 déluge porte bien son nom. Il ne cesse quasiment pas de pleuvoir tout le long de ce roman de Karen Duve dont l’action se situe quelque part dans une zone marécageuse peu habitée à l’est de l’Allemagne. Léon Ulbricht, un petit écrivain de Hambourg vient d’y acheter une maison passablement délabrée où il espère  trouver l’inspiration nécessaire à l’écriture d’une biographie qu’un type un peu louche lui a commandé (moyennant une coquette petite somme). Il emménage avec sa compagne Martina et ne tarde pas à faire connaissance de ses deux étranges voisines  : deux soeurs hideuses dont l’une, énorme, se promène parfois toute nue dans le jardin de Léon.
déluge porte bien son nom. Il ne cesse quasiment pas de pleuvoir tout le long de ce roman de Karen Duve dont l’action se situe quelque part dans une zone marécageuse peu habitée à l’est de l’Allemagne. Léon Ulbricht, un petit écrivain de Hambourg vient d’y acheter une maison passablement délabrée où il espère  trouver l’inspiration nécessaire à l’écriture d’une biographie qu’un type un peu louche lui a commandé (moyennant une coquette petite somme). Il emménage avec sa compagne Martina et ne tarde pas à faire connaissance de ses deux étranges voisines  : deux soeurs hideuses dont l’une, énorme, se promène parfois toute nue dans le jardin de Léon.
 Les emmerdements s’accumulant dans la maison humide (et que la pluie incessante n’arrange pas), Léon s’adonne a de pathétiques travaux de bricolage, aidé de Martina (qui lui cache de sérieux problèmes de boulimie).
 Ce faisant, le livre n’avance pas. Le commanditaire s’impatiente et vient voir Léon deux fois et se fait de plus en plus menaçant. Déprimé, cassé de partout, Léon finit par coucher avec la grosse voisine.
 Les dernières scènes sont grand-guignolesques. Des meurtres se produisent et Léon ressemble de plus en plus aux limaces de son jardin qu’il n’a cessé de combattre depuis son emménagement.
 Dès le départ, tout se délite dans ce roman, sous la pluie et les coups de malchance qui frappent le pathétique héros. Mais c’est avec le sourire aux lèvres que j’ai lu ce petit bijou d’humour noir à l’atmosphère humide et gentiment oppressante
l’avis d’un confrère blogger ici
 roman (Allemagne), paru en 1999 (titre original : regenroman)
 traduit par Pierre Deshusses
 Rivages poche, 267 pages
 lecture du 03.07 au 06.07.2010
 note : 4/5
 Quand souffle le vent du nord inaugure cet été allemand dont je vous parlais il y a quelques jours. C’est le seul roman emprunté de la série et c’est la raison pour laquelle je l’ai lu en premier. La lecture commença le premier juillet alors que je n’étais pas encore en vacances et elle se termina deux jours plus tard à Lesconil le long de l’océan atlantique et plus précisément sur le sable de la plage du goudoul à  une centaine de mètres de la maison que des amis nous prètent pour quelques jours.
Quand souffle le vent du nord inaugure cet été allemand dont je vous parlais il y a quelques jours. C’est le seul roman emprunté de la série et c’est la raison pour laquelle je l’ai lu en premier. La lecture commença le premier juillet alors que je n’étais pas encore en vacances et elle se termina deux jours plus tard à Lesconil le long de l’océan atlantique et plus précisément sur le sable de la plage du goudoul à  une centaine de mètres de la maison que des amis nous prètent pour quelques jours.
 présentation de l'éditeur : J'étais en route vers la côte landaise, où je devais aider des amis à désensabler leur maison. Plus tard, je m'installerais à Bordeaux, c'était décidé. En attendant, j'avais l'intention de vivre un peu, juste assez pour que ça me laisse des souvenirs. Il y avait peu de chances, toutefois, que quelque chose m'arrive sur la dune déserte, entre deux pelletées. Puis, à l'hôtel, j'ai rencontré Charles Dugain-Liedgester, qui ne dormait plus avec sa femme et qui lisait tard le soir.
présentation de l'éditeur : J'étais en route vers la côte landaise, où je devais aider des amis à désensabler leur maison. Plus tard, je m'installerais à Bordeaux, c'était décidé. En attendant, j'avais l'intention de vivre un peu, juste assez pour que ça me laisse des souvenirs. Il y avait peu de chances, toutefois, que quelque chose m'arrive sur la dune déserte, entre deux pelletées. Puis, à l'hôtel, j'ai rencontré Charles Dugain-Liedgester, qui ne dormait plus avec sa femme et qui lisait tard le soir. Depuis déjà une dizaine de pages, j'avais perdu le fil et là, parvenu à la page 110, j'en étais au point où les phrases défilaient sans que j'arrive à comprendre ce qu'elles voulaient me dire..Alors, j'ai bu une gorgée de café, j'ai pris le livre de la main droite et je l'ai balancé par terre, côté passager là où règne un bordel indescriptible composé de journaux, de piles usagées, de paquets de biscuits vides, de trognons de pommes et autres fruits comestibles. Je l'ai balancé comme ça avec dédain. Et puis, je me suis senti beaucoup mieux après. Quand je suis rentré  dans l'usine, on me trouvait un sourire niais. Quelqu'un m'a même dit que j'avais l'air d'un catholique en extase devant la statue de la Sainte Vierge.
Depuis déjà une dizaine de pages, j'avais perdu le fil et là, parvenu à la page 110, j'en étais au point où les phrases défilaient sans que j'arrive à comprendre ce qu'elles voulaient me dire..Alors, j'ai bu une gorgée de café, j'ai pris le livre de la main droite et je l'ai balancé par terre, côté passager là où règne un bordel indescriptible composé de journaux, de piles usagées, de paquets de biscuits vides, de trognons de pommes et autres fruits comestibles. Je l'ai balancé comme ça avec dédain. Et puis, je me suis senti beaucoup mieux après. Quand je suis rentré  dans l'usine, on me trouvait un sourire niais. Quelqu'un m'a même dit que j'avais l'air d'un catholique en extase devant la statue de la Sainte Vierge. présentation de l'éditeur : Dans le New York des années 1970, un roman polyphonique aux subtiles résonances contemporaines, une oeuvre vertigineuse. 7 août 1974. Sur un câble tendu entre les Twin Towers s'élance un funambule. Un événement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires. Corrigan, un prêtre irlandais, cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu'il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surmonter ; dans une prison new-yorkaise, Tillie, une prostituée épuisée, crie son désespoir de n'avoir su protéger sa fille et ses petits-enfants... Une ronde de personnages dont les voix s'entremêlent pour restituer toute l'effervescence d'une époque. Porté par la grâce de l'écriture de Colum McCann, un roman vibrant, poignant, l'histoire d'un monde qui n'en finit pas de se relever.
présentation de l'éditeur : Dans le New York des années 1970, un roman polyphonique aux subtiles résonances contemporaines, une oeuvre vertigineuse. 7 août 1974. Sur un câble tendu entre les Twin Towers s'élance un funambule. Un événement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires. Corrigan, un prêtre irlandais, cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu'il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surmonter ; dans une prison new-yorkaise, Tillie, une prostituée épuisée, crie son désespoir de n'avoir su protéger sa fille et ses petits-enfants... Une ronde de personnages dont les voix s'entremêlent pour restituer toute l'effervescence d'une époque. Porté par la grâce de l'écriture de Colum McCann, un roman vibrant, poignant, l'histoire d'un monde qui n'en finit pas de se relever.



 Je découvre petit à petit l'oeuvre de Georges Simenon grâce à quelques malheureux livres de poche dénichés dans le grenier familial. Ces vieux bouquins aux pages jaunies ont la particularité d'être vierge de toute quatrième de couverture si bien que je commence les lectures sans rien connaître de l'intrigue.
Je découvre petit à petit l'oeuvre de Georges Simenon grâce à quelques malheureux livres de poche dénichés dans le grenier familial. Ces vieux bouquins aux pages jaunies ont la particularité d'être vierge de toute quatrième de couverture si bien que je commence les lectures sans rien connaître de l'intrigue.