4500. Dans le premier quart donc mais déçu quand même. Je visais les 1H35 et j'en suis loin. Mais j'ai tout donné et ne nourris aucun regret.

    Vincin : soit disant que là aussi il y a une bosse qui est censé faire mal et qui fait partie de la légende du semi Auray-Vannes. Perso, je ne l'ai pas vu, pourtant je n'ai pas pris d'itinéraire bis !