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  • En attendant Maryse...


    course à pied,sport,trail maryse le gallo,trail,fractionnéParmi tous les circuits que je possède autour de chez moi, il y a le circuit de Saint-Quidy (je leur donne tous un petit nom). C'est un circuit de 22,1 kms, à 85% sur route, qui part de chez moi, qui longe la rivière Le Tarun. Pendant quelques kilomètres, je cours sur la commune de La Chapelle-Neuve et puis ensuite sur celle de Plumelin et puis je bifurque à droite pour revenir à Camors en passant par le charmant village de Saint-Quidy (qui fait partie de Plumelin je pense). Saint-Quidy se mérite, il faut se farcir une grosse bosse pour atteindre la chapelle. Avant et après Saint-Quidy, c'est la partie la plus difficile du circuit (voir printscreen à gauche, on se croirait en montagne) . Les côtes sont raides. Ensuite, en revenant vers Camors, ça redescend mais il y a quelques faux plats qui font mal surtout quand on a déjà 15 kilomètres dans les jambes. Un moment, en traversant la forêt, j'envie à chaque fois les gens qui habitent  une petite maison en bois. La lumière est tamisée à l'intérieur et de la fumée sort de la cheminée. Cette maison respire le bonheur. Mais sans doute que j'idéalise. 

    Je n'avais pas fait ce circuit depuis le 22 octobre 2016. Je l'avais parcouru en 01h46, ce qui constituait mon record. Ce matin, j'ai hésité avant de partir tant le temps était pourri mais je suis quand même parti et j'ai explosé mon record de 10 minutes : 01:36. Pourtant, le retour fut une vraie galère. Le vent de face était terrible et pourtant j'avais les jambes pour aller vite. Je passe sur les averses de grêle ayant émaillé cette sortie. Le seul point positif est que sur les 10 premiers kilomètres, j'avais le vent dans le dos. 

    Je n'ai pas du tout regardé ma montre GPS (Garmin) pendant la course par peur de me démoraliser...alors quand je suis arrivé à Kerniel (après avoir donc avalé la grosse côte du village (voir printscreen)....comme si j'avais besoin de ça après 22 kms)) et que j'ai vu le chrono, j'ai halluciné. Encore que, j'avais remarqué que j'étais en forme et que j'avais une belle foulée mais j'ignorais dans quelle mesure les conditions météorologiques m'avaient ralenti. Donc, elles m'ont sans doute ralenti mais pas au point d'effacer les efforts réalisés depuis octobre 2016. C'est bien simple, depuis que je fais du fractionné en côte, je note à quel point c'est LA SOLUTION pour progresser. Je n'ose même pas imaginer quel chrono j'aurais fait si la météo avait été idéale. Une chose est claire en tout cas, je vaux désormais moins de 01h30 sur semi. 

    Je fais le fractionné en côte sur une butte de 600 mètres près de chez moi. Je la monte 5 fois à fond les ballons, je reprends mon souffle en redescendant et remonte. C'est dur, ça fait mal aux jambes, on en veut à la terre entière, à la topographie et à Gérard Larcher. C'est violent mais ce n'est que dans la douleur qu'on peut progresser.

    Donc, 01:36 pour 22 kms (soit 1 km de plus qu'un semi-marathon) sur un terrain accidenté et avec une météo pourrie est un résultat exceptionnel surtout lorsqu'on a fait 01:45 à Auray-Vannes qui est plus facile que mon circuit de Saint-Quidy.

    Donc, je suis en confiance pour dimanche prochain, jour où a lieu le trail Maryse Le Gallo. 3 distances sont proposées ( 8, 15 et 30 kms). J'ai hésité entre le 15 et le 30 mais comme jusque là, je n'ai fait que le 15 et comme je n'ai jamais fait mieux que 01:14, je me dit que c'est la chance de ma vie d'exploser mon record. Je pense que sur un malentendu, je peux flirter avec l'heure de course. 

    Loïc LT

  • #course à pied : 10 kms de Pluvigner / objectif atteint !

    Je fais de la course à pied depuis 2004, mais par intermittence. Il y a eu la période 2004/2005, la période 2007/2010 puis là, je suis dans une période commencée en 2016 et dont je ne sais pas l’échéance. Evidemment, depuis 2004, j’ai vieilli. J’avais 31 ans, j’en ai 44 et pourtant, je n’ai jamais atteint le niveau que j’ai aujourd’hui. Forcément, le fait de vieillir, pris isolément entraîne une baisse des performances mais d’autres facteurs entrent en jeu, heureusement. Parmi ceci, il y a la façon dont on s'entraîne, les sacrifices qu’on est près à faire, la diététique etc. Personnellement, il y a un autre point important. Mes filles étant devenues ados se gèrent toutes seules. Exemple : je peux partir m’entraîner et les laisser seules à la maison alors que c’était impossible avant.

    Toujours est-il qu’après une longue période d’interruption, je me suis remis poussivement à m'entraîner pendant l’été 2016 et pour démarrer, la météo ne m’avait pas trop aidé puisque bien qu’en camping en Normandie, il faisait 38° à l’ombre et j’ai un très mauvais souvenir de mes quelques sorties sur les bords de la Manche. Lorsqu’on est rentré en Bretagne, je m’y suis remis et pour ne pas me démotiver, je me suis inscrit au semi-marathon Auray-Vannes de septembre, un semi très dur….une longue ligne droite avec de longs faux plats et souvent sous la chaleur. Je me suis entraîné très dur en rentrant deux fois par semaine du boulot en courant (17 kms). Le semi est arrivé et j’ai fait un temps correct mais sans plus (1h45) et ensuite j’ai continué à m'entraîner et j’ai constaté que ça commençait à payer. Je perdais du poids et j’avais de bonnes sensations. J’alternais séances de fractionné et sorties longues distances. Et puis, en accord avec deux amis, on s’est inscrit au marathon de Vannes qui a lieu en octobre. Mon premier marathon. Une réussite. Ce fut le déclic. Je suis parti tranquillement et j’ai fini en boulet de canon et fais un temps de 3h40, ce qui n’est pas un temps extraordinaire mais pour un premier marathon, c’était pas mal d’autant que je visais juste les 4 heures. Mais ce que j’ai retenu de ce marathon, c’est que je n’ai pas souffert.

    Après le marathon, je me suis mis l’idée en tête de tenter de faire ce que je cherche à faire depuis 2004 : faire moins de 40 minutes sur un 10 kilomètres. Je m’en suis souvent approché, l’ai réussi à l'entraînement mais jamais en compétition.

    Un 10 kms peut sembler moins prestigieux qu’un marathon mais je tenais vraiment à passer sous les 40 mns aux 10 bornes en compétition, ce qui fait 15 kmh de moyenne. Le 10 kms, contrairement au semi ou au marathon demande un effort court mais violent. Il faut évidemment donc adapter son entraînement en conséquence, diminuer la longueur des sorties, changer la façon de fractionner. Alors, à partir de novembre, sans suivre les plans qu’on trouve à gauche et à droite et où il y a souvent à boire et à manger, j'en ai fait qu'à ma tête et j’ai tout donné. J’ai souffert sur la piste d’athlé de Baud et j’ai multiplié les sorties de 10-12 kms en me donnant à fond. Je voulais à tout prix atteindre l’objectif avant fin 2016 et pour ce, j’avais repéré 2 courses : les foulées de Guer et les foulées de Questembert. A Guer, je ne suis pas passé très loin (40.47) mais Questembert était trop dur pour faire un temps. Donc, 2016 est passé et je suis resté sur une désillusion.

    2017, je continue à m’entraîner férocement, trop sans doute car je perds beaucoup de poids. Mais je sens que je progresse encore et que le graal ne peut plus m’échapper d’autant que le 29 janvier, hier donc, avait lieu à Pluvigner un 10 kilomètres réputé plutôt facile.

    Le jour est arrivé, je me sentais bien mais pas trop rassuré car ayant eu des invités le weekend, on avait bien vécu (mais j’ai arrêté de penser qu’il faut forcément être clean au niveau alimentaire les jours d’avant). Le jour J, soit tu as les jambes, soit tu ne les as pas. Ça ne se commande pas. C’est un paramètre qui échappe à la raison. La course avait lieu à 15:15, j’ai pris un copieux petit dej à midi (œufs sur plat, biscuits aux céréales, bananes…) et un remontant effervescent avec toutes les vitamines qu'il faut et je me suis rendu sur zone. Un peu d’échauffement et c’est parti. Au début, j’essaie de suivre un ami qui est habitué à faire des super chronos sur 10 bornes, genre 36 mns. Je l’ai suivi le premier tour que j’ai bouclé en 3.35. Je prends donc 25 secs de marge pour la suite dès le départ. 2ème tour en 3.53, 3ème en 3.49...je file un bon train même si je me sens proche de l'apoplexie (pour exagérer). En dehors d’un passage à vide les 7èmes et 8èmes kilomètres (voir tableau en bas), tout se passe bien même si je rappelle que l’effort est violent et que je n’ai pas le temps de me réciter le bateau ivre. Résultat. Je franchis la ligne d’arrivée en 39.41 et bats mon record personnel. Pour l’anecdote, je suis classé 54e/305. Mais je suis heureux. C’est un bonheur personnel, égoïste. Je me suis assis sur un muret un peu à l’écart et j’ai repensé à tous les efforts consentis. Le travail paye. On arrive à rien sans effort, voire sans abnégation. C’est vrai pour le sport comme pour beaucoup d’autres domaines. Le sport est l’école de la vie.

    Au passage, j'ai constaté que la cabine téléphonique de Pluvigner avait été enlevée

    Par ailleurs, fâché avec Twitter où comme des moutons de Panurge, tout le monde hurle avec les loups ( mais bizarrement le fn est épargné, bravo), je ne mets pas de lien de cette note sur ce réseau, ce qui est, convenons-en purement anecdotique. 

    Loïc LT

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  • marathon de Vannes 2016 (façon roman)

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    Au début du roman, le narrateur nous présente une foule de gens déguisés en coureurs à pied. Ils attendent le départ d’une course sur une route qui longe les remparts de Vannes. On apprendra plus tard qu’il s’agit du marathon de Vannes, édition 2016. Il décrit une ambiance festive. Il est neuf heures du matin et un feu d’artifice illumine le ciel pourtant déjà bien lumineux de la capitale du Morbihan. Ensuite, l’auteur attire l’attention du lecteur vers un type qui s’appelle Loïc et qui discute avec deux autres types d’une drôle d’affaire qui lui est arrivée la veille dans un bus de Pleugriffet (pour faire court, il s’était accroché avec un voyageur au long cou portant sur sa tête un chapeau qui était entouré d’un ruban et cet excentrique ne cessait de le bousculer dès que l’autobus tanguait un tant soit peu et le pire c’est que le soir, il est retombé sur le même type qui buvait une bière au Bistroquet et qui agaçait un autre consommateur parce que ce dernier avait décalé les boutons de son pardessus) . Loïc a une petite quarantaine d’année, ressemble à Mr Tout le Monde et porte le dossard 1428 nous précise l’auteur. Ensuite, une centaine de pages est consacrée à la biographie de ce type natif d’Hennebont et qui recherche obstinément et contre le sens commun un type qui s’appelle Beauchamp qui apparaît furtivement dans un roman de Patrick Modiano. Comment un homme qui mène une vie normale et ne présentant aucune anomalie psychiatrique peut-il prétendre retrouver un personnage de roman ? Chaque être humain recèle bien des mystères. 

    Dans le second chapitre, on revient sur la ligne de départ. 16 octobre 2016, 9h30. Un tir d'obus de mortier retentit et les 1800 coureurs entassés et joyeux dévalent la route qui mène vers le port de Vannes et Loïc court en compagnie d’un des deux camarades prénommé Auguste avec qui il discutait de cette fameuse affaire arrivée la veille. L’auteur nous apprend qu’ils ont décidé de faire le début de la course ensemble (le troisième larron étant parti devant). Au début tout se passe bien, ils courent plus vite que prévu et Auguste demande parfois à Loïc de ralentir. Après avoir quitté le port, ils se retrouvent très vite en campagne et Loïc fait part alors à Auguste que c’est impressionnant de se retrouver en pleine cambrousse alors que quelques minutes avant ils couraient au centre ville. Le duo court toujours ensemble mais Loïc mène la cadence et ses lèvres bougent alors qu’il ne parle pas, bizarre. On apprendra plus tard qu’il se récite le bateau ivre sans fin pour oublier le mouvement de ses jambes.

    Après la campagne, les coureurs longent le golfe du Morbihan et reviennent en ville et  certains commencent déjà à être dans le dur notamment Auguste, mais Loïc, solidaire jusqu'à une certaine limite l’attend. Au 23e km, Auguste donne plus ou moins l’autorisation à Loïc de partir devant. Ce dernier ne se fait pas prier et jusque la fin, il ne  cesse de doubler, doubler sans fin, il court même plus vite qu’au début. Il ramasse des coureurs comme le cantonnier les feuilles mortes et toujours récite le poème de Rimbaud qui lui donne cette force d’oublier la douleur car même s’il court sans difficulté, il sent bien qu’il n’est pas qu’une ombre qui court mais un corps humain de 75 kgs qui commence à se demander pourquoi le type qui le gère l’oblige à tous ces efforts.

    maratonvannes.jpgL’auteur nous montre bien cette dualité entre la difficulté de faire avancer un corps à une allure soutenue et l’état d’esprit qui anime ce corps. C’est l’occasion aussi de nous faire découvrir le parcours atypique de Loïc, féru de littérature, mais en même temps amateur de football et de marchés financiers et ce fameux soir où lors d’un rassemblement politique, il s’écria soudain “le capitalisme est un humanisme”.

    Dans le dernier chapitre, on retrouve le coureur qui atteint enfin son but. Il rentre sur le stade de Kercado après 42 kilomètres de course et en profite pour doubler une dizaine d’éclopés ne voyant pas la moitié de leur misère. L’auteur ne rentre pas dans les détails techniques mais sur la dernière page, on a le droit à un relevé avec le temps final (3h40 pour un objectif de 4h00 et 331e/1800).

    Ce roman laissera tout le monde sur sa faim. Les amateurs de courses à pied n’y verront que des digressions sans intérêt sur la vie et les passions d’un coureur à pied dont la vie ne présente pas beaucoup d'intérêt  et les littéraires trouveront le style quelconque. Ce livre ne devrait donc pas rencontrer son public...à part peut-être le protagoniste lui-même....et encore. 


    “le coureur ivre”, 228 pages, éditons PleugriffretEdi. parution : octobre 2016. disponible nulle part.

    Loïc LT (sur la photo du haut, suis à droite à un mètre du ballon rose)

  • semi-marathon Auray-Vannes 2016 # compte rendu

    C'était mon 5ème Auray-Vannes (après 2009, 2013, 2014, 2015) dont j'étais en terrain connu mais terrain connu ne veut pas dire partie facile car lors des 4 autres, je ne me souviens que de souffrances (sauf peut-être 2014 me rappelle ce cr ). J'avais donc décidé de préparer 2016 de façon optimale. J'ai mis l'accent sur 3 points :

    - entrainement intensif dès début août

    - perte de poids (5 kgs en 3 mois)

    - hygiène de vie irréprochable la semaine précédent la course (zéro alcool, sucres lents, repas protéinés, cure de magnésium)

    Le 12 septembre au matin, j'étais donc au top et pressé d'en découdre avec l'intention de faire mieux qu'en 2015 (triste édition, crampes et au final un temps pitoyable de 01h52). On entend souvent que dans un semi-marathon exigeant comme Auray-Vannes (les côtes ne sont cependant pas insurmontables à côté de celles que je me tape à côté de chez moi), il s'agit de bien gérer sa course. Je mettrais un bémol. Le jour j, soit tu as les jambes, soit tu ne les as pas et quand tu les as, tu t'en rends compte assez vite (dès le 1er km) et donc, tu peux te permettre d'aller au-delà du timing prévu, tes jambes ne te lâcheront pas.

    Dimanche, j'avais les jambes (deux en tout) donc j'ai passé le 10e km plus vite que prévu (en 48 mns), comme il faisait chaud (mais sans plus), je me suis sans cesse désaltéré et aspergé d'eau. Je passe le 15ème en 01h14 et après la côte du Vincin que je monte sans problème, je finis le semi-marathon en boulet de canon, m'octroyant même un sprint acclamé par personne sur la piste de Kercado. Au final je fais un temps de 01h45:38, mon deuxième meilleur chrono sur ce semi (mais en 2009, j'étais particulièrement bien affûté), un temps qui ne défraiera pas la chronique républicaine du pays de Fougères mais c'est quand même 8 mns de mieux qu'en 2015. Et pas de crampe, pas de souffrance, contrat rempli. 

    Lorsqu'on met toutes les chances de son côté, on parvient à ses fins. En ce sens, le sport est l'école de la vie et en fin de compte je me dis que je devrais être aussi discipliné dans ma vie personnelle et professionnelle que je le suis lorsque je prépare une course. Mais non, mais non ! Le sport manque de fantaisie, car même si ça doit rester un plaisir, c’est un combat contre soi-même, des contraintes en plus qu’on se met dans un quotidien où il y en a déjà assez. Le running est un sport exigeant exercé essentiellement par des quadras et des quinqua (et plus)  qui n'ont plus leur place dans les sports collectifs et qui sont enclins à prendre du poids à force de barbacues et de pardons de Saint-Nicolas en Languidic trop arrosés. 

     données techniques

    . temps : 01.45.38 (2015 : 01:52:27, 2014 : 01:48:02, 2013 : 01:52:28, 2009 : 01:41:05)

                       passage au 10 kms en 48:39

                       passage au 15 kms en 01:14:41

                       vitesse moyenne : 12.1 kmh

                       km le plus rapide : 7ème en 04:37

                       km le plus lent : 15ème en 05:31 (au alentours du Moustoir, un faux plat interminable)

     

    profil de l'épreuve (exigeante mais sans grandes difficultés) :

    AURAYVANNES2016.jpg

    vidéo où j'apparais (à 3:29 le loustic un peu voûté qui lève les bras vers son fanclub)...et merci à ma femme pour la vidéo. 


     

    Loïc LT

    compte rendu 2015 ici

    compte rendu 2014 ici

     

  • (course à pied) - trail de Gourin le 14 08 16. Souffrance sur les hauteurs

    Les montagnes noires n'ont de montagnes que le nom car elles ne culminent qu'à 350 mètres. N'empêche que lors de cette fameuse course - le trail des crêtes des montagnes noires - (où j'ai fini dans les derniers mais battu quand même un record : celui de ma plus longue distance parcourue dans une course: 33 kms), on avait vraiment l'impression parfois d'être en haute montagne. Parfois, on devait même escalader des rochers avec des cordes et sur certaines pentes, il fallait avancer comme des singes, fou rire garanti. Il faisait chaud et je courais avec mon meilleur ami.On avait décidé de ne pas se quitter. On aurait été enchaîné, ça aurait été pareil. 

    J'ai beaucoup souffert. Dans les 10 derniers kilomètres, mes jambes étaient telles des traverses sncf. Je ne pouvais plus les articuler. Avec les crampes, en plus, c'était l'enfer sur la terre armoricaine. Et comme on savait que nos familles nous attendaient sur la ligne d'arrivée, on voulait quand même arriver en courant, fiers et dignes, ce qui était, même si c'était plat sur la fin, un sacré défi mais on y ait arrivé quand même ! Les traverses sncf ont bien voulu se plier un peu. Quand je suis arrivé, je me suis écroulé et on a passé un bel après-midi entre amis sur les bords du Scorff.

    Mais avec le recul avec mon ami, on en garde un souvenir mémorable. 

    'La douleur diminue quand elle est partagée.' Charles Albert Demoutier

    prochaines courses :

    - semi-marathon Auray-Vannes, le 11 septembre 2016

    - marathon de Vannes, le 16 octobre 2016 (avec un nouveau record de distance en vue).

    Loïc LT

    photos de l'enfer (prises par Bobby LeBouhellec, lien ici ):

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  • le footing de la mort

    Je cours toujours cahin-caha. Plusieurs semaines off peuvent succéder à des semaines avec 3 ou 4 sorties. Je ne cherche plus la performance, juste le plaisir et ce besoin de me vider la tête de plein de choses. C'est bizarre cette sensation quand je cours que non seulement je brûle des calories mais ça c'est normal mais en même temps, que d'autres impuretés plus diffuses brûlent et sortent par les pores, les mauvaises pensées, les envies déviantes etc. 

    J'ai profité de mon passage à Puilboreau pour une histoire d'achat de passoires avortée pour faire un footing dans le secteur car il faut savoir que je ne pars jamais sans mes running. Je suis parti samedi matin vers les 10h30, depuis le quartier de la Pallice, un quartier rochelais qui jouxte le port pour me rendre sur l'île de Ré via le pont va sans dire. J'avais déjà fait ce parcours mais jamais dans de telles conditions. Bien que la température extérieure n'était pas si froide (environ 8°), le vent de nord-ouest, virant à l'est parfois rendait l'atmosphère glaciale. Je suis donc parti et comme tout runner le sait, au bout de 2 kms, on ne ressent plus le froid, par contre, les rafales de vent étaient énormes. Voici le parcours :

    footingilederé.jpg

    3 kilomètres me séparent du pont. Je n'ai rien dans le ventre, j'aime bien partie 'à sec' comme je dis. Les sensations sont bonnes, le soleil brille mais le vent violent sur le continent me laisse craindre le pire sur le pont qui fait, je le rappelle 3 kilomètres. Les concepteurs ont eu la bonne idée de réserver un couloir pour les piétons et un couloir pour les cyclistes. J'arrive donc au pied du pont et je me lance. Le vent est latéral mais si fort que j'ai du mal à courir droit. Je vois la mer déchaînée sous mes pieds mais je me sens merveilleusement bien en ces lieux hostiles. Au début ça monte et puis ensuite ça redescend vers l'île de Ré. Le pont compte 28 piliers et chaque fois qu'on en passe un, on a l'indication sur le mur de béton. J'arrive sur l'île de Ré et alors que d'habitude je trottine 5 minutes avant de repartir, je me décide à avancer un peu à l'intérieur de cette île fantasmée, gardant un œil sur ma Garmin pour ne pas que le retour soir trop long. Je pousse jusqu'au bourg de Rivedoux-Plage, village rétais typique, propre sur lui et coquet comme tout certes mais trop carte postale pour surprendre. Le vent a un peu baissé sur l'île. Je décide de ne pas aller plus loin que Rivedoux alors je coupe pour rejoindre la côte sud de l'île,mais  en fin de compte, comme le montre la carte, j'ai préféré bifurquer avant. Un moment, je rejoins quand même la côte et repars à l'assaut du pont avec déjà 15 kilomètres dans les jambes. Désireux de ne pas reprendre le même couloir, je brave les interdits et emprunte le couloir des cyclistes (je n'en ai pas croisé un seul) et là, c'est pire qu'à l'aller, je me prends le vent  en pleine face et j'ai parfois l'impression de reculer. Je dois tenir le volant au risque de passer par dessus bord. Comme ça monte au début, je regarde le sommet qui semble s'éloigner plus je m'en approche. Arrivé au pic, je redescends à fond les ballons avec un vent moins gênant. J'accélère un peu pour tenter de passer sous le rythme de 5 mns au km, ce que je parviens à faire. 

    A priori, j'ai mis 15.49 mns pour traverser le pont à l'aller et 18.36 au retour, un écart qui me laisse perplexe mais qui doit provenir de la fatigue. Forcément, plus on avance, moins on va vite, surtout lorsqu'on court à jeun. Ensuite, revenu sur le continent, je rejoins mon squat sans trop forcer, sans mal de jambes en faisant attention quand même de ne jamais passer au dessus du rythme de 6 mns au km ce qui est un principe de base pour moi. Au final, je fais 20.02 kms. Je crois que je me souviendrai longtemps de cette sortie pendant laquelle j'ai brûlé 1900 calories. 

    Loïc LT

  • semi-marathon Auray-Vannes 2015 # compte rendu

    130915AURAYVANNES (72).JPGComme je le disais dans de précédentes notes, ma préparation n'a pas été optimale. En plus, une douleur au genou m'a contraint à l'arrêt total d'entrainement courant août. C'est pour cette raison que je visais à contre cœur de faire  moins de 2 heures, en espérant faire quelques minutes de mieux. Résultat des courses : 1h52 avec beaucoup de souffrance sur les 10 derniers kilomètres. Pas de crampes mais les deux  mollets lourds comme du béton et un manque d'énergie. Du coup, j'ai couru avec un ami jusqu'au 11ème km et après je l'ai lassé filé afin de finir seul mon chemin de croix. 

    Particularité de ce Auray-Vannes (et comme je l'indiquais dans les précédentes notes), nous avons subi  une pluie battante, surtout au départ. Sur la ligne de départ, on était tellement trempé qu'on avait l'impression d'avoir pris un seau d'eau sur la tête, à tel point que la pluie tombante nous laissait indifférents. Ensuite, pendant la course, la pluie s'est calmée mais l'ambiance est restée humide et fraîche, ce qui est inhabituel  sur cette course qui se déroule habituellement sous le soleil et la chaleur. 

    Mais je n'ai pas profité de ces bonnes conditions climatiques. Et Il y a des jours avec et des jours sans. Je me souviens qu'en 2014, j'avais pris beaucoup de plaisir sur la fin du parcours. Le jour J, les jambes, on les a ou on les a pas quelle que fut la préparation et l'hygiène de vie précédent la course. Aussi bien, j'aurais pu prendre une cuite la veille et réussir mon semi. J'ai souvent constaté ce paradoxe lors de mes sorties d'entrainement lorsque je cours à fond. Il m'arrive de sortir le matin avec rien dans le ventre et après n'avoir pas mangé grand chose la veille et réussir un chrono. La course à pied n'est pas une science exacte.

    Loïc LT

     

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  • Auray-Vannes 2015 # jour j

    Il est 12h41 il fait toujours bizarrement toujours beau. J'écoute de l'électro down tempo pour me détendre. Le déjeuner fut parfait :

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    L'année dernière, c'était quasiment la même chose. On ne change pas une équipe qui perd, .

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    J'ai opté pour un tee-shirt jaune qui met en avant le Crédit Mutuel de Bretagne, la banque qui va avec la vie et qui appartient à ses sociétaires  :

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    Je porterai le dossard 2072. En 2072, si je suis encore vivant, j'aurai 99 ans. Ce sera une année bissextile et si tout se passe bien, il devrait y avoir une élection présidentielle. La date exacte n'a pas encore été fixée. 

    Loïc LT, h-2. 

  • Auray-Vannes 2015 # j -4

    Je continue à suivre de près les projections météo pour dimanche après-midi car je pense que le facteur météo sera essentiel pour que je puisse espérer faire mieux que ce dont je me crois capable. Donc, plus on s'approche de l'échéance et plus la précision météo s'affine. La bonne nouvelle est que la dépression est toujours d'actualité. Comprenez qu'il faut que ce soit vert en Bretagne Sud (bleu étant un cran en dessous et correspondant à des pluies insignifiantes) mais pas trop vert foncé. Pour une fois donc, il semblerait que la course se déroule sous la pluie, presque battante...mais à suivre 

    Dernier run GFS meteociel   :

    aurayvannes2015b.jpg

    Par contre , ce qui me gêne un peu, c'est la direction du vent qui à défaut de ne pas être de face, ne sera pas non plus de dos mais franchement de sud. 

    aurayvannes2015vent.jpg

    Ce qui est embêtant quand on voit la configuration du circuit, surtout dans la première partie entre Auray et Baden où l'on descend vers le sud, ensuite on l'aurait de côté mais tout dépend de sa puissance: 

    trace du semi  2015.jpg

    J'accorde de l'importance à la météo parce mes trois Auray-Vannes se sont toujours déroulés sous une chaleur 'torride' (en exagérant un peu) et de mémoire, avec un vent de face. Donc, comme je suis moins bien préparé que ces trois autres fois, peut-être la météo me permettra de réaliser quelque chose (sans compter que le circuit a été un peu modifié (on évite la côte de Baden). 

    profil-du-semi-2015.jpg

    Mon historique :

    2009 : 01h41.05 (passage au 10 kms en 46.54)

    2013 : 01h52.28 (passage au 10 kms en 53.42)

    2014 : 01h48.02 (passage au 10 kms en 50.50)

     

    Loïc LT, très précis dans sa préparation -)

     

  • Auray-Vannes 2015 # j -5

    Je vais participer pour la 4ème fois à ce semi-marathon mythique qui relie comme son nom l'indique les villes d'Auray et de Vannes. Ce sera dimanche et le départ aura lieu à 15:00. J'ai été plus affûté que je ne le suis (record : 01h41 en 2009), je ne m'entraîne plus autant qu'avant. Aujourd'hui, je préfère cultiver mon jardin et contempler la forêt en face de la maison (bandeau) tout en songeant à la marche du monde. Mais je continue un peu à courir pour entretenir la forme et pour évacuer la pression quotidienne. 

    Pour ce semi, je n'aurai comme objectif que de faire moins de 2 heures. Peu ambitieux certes mais c'est une façon de ne pas être déçu à l'arrivée. Et puis, je ne me suis pas beaucoup entraîné depuis un mois suite à une douleur persistante au genou gauche qui semble avoir disparue si j'en crois le ressenti lors du footing (dernier avant la course) réalisé hier soir sur mon 'circuit du manoir'. 

    D'habitude, il fait toujours beau et chaud le second dimanche de septembre, et il n'y a pas d'ombre sur le circuit, qui au passage n'a rien d'extraordinaire (on ne voit pas la mer) puisqu'empruntant une départementale  quelconque (la D101) bordée de champs de maïs et de pâturages. Mais cette fois-ci, si j'en crois mon site météo de référence, il se pourrait que nous ayons le bonheur d'avoir de la pluie et comme il s'agit d'une dépression atlantique, le vent dans le dos, cerise sur la gâteau !

     

    aurayvannes2015.jpg

    Mais ça peut encore changer. mais j'espère que pour qu'une fois le soleil et la chaleur nous lâchent la grappe. 

    Loïc LT