C'était mon 5ème Auray-Vannes (après 2009, 2013, 2014, 2015) dont j'étais en terrain connu mais terrain connu ne veut pas dire partie facile car lors des 4 autres, je ne me souviens que de souffrances (sauf peut-être 2014 me rappelle ce cr ). J'avais donc décidé de préparer 2016 de façon optimale. J'ai mis l'accent sur 3 points :
- entrainement intensif dès début août
- perte de poids (5 kgs en 3 mois)
- hygiène de vie irréprochable la semaine précédent la course (zéro alcool, sucres lents, repas protéinés, cure de magnésium)
Le 12 septembre au matin, j'étais donc au top et pressé d'en découdre avec l'intention de faire mieux qu'en 2015 (triste édition, crampes et au final un temps pitoyable de 01h52). On entend souvent que dans un semi-marathon exigeant comme Auray-Vannes (les côtes ne sont cependant pas insurmontables à côté de celles que je me tape à côté de chez moi), il s'agit de bien gérer sa course. Je mettrais un bémol. Le jour j, soit tu as les jambes, soit tu ne les as pas et quand tu les as, tu t'en rends compte assez vite (dès le 1er km) et donc, tu peux te permettre d'aller au-delà du timing prévu, tes jambes ne te lâcheront pas.
Dimanche, j'avais les jambes (deux en tout) donc j'ai passé le 10e km plus vite que prévu (en 48 mns), comme il faisait chaud (mais sans plus), je me suis sans cesse désaltéré et aspergé d'eau. Je passe le 15ème en 01h14 et après la côte du Vincin que je monte sans problème, je finis le semi-marathon en boulet de canon, m'octroyant même un sprint acclamé par personne sur la piste de Kercado. Au final je fais un temps de 01h45:38, mon deuxième meilleur chrono sur ce semi (mais en 2009, j'étais particulièrement bien affûté), un temps qui ne défraiera pas la chronique républicaine du pays de Fougères mais c'est quand même 8 mns de mieux qu'en 2015. Et pas de crampe, pas de souffrance, contrat rempli.
Lorsqu'on met toutes les chances de son côté, on parvient à ses fins. En ce sens, le sport est l'école de la vie et en fin de compte je me dis que je devrais être aussi discipliné dans ma vie personnelle et professionnelle que je le suis lorsque je prépare une course. Mais non, mais non ! Le sport manque de fantaisie, car même si ça doit rester un plaisir, c’est un combat contre soi-même, des contraintes en plus qu’on se met dans un quotidien où il y en a déjà assez. Le running est un sport exigeant exercé essentiellement par des quadras et des quinqua (et plus) qui n'ont plus leur place dans les sports collectifs et qui sont enclins à prendre du poids à force de barbacues et de pardons de Saint-Nicolas en Languidic trop arrosés.
données techniques
. temps : 01.45.38 (2015 : 01:52:27, 2014 : 01:48:02, 2013 : 01:52:28, 2009 : 01:41:05)
passage au 10 kms en 48:39
passage au 15 kms en 01:14:41
vitesse moyenne : 12.1 kmh
km le plus rapide : 7ème en 04:37
km le plus lent : 15ème en 05:31 (au alentours du Moustoir, un faux plat interminable)
profil de l'épreuve (exigeante mais sans grandes difficultés) :
vidéo où j'apparais (à 3:29 le loustic un peu voûté qui lève les bras vers son fanclub)...et merci à ma femme pour la vidéo.
Loïc LT
compte rendu 2015 ici
compte rendu 2014 ici