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nature

  • # poésie contemporaine : Élégie - Guillevic

    Élégie

    Lorsque nous tremblions
    L'un contre l'autre dans le bois
    Au bord du ruisseau,

    Lorsque nos corps
    Devenaient à nous,

    Lorsque chacun de nous
    S'appartenait dans l'autre
    Et qu'ensemble nous avancions,

    C'était alors aussi
    La teneur du printemps

    Qui passait dans nos corps
    Et qui se connaissait

    Guillevic ("Sphère" - éditions Gallimard, 1963)

     

    Ma stratégie fonctionne à merveille. Plus je parle de poésie contemporaine, plus l'audience du blog diminue. Ainsi, tout revient comme avant. Ceci va redevenir un  petit blog secret, que même Google ne référencera plus ou alors au bout d'une longue et laborieuse recherche. Pour vivre heureux, vivons cachés, entourés de recueils de Guillevic, Francis Ponge (ou Francis, ton tour viendra -), de Paul-Alexis Robic dont la bibliothèque de Quistinic porte le nom et tant d'autres encore.

    J'essaie d'être en osmose avec les saisons. Donc, continuons avec le printemps...qui est évident car, voyez cette photo prise cet après-midi au lieu-dit La Coulée Verte à Baud :

    DSC00626.JPG

    Ce poème de Guillevic aurait très pu être écrit au bord du ruisseau qui coule au milieu de ce parc. Après tout, il n'est pas exclu que Guillevic qui était de Carnac ne soit pas passé un jour par Baud. Qui peut dire le contraire ? (si un jour tu vois qu'une pierre te sourit, iras-tu le dire ?) Admettons. Il se promène dans le parc et invente des vers et puis rencontre une Baldivienne. Ils s'assoient sur un banc sur lequel on vient de refaire la peinture mais ils n'ont pas vu l'écriteau mais ils s'en foutent. Ils se sont reconnus au premier regard, ce sont des poètes tous les deux, des rêveurs, des êtres contemplateurs en marge de la société. Ils ne voient de la vie que ceux que les autres ne voient pas. 

    Il devait faire froid ce jour-là, comme souvent en mars ou en avril et d'autant plus lorsqu'on s'installe au bord d'un ruisseau, à même le sol humide. Ils se touchent quand même mais les corps ne se réchauffent pas si facilement par un simple contact. 

    Alors , ils se sentent bien, leurs corps leur appartiennent enfin et ne sont plus utilisés à des fins mercantiles ou autres affaires humaines.  Quand on se sent si bien et qu'on a le sentiment de se connaître depuis longtemps, il n'y a pas besoin de parler pour se rapprocher. Les corps suffisent. Le langage n'est utile que lorsqu'on n'ose pas laisser parler nos corps. Ce couple avançait par la simple communion des corps. Et puis, aidée de la nature qui s'éveille autour, comme ce saule, comme ces fleurs printanières, le couple n'est plus qu'un corps qui se connait. 

    Loïc LT

     

  • et les mésanges furent

    Que n'ai-je entendu "t'as mis ton nichoir trop bas", "il faut attendre des années avant de voir une mésange s'y engouffrer", "en plus, t'as des chats, ba mon pote, tu peux toujours attendre". Les gens sont plein de certitude mais il ne faut pas croire les gens, il n'y a que les animaux (et en l’occurrence, le chat qui l'autre jour ne restait pas prostré devant le nichoir pour admirer son architecture) et les politiciens qui sont dans le vrai.

    Donc, ce soir, nous avions dressé la table sur la terrasse et nous soupions allègrement tout en faisant le point sur nos folles journées scolaires et professionnelles. Il n'y avait pas un souffle de vent et Prisca se moquait de moi parce que j'avais trois épaisseurs sur le dos. J'y peux rien, j'aime bien être emmitouflé. A la fin du dîner, les filles se décident à faire une partie de badminton tandis que les époux poétisaient sur l'honnêteté ou pas des gens qui font du covoiturage quand ils remplissent leur déclaration de revenus. Un moment, je me suis permis de la contredire lorsque l'épouse affirma que des contrôleurs fiscaux s'amusaient à noter les plaques d'immatriculation sur les zones de covoiturage. Or un article dans Ouest-France et une chronique sur France Inter m'avaient informé qu'il s'agissait d'une rumeur populaire (tout comme facebook qui devait devenir payant, la rumeur du 9-3, rumeurs sur la dangerosité des vaccins...). Tout à coup, Chloé qui jouait toujours au badminton nous annonce qu'elle vient de voir un oiseau rentrer dans le nichoir. Dans un premier temps, je ne la crois pas, elle est tellement blagueuse mais là, on s'est vite rendu compte qu'elle ne mentait pas. Alors, on a suspendu nos conversations métaphysiques et avons rivé nos regards vers le nichoir et il ne nous a pas fallu longtemps pour voir des mésanges y entrer et y sortir. 

    Ensuite, pour réussir à prendre une photo, ce fut une autre paire de manche. Comme prendre une photo juste au bon moment s'est avéré impossible, je décide d'opter pour la vidéo, il suffira après de capturer le moment clé. Et j'ai réussi (bon les photos ne sont pas de qualité mais qu'importe)

    Que de bavardages pour dire que des mésanges entrent et sortent d'un nichoir dont c'est la fonction première. Il en faut peu pour être heureux, un peu d'eau fraîche et de verdure, quelques rayons de soleil et une mésange qui entre dans un nichoir...

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     Loïc LT, le 11.05.2015

  • le visiteur du matin

    Ce matin, vers les 10:00, alors que le soleil tentait en vain de percer les nuages (mais laisse tomber, grand orgueilleux, tu n'y arriveras pas), à cinquante mètres, devant la maison, dans la champ de céréale dont on ne s'est pas encore mis d'accord sur la variété exacte (je pencherais pour du seigle), nous reçûmes la visite d'un chevreuil. C'est assez rare qu'ils s'approchent aussi près. 

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  • soleil couchant

    Ce soir, comme d'habitude, je n'ai pas vu le soleil se coucher parce c'est compliqué chez nous, deux maisons nous cachant la vue côté ouest et de toute façon, nous sommes sur le flanc d'une colline (bien grand mot 'colline' mais j'aime dire aux gens que notre maison est située à flanc de colline) avec des bois tout autour qui nous empêchent d'assister à ce coucher de soleil qui n'en est pas un car il ne se couche jamais disons qu'il s'agit de la rotation de notre planète par rapport à son étoile. Oh, je sais bien que vous savez tout ça mais des enfants peuvent atterrir ici aussi. Et pourquoi pas mes filles ? Soyons fous. Mais bon, je vous rassure, à leur âge, elles ont bien compris le principe du firmament (oui, oui, j'ai décidé de l'appeler ainsi et ce sera je pense le titre d'un futur roman, certains auteurs se croyant raffinés de donner à leur roman un titre un peu métaphysique). 

    Mais si l'on ne peut pas assister à l'occultation provisoire du soleil, il arrive parfois que le reflet du soleil 'couchant' se reflète sur les nuages. Ceux-là sont des cumulus, peut-être. (par contre le point noir au milieu c'est un défaut de mon appareil et ça m'éNNNNERVE). En ce 6 mai 2015, il était 21h vers là et cette vue m'a saisi. 

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    Puisque la nature semble vouloir reprendre ces quartiers sur ce blog, voici quelques photos du jardin (qui a au moins 3 mois de retard sur celui des voisins -avec un brin de mauvaise foi-) :

    fusains et azalées (c'est le coin de Prisca) :

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    Voici les fleurs de la vivace benoite orange achetée l'année dernière au clos d'armoise où je fus accueilli par un type charmant qui dispose d'une belle collection de vivaces (et de fougères). 

    05052015J (19).JPG

    La spirée est au paroxysme de sa floraison. Il faut en profiter. Le soir, quand les nuages deviennent roses, il faudrait s'asseoir à ses pieds en famille et parler de tout et de rien. 

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    Tinoir fait du camouflage. 

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    Les tulipes furent. C'était aux derniers jours d'avril, elles étaient magnifiques puis un jour je n'ai pas compris, elles n'étaient plus là mais faisait tempête ce jour-là. 

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    Tu prépares des gamelles aux chats avec de l'eau pure et propre et puis évidemment, il faut qu'ils se compliquent la vie  en allant boire dans un arrosoir même pas plein. 

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    Pommier et arbre à muguets, les deux ennemis, sont en fleurs. Leur attribution est double : nous donner de l'ombre les quelques jours d'été où il fait beau et servir de tuteurs au hamac où les filles aiment se balancer...et moi aussi mais toujours avec un brin de nostalgie.

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    Céanothe en fleurs

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    la vue lorsqu'on sort le matin pour démarrer nos autos d'occasion comme aspirés par nos patrons -)

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    Loïc LT

     

  • les monstroplantes

    En attendant que le jardin daigne enfin se mettre en mode printemps, admirons le spectacle des rhizomes du phyllostachys vivax huangwenzhu. Ça me fait presque peur. Il va falloir peut-être que je creuse un peu plus. La guerre des tranchées est déclarée !

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    Pour le printemps, allez, ne faisons pas la fine bouche, il y a quand même les tulipes :

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    Et du côté de la fougère onoclea sensibilis, quelques crosses se déroulent timidement...mais il ne faudrait pas ne serait-ce qu'un petit orage...

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    Mais de tout cela, Gritou s'en fout.

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  • bilan météo Camors # mars 2015

      MIN MAX Précip.
    01/03/2015 9,7 15 0,5
    02/03/2015 4,4 12,5 2
    03/03/2015 2,5 13,3 3
    04/03/2015 -0,8 12,4 0,5
    05/03/2015 -1,8 12,5 0
    06/03/2015 -1,4 13,8 0
    07/03/2015 -1,2 16,9 0
    08/03/2015 3,2 17,1 0
    09/03/2015 7,6 13,1 0
    10/03/2015 9 12,4 2,5
    11/03/2015 5,5 17,4 0
    12/03/2015 4,6 12,6 0
    13/03/2015 4,7 12,1 2,5
    14/03/2015 4,2 11,6 0
    15/03/2015 4,2 10,7 0,5
    16/03/2015 4 12,6 0
    17/03/2015 3,4 15,8 0
    18/03/2015 4,4 16,6 0
    19/03/2015 4,6 13,8 0
    20/03/2015 6,8 9,6 0
    21/03/2015 4,1 15,5 0
    22/03/2015 2,9 11,7 0
    23/03/2015 0 15 0
    24/03/2015 3,1 13,7 0
    25/03/2015 -0,1 13,9 0
    26/03/2015 3,1 15,9 5
    27/03/2015 0,9 12,4 2
    28/03/2015 11 15,8 1,5
    29/03/2015 10,9 13 4
    30/03/2015 11,6 17,2 3
    31/03/2015 7,8 16,8 0
    MIN/MAX/TOT -1.8/11.6 9.6/17.4 27
    MOYENNE 4,3 14,0  

    Rappel : ces relevés sont faits chez moi (Kerniel, Camors : localisation  47.858431, -3.000702 ) avec l'aide d'une station La Crosse Technology (sonde extérieure placée à l'abri) + pluviomètre de 30mm maxi. 

    Mars a été un mois plutôt calme. Seulement 27 mm de précipitation (contre 91.5 en février et 145 en janvier), c'est à dire l'équivalent d'une bonne journée de pluie. Il ne faudrait pas qu'il en soit de même en avril car je ne tiens pas à sortir mon arrosoir tous les jours (les bambous en pot demandent beaucoup d'eau). Peu de pluie mais peu de soleil. Je crois que les météorologues appellent 'marais barométrique' ces périodes nuageuses, sans vent et sans pluie. 

    La température la plus froide fut atteinte le 05/03 avec -1.8° à 08:03 (c'est précis !). On compte 5 gelées sur le mois. Les ignorants qui ont déjà planté leurs tomates en seront pour leur frais. Sinon, ba le réchauffement climatique se confirme -) (au fait, je n'y crois toujours pas) : la température moyenne maximale est de 14° contre 10.5 en février et 11 en janvier. La température la plus élevée (17.4°) a été relevée le 11.03 à 15:04.

    L'hiver est terminé, la température la plus froide relevée fut de -3° le 30.12.2014 et la température la plus élevée fut de 17.4° le 11.03.2015. Journée la plus pluvieuse : 15.01/2015 : 24mm

    Pour le mois d'avril, j'espère plus de pluie (3 grosses journée de pluie très vite pour qu'on soit tranquille après) en même temps qu'un peu de chaleur. On verra si on atteint les 20° (qu'on a déjà du mal à avoir en été...)

    Et voici maintenant la traditionnelle petite illustration. J'aurais bien aimé vous mettre une photo de l'éclipse mais comme beaucoup d'endroits en France, il y avait trop de nuage. Pourtant, le petit matin était prometteur :

    DSC02400.JPG

    rappels mois précédents : 

    février 2015

    janvier 2015

    décembre 2014

    Loïc LT

  • bilan météo Camors # février 2015

      MIN MAX Précip.
    01/02/2015 0,4 9,6 2
    02/02/2015 -2,9 7,5 0
    03/02/2015 -0,9 7,4 0
    04/02/2015 -0,6 8 2
    05/02/2015 0 7,6 2
    06/02/2015 -0,7 6,4 0
    07/02/2015 -0,8 9 0
    08/02/2015 1,1 10,2 0
    09/02/2015 -2,2 10,7 0
    10/02/2015 -0,6 6,4 0
    11/02/2015 -2,6 6,9 0
    12/02/2015 -1,5 11 0
    13/02/2015 6,2 12,1 19
    14/02/2015 2,6 11,6 7
    15/02/2015 1,5 12,8 0
    16/02/2015 1,1 10,5 7
    17/02/2015 0 11,5 0
    18/02/2015 -2 10,5 0
    19/02/2015 -2,1 11,8 4
    20/02/2015 8,4 13 14
    21/02/2015 3 10 0
    22/02/2015 -1,3 11 13
    23/02/2015 2,6 11,2 6,5
    24/02/2015 2,3 12,2 0,5
    25/02/2015 6,9 14,4 2,5
    26/02/2015 5,8 13,6 4
    27/02/2015 2,4 12,1 0
    28/02/2015 7,2 14,4 8
           
           
           
    MIN/MAX/TOT -2,9 8,4 6,4 14,4 91,5
    MOYENNE 1,2 10,5  

    Globalement, si on n'a pas vraiment subi de vagues de froid, février fut plus froid que janvier. 12 gelées matinales (la plus forte étant de -2.9° le 02/02) mais en journée les températures ne sont jamais restées froides, la journée la plus fraîche étant le 06/02 (à égalité avec celle du 12) avec 6.4° au meilleur de la journée. La température moyenne maximale est de 10.2° (contre 11 en janvier donc pas de gros écarts en fin de compte). Qui dit plus froid signifie anticyclone : il n'a plu que 91.5mm contre 145 en janvier. Sur la fin février, on sent les prémices du printemps. On atteint les 14.4° les 25 et les 28. 

    Petit événement quand même, il a neigé dans la nuit du 3 au 4. 1.5 cms à peu près mais c'est une première depuis novembre 2010. A 10 heures, tout avait fondu mais quand même les mômes de 5 ans, s'ils n'ont pas pu faire de bonhomme de neige ont vu la neige ! Photos du jardin : 

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    Après les rouge-gorges, les mésanges ont fait leur apparition et ont pris possession de la mangeoire :

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    Timimi a bien essayé de s'en choper une mais la ruse des félins n'a d'égale que leur naïveté. 

    DSC01985.JPG

     

    rappel janvier 

     

     

  • les choses simples

    J'ai remarqué que les hommes sont souvent naïfs voire ignorants sur les choses simples de la vie. Ainsi combien de fois ai-je entendu ces derniers temps, parce qu'il pleut et qu'il fait doux que c'était un temps d'automne, pas un temps d'hiver...alors je le redis, en Bretagne et sur une grosse partie de la France (qui est le finistère du continent européen ne l'oublions pas) , un  temps doux et humide en hiver est la normalité. Bref, pour les gens, en hiver, il doit neiger, s'il ne neige pas, c'est pas normal. 

    Dans les albums pour enfants , les auteurs caricaturent le monde, c'est normal, leur public n'appréhende pas encore la complexité des choses. Ainsi en est-il de ma série préférée : Martine (je les possède tous sauf les derniers qui ont perdu un peu de leur innocence). Dans Martine et les quatre saisons, on voit la gamine avec son frère en train d'alimenter un abri pour les oiseaux.

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    Février n'a que vingt-huit jours : il est pressé de voir partir l'hiver. Mais l'hiver ne veut pas s'en aller. La neige tombe. Les chandelles des gouttières luisent au soleil et les moineaux sont malheureux. Martine a placé un petit nid en bois dans le verger. Ainsi les oiseaux seront bien à l'abri. 

    Voilà, tout y est. C'est l'hiver donc il neige. Et tout comme Martine entretient son jardin toute seule (cf Martine embellit son jardin), ici, elle semble avoir installé un nichoir sans problème et avec beaucoup d'intelligence (on voit qu'une grosse branche rentre dans le socle de l'objet qu'elle a sans doute fabriqué elle-même). Et puis évidemment, des oiseaux s'y posent  et cerise sur le gâteau ne se barrent pas quand les enfants s'approchent pour leur donner à manger. Tout est parfait. Son frère Jean a foutu sa cagoule et porte un joli tricot bleu alors que  Martine porte une sorte de bonnet qui s'accorde parfaitement à son duffle coat (j'ai envie d'appeler sa tenue comme ça). Elle pose sa main gauche sur l'épaule de son petit frère. Elle fait un peu petite maman (cf Martine petite maman). 

    Retour à la réalité. Nous possédons une mangeoire à piafs qui languissait dans notre cabanon. Je n'aime pas trop le terme 'mangeoire' mais cela s'appelle ainsi, je n'y peux rien. C'est une vieille mangeoire aux couleurs ternes qu'on avait accrochée dans l'arbre à muguets il y a quelques hivers mais comme nous n'avons pas de vue depuis la baie sur cet arbre, nous ne pouvions voir si des oiseaux venaient s'y sustenter. L'hiver passa, on l'oublia et le printemps venu, je rangeai la chose très abîmée par les pluies et les vents. Elle resta ainsi à prendre la poussière dans le cabanon quelques années avant que je me décide à la ressortir cette année. L'idée pour cette fois est d'avoir une vue directe sur ce spectacle simple de la nature. J'ai donc bricolé un truc moche que voici :

     

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    J'ai pris cette photo depuis la baie vitrée. On distingue donc clairement une mangeoire (que j'ai évidemment alimentée en graines)  installée sur un vulgaire pieu que j'ai planté de travers à la masse dans un sol spongieux. Mais je pense que les oiseaux ne me tiendront pas rigueur de ce côté tour de pise. Quand je parle des oiseaux...encore faut-il qu'ils s'y approchent. On a attendu longtemps...tout comme le chat qui est resté des heures les yeux rivés vers l'endroit...comme s'il se doutait du pourquoi de la chose (le plus probable étant que plus patient et passant plus de temps que nous il ait vu des oiseaux s'y poser). Non seulement dans la vie réelle les oiseaux ne vont pas spontanément vers ce genre d'installations humaines mais si en plus un ennemi les surveille à quelques mètres, on se complique la vie. 

    Dans la vraie vie, rien n'est simple. Et puis, quelques jours plus tard alors que je ne m'y attendais pas et que comme par hasard je prenais des photos du jardin triste, le miracle survint :

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    Un rouge-gorge s'est posé sur le toit de l'objet où j'ai eu la bonne idée de poser quelques graines également. C'est simple comme bonjour un oiseau qui mange des graines mais la simplicité n'est pas si évidente. Et  ne doutant pas de la solidarité unissant les vertébrés tétrapodes ailés appartenant au clade des dinosaures (je cite wikipedia l'air de rien, comme Houellebecq), celui-ci va sans nul doute faire part de sa découverte à ses amis. Comme de fait le lendemain, lorsque je suis rentré du boulot et qu'il faisait déjà nuit, les filles rentrées plus tôt m'informent avoir vu d'autres oiseaux s'y nourrir. Depuis, c'est devenu un peu notre petite attente quotidienne...et celle des félins installés sur la table en bois et qui pensent bêtement pouvoir en attraper quelques-uns...

    Loïc LT (08.01.15)

    jardin, nature, chat, hiver

     

     

  • [jardin] présentation des fougères, suite

    La polystichum setiferum (dont le feuillage est persistant comme celui de sa cousine la polyblepharum), n'est pas trop mal lotie non plus. Mais ne va-t-elle pas se sentir très vite trop à l'étroit dans ce tout petit contenant ? à suivre...

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    Le feuillage de l'osmonde royale est caduc. En cette fin novembre pluvieuse et tourmentée, ses frondes laissent apparaître les premiers signes de fatigue. Sinon, j'admets qu'elle ne dispose pas d'un pot conforme à son rang...

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    Quant à la dernière, la matteucia struthiopteris (plume d'autruche), qui était arrivée un peu abîmée, et bien, elle s'est éteinte...juste pour l'hiver ? Espérons-le (feuillage caduc également). Mon album photo me rappelle qu'elle était toujours en vie le 13.09 :

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    La prochaine fois, il sera question de deux fougères déjà bien établies : la dryoptéris flix-max (dîte fougère mâle, je crois) et la dryopteris erythrosora. Ce blog est vraiment sympa pour en savoir plus sur certaines choses qui poussent sur cette planète. 

    llt

  • [jardin] présentation des fougères

    Je commence gentiment à m'intéresser aux fougères, plantes de l'ombre par excellence, qui se plaisent évidemment très bien en Bretagne du fait de notre climat doux et 'ombrageux'. Donc, j'ai acheté quatre spécimens par correspondance début septembre sur un site spécialisé

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    A gauche, tout le monde aura reconnu l'osmonde royale (osmunda regalis), ensuite vient la polystichum polyblepharum, puis nous sommes tous émmerveillés par la polystichum setiferum. Je ne suis plus en état de vous donner le nom de la quatrième, la plus mal en point des quatre. Ah si, j'ai trouvé, c'est la matteucia struthiopteris plus connue sous le nom de plume d'autruche. 

    L'osmonde royale (que ma co-jardinière appelle l'immonde royale) ne ressemble pas à l'idée qu'on se fait des fougères :

     

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    La polystichum polyblepharum a, quant à elle, le privilège d'être logée dans un joli pot. Qu'elle en fasse bon usage..un tel écrin, ça se respecte.

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