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sport - Page 2

  • Auray-Vannes 2014 : compte rendu

    Aujourd’hui, j’étais dans un jour 'avec'. Cette course que j’appréhendais parce qu’elle m’a jusque là laissée que de mauvais souvenirs s’est déroulée merveilleusement bien. Pourquoi ? Je l’ignore.

    En tout cas, au moment du départ, j’étais pas fier. Au pied du mur. Pour ne pas reproduire les erreurs du passé, j’opte pour un départ down tempo. De toute façon, je ne vise qu’un chrono de 2 heures. Ça me laisse une marge de manœuvre. En 2013, visant les 01h45, je me suis très vite carbonisé à vouloir suivre le meneur d’allure à 01h50.

    Départ toujours aussi dantesque. Des coureurs à perte de vue, une musique rythmée crachée par de puissants haut-parleurs. Les premiers kilomètres se passent bien, trop bien même, j’ai peur de très vite payer mes ardeurs. Mais c’est plus fort que moi. J’ai distancé le meneur d’allure à 02h00 ainsi que l’ami qui m’accompagnait. Il fait beau mais la chaleur n’est pas si accablante qu’attendue. Il y a un même un petit vent d’est pas désagréable.

    Je fais les 5 premiers kms à la moyenne de 5mn au km. La petite côte de Baden est avalée sans difficulté. Ensuite, ce sont de longues lignes droites (bien plus difficiles à gérer que les quelques bosses largement surestimées par les habitués de la course).

    Je profite évidemment des nombreux ravitaillements pour me désaltérer et me jeter des seaux d’eau sur la tête. Les 10 premiers kms sont parcourus en 50.51mn (contre 53.42 l’année dernière alors que je m’étais bien plus entraîné). Aucun signe de crampe (alors qu’elles avaient déjà commencé en 2013).

    C’est un vrai plaisir de courir quand ton corps répond présent. Plein de choses te passent par la tête, tu regardes le paysage, tu discutes un peu avec des concurrents.

    15km en 01h17. J’ai baissé un peu le rythmemais rien de bien méchant...d’autant que j’ai l’impression que je peux aller plus vite. Seulement j’ai peur qu’à un moment ça coince. Toujours en mémoire les précédentes participations.

    15km quand même, il ne m’en reste plus que 6. 6, c’est rien et je n’ai pas le début d’un commencement de fatigue.

    Arrive la côte du Vincin dont la seule difficulté est d’être située en fin de parcours. Ça peut être la côte de trop pour certains organismes fatigués...et bien cette côte, je ne l’avale pas, je la bouffe, je l'annihile. Cette côte n’existe plus, je l’ai détruite. J’entends même quelqu’un dans le public qui dit ‘c’est maintenant qu’il se réveille celui-là’. Après le Vincin, voici les faubourgs de Vannes.

    Là, j’admets je commence à  ressentir le prix des efforts. Je sens des crampes frapper aux portes. Mais je suis remonté à un rythme de 5mn au km !

    Arrivé au stade de Kercado, je finis au sprint et réalise 01h48 alors que je visais 02h00. Quel regret de n’avoir commencé à m'entraîner que depuis 1 mois, de n’avoir fait que 2 fractionnés…

    On apprend qu’un coureur de 30 ans est mort d’une crise cardiaque à l'entrée du stade. C’est une tragédie mais cela montre aussi  qu’il y a des risques. Le sport est bénéfique pour le corps mais poussé dans ses retranchements, on ne sait jamais comment il peut réagir. J’ai une pensée pour ce coureur dont la vie s’est terminée sur le bord de la route.

    Loïc LT

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    Ceux-là, je ne les vois jamais. bizarre, non ?

  • Auray-Vannes : J-1

    07:35, samedi matin. Brouillard matinal. Cela va se lever en cours de matinée. J'entends le coq qui chante et regarde la grande librairie en replay. L'invité principal est Emmanuel Carrère dont je suis en train de lire le dernier roman le royaume (après moult tergiversations).

    Aujourd'hui je vais faire le plein de pâtes. J'ai acheté deux sachets de riz cantonnais de Oncle Ben's aussi pour demain matin. 

    Parlons des objectifs. Contrairement aux autres années, je ne me donne aucune pression de ce côté-là. Par le passé, j'ai fait 1:40 et 01:50. Cette année, je devrais tourner si j'en crois mes dernières séances d'entrainement sur longue distance aux alentours de 02:00. Donc le petit objectif serait de faire moins de deux heures, ce qui donne du 5.41MN au km. Jouable mais méfiance. Cette course n'est pas comme les autres. Rien ne se passe comme prévu. 

    Pour cette fois, je veux prendre du plaisir. Mais le soucis est qu'il arrive que quand les jambes ne veulent pas,il n'y a à rien à faire et c'est d'ailleurs quelque chose de bizarre. Avoir la patate ou pas ne répond à aucune cause logique. Il m'est arrivé à l'entrainement de faire des footings énormes avec de bonnes sensations sans n'avoir rien dans le ventre et après avoir pris une cuite la veille. A contrario, j'ai raté des sorties que j'avais pourtant minutieusement préparées. Le corps a ses raisons que la raison ignore. 

    Prendre du plaisir donc. Cela veut dire, admirer le paysage, discuter avec d'autres compétiteurs, regarder les fesses des filles, réfléchir sur plein de choses (car j'ai remarqué que plein d'idées me viennent à l'esprit lorsque je cours). Dans cette optique, j'ai l'intention de m'arrêter une minute à tous les ravitaillements. 

    Voilà donc, mes trois lecteurs. A bientôt !

    Loïc LT

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  • Auray-Vannes : J-2

    Le semi-marathon Auray-Vannes se court comme son nom l'indique entre Auray et Vannes, deux villes du sud-Morbihan situées au bord de l'Atlantique. Mais on ne voit jamais la mer pendant la course...et c'est bien là son principal défaut. Comme de fait, le circuit emprunte la départementale 101, une route quelconque et sans âme qui longe la mer mais de loin...En plus d'être monotone, cette route peu ombragée est relativement cabossée. Pour un coureur à pied, c'est un enfer...d'autant plus qu'il y fait toujours chaud. Le dimanche 14 septembre 2014 ne dérogera pas à la règle :

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    25° à l'ombre, ça fait combien au soleil...30, 35, je ne saurais dire..Le chaleur sera donc le premier ennemi du coureur, plus d'ailleurs que les bosses tant redoutées mais qui en fait ne sont pas si méchantes.

     

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    L'entrée dans le bourg du Bono constitue la première difficulté. C'est une courte bosse mais très raide...à même de briser les ardeurs de tous les innocents partis la fleur au fusil. Après, d'autres bosses se succèdent. Les crampes apparaissent. De toute ma vie de jogger, je n'ai réellement souffert de crampes que dans cette course..dès le 10ème km même..Pas d'explication. Auray-Vannes est un enfer de A à Z. Tu le sais avant le départ et donc tu n'es surpris de rien.

     

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    Un moment, tu tombes sur un participant dont l'allure semble te convenir. Tu te dis que tu es en capacité de le suivre. Ce que tu fais...erreur..car règle de base de ce semi-marathon : chaque coureur que tu penses  pouvoir suivre finit par te dégoûter de la vie. Nulle fringale, nul épuisement...il va son chemin tranquillement et contrairement à toi ne souffre pas. Va donc cher inconnu, tu n'es que l'avatar de mes anciens camarades de classe et amis, le blond de Gad Elmaleh. Il y a des gens touchés par la grâce. 

    La course à pied est l'école de la vie. Rien ne se passe comme prévu. Tu as un beau établir une stratégie de course, elle part très vite en fumée. Alors, tu te retrouves seul en compagnie d'un fardeau, d'un terrible fardeau : ton corps..qui n'a plus aucune ressource..telle une auto sans carburant que tu tentes en vain de mener à son terme en profitant des descentes où tu peux rouler au point mort.

    Tu devines des gens au bord de la route, des milliers de gens qui sont venus pour te supporter mais tout cela te semble vain. Tu penses à des moments de joie, de détentes, les réveillons de noël, les après-midi d'été dans le hamac à lire du Simenon, les soirées d'hiver au coin du feu à lire du Modiano...tu es tellement mal que tu te dis que tu ne t'en sortiras pas. 

    Alors arrive la ville ! Vannes-ville-monde. D'abord c'est un faubourg aussi élégant qu'une belle rue de Paris. Le stade n'est pas loin mais si loin en même temps. Est-il permis de souffrir à ce point ? 

    Le stade et sa surface si douce sur laquelle il faut encore courir, encore souffrir. Ce matin encore, j'avais prévu  sprinter, puiser dans mes réserves pour faire bonne figure... mais c'est impossible, je ne suis plus que fatigue et souffrance. Le corps a abdiqué. Mais je suis en vie !

    En vie !

    Scénario catastrophe ou réaliste..verdict dimanche. 

    Loïc LT

  • un soir en semaine (avec théorie)

    Prisca insiste pour que je reprenne le footing et ça tombe ça, j’en ai envie, il me manque juste le déclic. J’ai couru un petit peu courant janvier mais j’ai dû prendre sur moi. A chaque fois, ce fut une vraie corvée mais bon je me suis senti un peu obligé, on a tellement bien ripaillé pendant les fêtes, et perso j’ai goûté tellement de whiskies que je commençais à me sentir un peu lourd.
    Ce soir encore, en rentrant du boulot, je me décide pour un footing sur mon circuit habituel de 10 kms. Il fait presque nuit quand je rentre alors il faut que je m’équipe en conséquence : gilet de sécurité et lampe frontale. Je pars dans la nuit. Au bout de 6kms, j’en ai un peu raz le bol, j’essaie d’oublier un peu que je cours en me récitant le bateau ivre mais rien à faire, j’en ai marre. Et il se trouve qu’au bout de 6 kms, j’ai la possibilité de couper pour ne faire que 7 bornes. C’est ce que je me décide à faire au carrefour en question...mais hop au dernier moment, je décide de continuer tout droit pour faire les 10 bornes. Je n’en ai pas du tout envie, la nuit est noire et des chauves souris m’effleurent presque. Pourquoi ce revirement ? Je me suis dit au moment où je tournais que non, qu’il fallait que je prolonge l’effort, que ce choix difficile qui allait prolonger ma sortie de 20 minutes ne serait pas vain. Ma théorie sur la question : à tout moment de la vie, lorsque l’on a un choix à faire, il faut toujours prendre le chemin le plus difficile, celui qui demandera le plus d’effort, le chemin le moins séduisant. C’est valable pour les petites décisions (comme celle que j’ai pris ce soir lors de mon footing) et pour les grandes décisions de la vie. D’après moi, cette succession de décisions difficiles n’est pas vaine : elle appelle de grands moments de bonheur et lorsque l’on vit ce bonheur, on ne fait pas forcément le lien avec les décisions difficiles qu’on a pris. Mais je pense que ce lien existe.
    Je suis rentré, j’ai fait mes étirements et puis le feu étant allumé, je suis resté dos au foyer pendant quelques minutes à discuter avec Prisca. Douche, dîner et puis voilà. Les filles ont le droit de regarder la télé le mardi soir et j’ai eu plaisir à les entendre rire par moments (elle regardait un film sur Gulli), sages et collées l’une contre l’autre l’autre dans le canapé. Et moment, je me suis dit, voilà  un moment de bonheur : mes filles sont heureuses, en bonne santé, rieuses et affectueuses. C’est un bonheur que d’être leur père. Mais de quelle décision difficile cette plaisante réalité est-elle la conséquence ?

    loïc lt


  • [course à pied] cr trail de Camors 2011

    Sur la ligne de départ, je me sens très bien. Il fait un temps correct, pas de vent. Nous sommes environ 200 à nous attaquer à cette épreuve de 15kms dans la forêt de Camors. Je projette de partir plutôt tranquillement et de monter en puissance petit à petit (bonnes intentions que je n’arrive jamais à mettre en pratique). Départ ! je me place dans le premier tiers de la course. Constatant qu’il y a un peu trop de féminines devant,  je double par le côté gauche. Une fois encore, je pars trop vite, je le sais et pourtant je ne ralentis pas (pdt la course, j’ai toujours l’impression que le temps perdu ne peut être rattrapé). Je me sens bien, double un peu et poursuis mon bonhomme de chemin..
    Je passe au 5kms en 21:26... suis surpris car si je sais que je suis parti vite, je ne m’attends pas à tel temps (digne d'un 10km sur route !). J’accuse un peu la coup sur le deuxième tiers de la course mais sans plus..d’ailleurs, je me fais très peu doublé, sauf au point de ravitaillement (7ème km) où j’opte pour un arrêt de 30 secondes. passage au km 10 en 44.46...
    Le fin de la course est plus difficile...car il y a quelques bosses et parce que je commence séreusement à galérer..mais j’ai une confortable avance et  je sais que sauf déroute totale, je vais battre mon record sur cette épreuve. Je me dis juste que ce serait sympa d’arriver en moins de 1h10...le dernier kilomètre est une longue descente et du plat pour finir. Je finis à bloc en 01:10.40...très content mais une pointe de regret quand même quant à ma gestion de course. Pour l’anecdote, je dinis 70ème/195 et 25ème/45 de ma catégorie. Résultat très encourageant sachant que je n’ai repris l’entrainement que depuis 2 mois.
    L’objectif pour cette année est de faire une perf sur le semi Auray-Vannes en septembre. J’ai un compte à régler avec cette course...et quelques mois de travail devant moi...et il y aura quelques petites courses intermédiaires..sur route de préférence (car le trail n'est pas trop mon tasse de thé).

  • trail Maryse Le Gallo 2011

    Demain matin, à dix heures, alors que vous serez toujours bien au chaud sous la couette, ayez une pensée pour moi : je partirai pour un trail de 15kms, dans ma bonne vieille forêt de Camors (le trail Maryse Le Gallo du nom de la marraine de l’épreuve, une grande championne de la région).  
    J’ai repris l’entraînement depuis deux mois et même si je n’ai pas encore le niveau de 2009, je me sens plutôt bien. Il est possible même que je batte mon record de cette épreuve (01h13:44, le 9 mars 2008) si j’arrive à bien gérer ma course et s’il n’y a pas trop de gadoue (car il a plu un petit peu aujourd’hui).
    Alors, voilà, le lever pour moi se fera vers les 06:30, petit-dej (biscuits aux céréales, compote, café). Ensuite, préparation mentale en écoutant au casque le dernier album de Shy’m (pfff) et puis direction le circuit pour valider l’inscription et m’échauffer.
    sans oublier, ce soir la recharge en sucres lents avec une bonne plâtrée de nouilles (que je prends plus le matin avant de courir contrairement à avant).
     
    ++++ 

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  • l'amalgame ou la mayonnaise ?

     

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    Catinot confond mayonnaise et amalgame. Parce que si l'amalgame n'a pas pris, ba j'ai envie de dire que tant mieux ! Et le journaliste de l'Equipe qui ne rectifie pas (et qui en rajoute même une couche en reprenant l'expression dans le sous-titre)...

  • soutien aux bleus

    Je n’en veux pas aux bleus d’avoir été éliminés dès le premier tour de la coupe du monde car ils ont donné le meilleur d’eux même et que, si certains d’entre eux ont pété un câble, et bien, c’est avant tout dû à l’énorme pression médiatique..qui les oblige à réaliser l’impossible et du coup comme ils n’y arrivent pas, ça disjoncte (les footballeurs sont avant tout des êtres humains).
    Car même si le football est le sport le plus populaire de France, la France n’est pas une grande nation de football. Il faut bien se mettre ça en tête bon sang de bon soir. Il n’est qu’à voir les performances des clubs français dans les coupes européennes pour s’en convaincre : 2 trophées en plus de 50ans d’histoire des coupes d’Europe..sur plus d’une centaine distribués (voire plus je n’ai pas les chiffres). A des années lumières des quatre grandes nations européennes que sont l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et l’Angleterre. Je ne connais pas la raison. On a de bonnes infrastructures, on a beaucoup de licenciés..et pourtant les meilleures équipes françaises ne peuvent pas rivaliser avec les grands clubs d’Europe (tel Lyon qui a écrasé le championnat français pendant 7ans et qui n’a obtenu aucun résultat au niveau européen)
    C’est un peu la même chose avec notre équipe nationale. Si on enlève 1998 (coupe du monde particulière puisqu’on recevait) et deux championnats d’Europe, le bilan est maigre (mais presque miraculeux).
    On n’est pas bon, c’est comme ça et ça ne valait vraiment pas le coup d’en faire une affaire d’état (comme cette élimination semble être en train de le devenir). Il se trouve qu’en plus, la génération actuelle, celle succédant à la génération “Zidane” est particulièrement mauvaise..peut-être que c’est dû aussi au fait qu’on a pris la grosse tête après 1998 (coupe du monde pendant laquelle on a eu de grands coups de bol..on aurait été éliminé en quart par l’Italie, ça a aurait été pareil) et 2000 et que peut-être on s’est cru devenu une grande nation de football..or ce n’est pas vrai. Rien n’est changé..Un autre sélectionneur que Domenech n’aurait rien changé.
    Je soutiens donc Domenech..il n’a tué personne, ce n’est pas un escroc...il sélectionne juste des mecs pour jouer à un jeu qui s’appelle “football”..un jeu où, comme je l’ai dit, la France est globalement faible. On manque de caractère, on se laisse trop facilement submerger par le stress et l’émotion et nos journalistes sont des assassins.

    Voilà, j’ai écrit d’un jet, à l’instinct. Je voulais faire savoir à mes lecteurs que j'apprécie Domenech, papa de deux enfants et propriétaire d’une maison dans un petit village des Côtes d’Armor où on le voit se balader et faire ses courses avec sa compagne. Les villageois disent de lui qui c’est un type sympathique, souriant et ouvert. Qu’on le laisse désormais tranquille. Il le mérite.
    Bon vent, Raymond pour la suite de la carrière, quelle qu’elle soit !

  • le sentiment européen

    Si mes opinions politiques sont très changeantes, il y a cependant une idée continue à laquelle je suis fidèle : la construction européenne. Je n'arrête pas de me me dire que l'aboutissement de la construction européenne doit être l'unification politique. Le terme de nation m'emmerde profondément. Je lui trouve une connotation trop XXème siècle (avec toutes les guerres que cela signifie).

    Ceci dit, quand je regarde la coupe du monde (désolé, j'adore le foot), le sentiment européen disparait totalement. Quand une équipe européenne joue (en dehors de la France) contre une équipe américaine, africaine ou asiatique, je suis supporter de l'équipe américaine, africaine ou asiatique. Je ne supporte pas que l'Italie, l'Allemagne, l'Angleterre ou l'Espagne aillent plus loin que la France. Et c'est valable pour tous les sports.

    Comment expliquer ça ? mes convictions politiques s'appuient sur la raison alors que mes passions sportives sont plus instinctives. Je suis un être humain quand je parle politique mais je suis animal quand je regarde un match de foot.

    Est-ce cette part animale présente en chaun de nous qui empêche la conctruction européene d'avancer ?

    loïc, 14:58