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  • [jardin] le fargesia robusta campbell

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    Le fargesia robusta campbell est l'une de mes rares fiertés. Planté en mars de cette année, il m'a sorti pas mal de pousses dont deux en septembre (dont celle au tout premier plan qui fait déjà plus de trente centimètres). L'hiver arrive et devrait être rigoureux (vu la réserve de bois que s'est fait mon voisin) mais le fargesia robusta campbell est très rustique et devrait s'en sortir sans grand dommage.
    J'adore le contempler le soir aux derniers rayons de soleil car il brille de toutes parts. C'est vraiment un très beau bambou avec des chaumes qui virent au jaune et je rappelle à ceux qui ne cessent de clamer que les bambous sont un peu trop fuyards que ce n'est pas du tout le cas pour le genre "fargesia". Les fargesias sont des bambous cespiteux et sous terre, les rhizomes, au lieu de faire ça (comme c'est le cas pour les phyllostachys) :
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    ils font ça :

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  • CR183 : aubergiste, tu seras fendu - Doris Gercke

    IMGP0481.JPGLe livre débute par une scène de viol un peu trash. Le drame a lieu dans une ferme située dans un village quelque part dans la campagne profonde allemande
    Quelques temps plus tard, l’inspectrice Bella Block venue de Hambourg vient enquêter dans ce même village sur deux suicides suspects. Cela tombe bien pour elle puisqu’elle y possède une maison secondaire. L’inspectrice qui est un peu ronde mais très coquette fait la connaissance des habitants, tout plus ou moins agriculteurs. Les gens sont un peu rustres, peu bavards et l’odeur du cochon est partout. Elle se rend souvent à l’auberge du village et trouve le comportement de l’aubergiste suspect.
    L’enquête n’avance que moyennement. L’aubergiste meurt dans un brasier...mais il faut attendre la toute dernière phrase pour que tout s’explique(confère le meurtre de Roger Ackroyd...).
    J’ai pris plaisir à lire ce polar dont le seul défaut est d’être un peu court.
    J’enchaine avec Vienne la mort de Wolf Haas.

    roman, paru en 1988
    traduit de l’allemand par Marie Reygnier
    rivages/noir, 131 pages
    lecture du 23 au 25/09 2010

  • [jardin] voici le fargesia jiuzhaigou

    Il s’agit de mon premier achat à Crea’paysage, un pépiniériste basé à Ploemeur bien connu des bambouphiles (leur site est ici et on peut acheter en ligne). Je ne suis jamais allé chez eux (pourquoi d’ailleurs) mais je les ai rencontré dimanche dernier aux botaniques de Ploemeur, où ils exposaient. Nous avons été accueilli par une fille très aimable (que je crois être la fille de Didier Fogaras, le patron). Je lui ai posé quelques questions et elle a pris le temps de me répondre malgré toute cette foule autour de son stand.
    Et nous sommes partis avec avec un fargesia jiuzhaigou 1 (28€). Prisca était d’accord et même enchantée (je la soupçonne même de devenir fan de bambous !).
    Je l’ai planté hier soir (voir note précédente). Voici donc le spécimen. Pour l’instant, j’ai un grand reproche à lui faire : nombre de ses chaumes ploient et touchent le sol. Je dois ficeler l’ensemble pour que cela ressemble à quelque chose.

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    et zut, j'aurais dû enlever le sac plastique qui protège les molinia arundinacea...(à gauche, on distingue deux des hostas plantés le même jour) et au loin cette haie de thuyas tellement haute que j'ai abandonné la taille en cours).

  • Il est 00:07. Je suis fatigué. Grosse journée au boulot et puis ce soir réunion de parents...

    Il est 00:07. Je suis fatigué. Grosse journée au boulot et puis ce soir réunion de parents d’élèves à l’école. Elles sont toujours usantes pour moi ces réunions tant je m’y sens mal à l’aise. Je vois les autres parents qui sympatisent, discutent entre eux et moi, je suis dans mon coin, les yeux rivés sur la pendule attendant que tout ça finisse. Je me dis alors que finalement les années passent et rien ne change. Lorsque j’étais écolier, j’étais dans mon coin et j’enviais les autres si à l’aise dans leurs baskets. 30ans plus tard, même combat..et le pire évidemment, c’est que mes filles vont se comporter de la sorte.
    Sinon, ce soir, en rentrant du taf je constate qu’en lieu et place de la Mégane de Prisca, est garée une twingo immatriculée dans le 29. Prisca m’annonce très vite que, pour ainsi dire, le moteur de la Mégane est cassé. La tuile. S’il y a une chose qu’on avait pas envie de faire en ce moment, c’est bien d’acheter une bagnole. Il va falloir pourtant. Merde.
    Et donc, je rentre du boulot, Prisca m’apprend ça et la réunion à l’école à lieu a 20:00. Je décide que j’en besoin de prendre l’air et en profite pour aller planter les quelques plants achetés aux botaniques de Ploemeur dimanche dernier. 3 hostas et.....
    ..un bambou...Il s’agit cette fois d’un fargesia jiuzhaigou. C’est la 13ème espèce de bambou à rentrer dans notre propriété (répartis en une vingtaine de plants). C’est un cespiteux et comme il aime l’ombre, nous avons décidé de le planter côté nord près de la porte d’entrée.
    Alors je vous parlais des hostas..sacrés plantes ça aussi qu’on dirait sorties tout droit de Jurassic Park. Aux botaniques de Ploemeur, nous avons discuté avec un couple de collectionneurs d’hostas et nous leur en avons achetés 3. Je les ai plantés ce soir également pas loin du jiuzhaigou. Au pied de tout ça, j’ai rajouté du compost maison.
    C’est un peu fouilli ce que je raconte non ? Tant pis, j’oblige personne à lire.
    Depuis trois jours, nous n’avons plus de téléphone. Le combiné affiche désespérément hors portée. Je me suis donc décidé à appeler orange (avec mon portable) hier soir et je ne voudrais par rajouter une anecdote de plus à toutes celles existantes sur l’incompétence des hotlines mais sachez que cette heure et demi qu’a duré la conversation fut proprement ubuesque. Je n’ai obtenu aucune réponse cerise sur la gâteau, j’y ai bouffé tout mon forfait SFR.
    Mais à la limite, tout cela est matériel et ne vaut pas qu’on s’emporte. Le plus important, comme on dit, c’est la santé. Et Prisca qui a après avoir subi une chimiothérapie douloureuse, une radiothérapie usante est embarquée dans une nouvelle étape (injection de zometa) qui est en train de lui foutre le moral et le physique dans les chaussettes.
    Alors, on peut comprendre qu’avec cette saloperie de maladie comme environnement, on ne demande qu’une chose : qu’au moins les objets soient compatissants et qu’ils nous foutent la paix.

  • l'amalgame ou la mayonnaise ?

     

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    Catinot confond mayonnaise et amalgame. Parce que si l'amalgame n'a pas pris, ba j'ai envie de dire que tant mieux ! Et le journaliste de l'Equipe qui ne rectifie pas (et qui en rajoute même une couche en reprenant l'expression dans le sous-titre)...

  • Faire grève ou ne pas faire grève, certains se posent la...

    Faire grève ou ne pas faire grève, certains se posent la question, moi pas du tout, et le but de cette note sera d’expliquer pourquoi.
    . Déjà, personnellement, je ne suis pas concerné par la retraite à 60ans, puisqu’ayant commencé à bosser à 25ans, je sais depuis longtemps que je vais devoir bosser jusque 65ans, minimum.
    . Par ailleurs, je suis payé au smic, j’ai un emprunt immobilier à rembourser, deux filles à nourrir. Je ne peux donc pas me permettre de perdre ne serait-ce qu’une journée de salaire. Tout de suite, ça me fouterait dans la merde.
    . Troisièmement, je bosse dans une pme ou l’on ne fait pas grève. Il n’y a pas de syndicat et s’il venait l’idée à quelqu’un d’être absent pour cause de grève, je pense pas que ce serait forcément bien vu (et je pense que c’est le cas dans la plupart des pme).
    . Enfin, je ne suis pas foncièrement opposé à cette réforme. Je trouve au contraire qu’elle ne va pas assez loin. Par contre, je pense qu’il fallait garder la retraite à 60ans (puisqu’apparement les français sont attachés aux symboles) mais augmenter les durées de cotisation de façon à dissuader ceux qui voudraient partir à 60ans.

    Et si je devais trouver une bonne raison de faire grève ? Et bien pour gagner une journée de temps libre, pour pouvoir faire du sport et aussi accomplir les quelques formalités administratives que je ne trouve pas le courage de faire le samedi, pouvoir aller chercher mes filles à l’école. Ah aussi, laisser ma voiture au garage pour la vidange.

    Les seules fois où j’ai manifesté dans ma vie, c’était pendant mes années lycéennes. Mais le but pour moi et mes camarades étaient exclusivement de sécher les cours (quand j’entends les politiques qui cherchent à comprendre les manifestations des lycéens, ça me fait doucement rigoler).

    Y-a-t-il une cause pour laquelle je serais prêt à faire grève ? Là, je ne vois aucun danger qui puisse m’inquiéter mais je serais prêt le cas échéant à descendre dans la rue pour défendre la république, l’école publique, la liberté d’expression ou contre la montée des extrêmes (de droite et de gauche)...Vous voyez, je ne suis pas si réac que j'en ai l'air !

  • CR182 : Potsdamer platz - Pieke Biermann

    9782869305571.jpgJe débute une petite série polar allemand avant de retrouver Thomas Mann pour en finir peut-être avec la Germanie qui m’occupe depuis début juillet. Cette série dans la série commence de la pire des façons avec potsdamer platz de Pieke Biermann.
    Le cadre de ce polar est le Berlin-ouest du milieu des années 80, avant la chute du mur. Une critique de cinéma meurt alors qu’elle assiste à un concert de rock. De drôles d’enquêteurs enquêtent alors dans le milieu des médias, de la musique, des féministes et des prostitués. Une foultitude de personnages à peine présentés entrent alors en scène. Très vite, j’ai perdu pied et je n’ai pas non plus réussi à m’imprégner de l’atmosphère de l’époque et de l’endroit.
    Pénible à lire et mal boutiqué, dans quelques jours, il ne me restera rien de ce policier écrit selon la quatrième de couverture par “la révélation majeure du roman policier allemand des années 90”.

     

    roman , paru en 1987

    traduit de l’allemand par Michèle Valencia

    rivages/noir , 203 pages

    lecture du 19 au 22  septembre 2010

    note : 0.5/5

  • CR181 : extinction - Thomas Bernhard

    Extinction-couv.jpgLe narrateur (dont on apprend à la fin qu’il s’appelle Murau),  un autrichien exilé à Rome et l’un des enfants d’une riche famille autrichienne propriétaire du vaste domaine de Wolfsegg, apprend par télégramme que son père, sa mère et son frère ainé sont morts dans un accident de voiture. Il doit donc se rendre à Wolfsegg pour assister aux obsèques. Il devient l’héritier du domaine. Cette tragédie est le prétexte pour Mureau de dire tout le mal qu’il pense de sa famille, de Wolfsegg, de l’Autriche, des traditions, de quasiment tout ce qui fait son passé. S’adressant continuellement à son étudiant romain prénommé Gambetti, il compare sa vie à Rome à la vie à Wolfsegg en exagérant (ce qu’il assume totalement), en répétant souvent la même chose...

    exemple p475 : je ne vais pas me laisser dominer par les classeurs. Des millions de gens sont dominés par des classeurs et n’échappent plus à cette domination humiliante, ai-je pensé. Des millions de gens sont opprimés par ces classeurs. Depuis, un siècle, l’Europe entière se laisse opprimer  par les classeurs et l’oppression des classeurs ne fait que s’accentuer, ai-je pensé. Bientôt, l’Europe entière sera non seulement dominée par les classeurs, mais anéantie par les classeurs. j’ai dit un jour à Gambetti que ce sont surtout les allemands qui se sont laissé opprimer par les classeurs. Même la littérature des allemands est une littérature opprimée par les classeurs, ai-je dit un jour à Gambetti. Chaque livre allemand que nous ouvrons et qui date de ce siècle, ai-je dit à Gambetti, est l’un de ces livres opprimés par les classeurs....

    Tout le livre est à peu près du même tonneau. Beaucoup de répétitions, de redondances,  afin d’appuyer l’argumentation implacable du narrateur. C’est un peu lassant par moments mais le style est très fluide..et heureusement que l’écriture est fluide, ai-je dit à Théodule car, cerise sur le gâteau, il n’y aucun alinéa et juste en tout et pour tout deux chapitres.
    Sur le fond; j’ai trouvé que le narrateur était quand même très manichéen, qu’il avait peu le sens de la nuance, qu’il n’était pas du tout tolérant et c’est d’autant plus choquant de la part de quelqu’un qui se dit proche des artistes et des valeurs modernes. Encore que, son raisonnement est souvent plus réactionnaire que progressiste. Enfin bref, un type vraiment bizarre cd Murau..comme le fut d’ailleurs Thomas Bernhardt nous informe wikipedia.
    Ce roman (intitulé extinction en ce sens que  l’auteur veut par ce livre en finir avec Wofsfegg, ai-je dit à Hippolyte, il veut éteindre Wolfsegg, les siens, l’Autriche etc) est souvent agaçant mais c’est quand même une belle expérience de lecture. Je mets 3/5 à cette oeuvre parce que ça vaut quand même plus que la moyenne mais pas plus pour toutes ses longueurs.

    roman , paru en 1986

    traduit de l’allemand par Gilberte Lambrichs

    l’imaginaire (Gallimard), 509 pages

    lecture du 01 au 18  septembre 2010

    note : 3/5

  • suite allemande, suite (bis)

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    Trois polars à suivre (trouvés grâce à ce site) ::::::::
    . Postdamer platz, Pieke Biermann
    . Vienne la mort, Wolf Haas
    . Aubergiste, tu seras pendu, Doris Gercke

     

    A la base, j'avais prévu enchainer avec la montagne magique de Thomas Mann mais je crois qu'après l'épreuve extinction, j'ai besoin d'un peu de divertissement.

  • [france culture] Sylvie Brunel, invitée de la matinale

    9782709635615FS.gifCe matin, je suis arrivé plutôt de bonne humeur à l’usine pour la simple raison que sur le chemin du travail, je suis tombé sur la matinale de france culture  dont l'invité était une dame que je ne connaissais pas et qui avait plein de choses intéressantes à dire. Elle s’appelle Sylvie Brunel, wikipedia nous informe qu’elle est géographe, économiste et écrivain (et pour la petite histoire, ex femme du ministre Eric Besson). Je suis tombé en cours d'entretien et donc je n’ai pas bien compris ce que Clémentine Autain faisait là(cette dernière qui derrière ses côtés un peu sectaires en tout n’est pas si bornée qu’elle en a l’air (j’avais déjà eu l’occasion de le vérifier lorsque sur la même station et à la même heure il fut question des excès du féminisme)).
    Sylvie Brunel donc. J’arrive sur france culture, il est quoi, 8:45 et elle est en train de tailler en pièces le film la vérité qui dérange d’Al Gore (qui n’est selon elle qu’un tissu de mensonges). Ensuite, elle s’attaque au catastrophisme écologique (elle sort un livre à ce sujet intitulé le ciel ne va pas nous tomber sur la tête, 15 grands scientifiques nous rassurent sur notre avenir), et reproche aux écolos de pointer du doigt tout un tas de professions comme les agriculteurs ou les transporteurs, de stigmatiser, de faire peur etc etc.
    Je résume ce qu’elle a dit est plus compliqué que ça mais c’est frappé du bon sens. Elle n’est pas politisé et n’a que faire du qu’en dira-t-on. C’est un discours que j’attendais depuis longtemps et j’apprécie beaucoup qu’on laisse parler ce genre de personne surtout sur une radio comme france culture sur laquelle le plus souvent on invite  des déclinologues de tous poils et des prophètes de malheur.
    Ça fait longtemps que personnellement, j’ai pris le parti pris d’être optimiste (par ailleurs je ne crois pas au réchauffement climatique mais à la limite, ça n’est pas le même sujet). Bien que n’étant pas écolo, je pense qu’en matière de rejet de co2, je suis bien mieux positionné que tout ceux qui veulent nous donner des leçons sur le sujet. Je crois au progrès scientifique, je suis favorable aux ogm (d’ailleurs Sylvie Brunel aussi), je pense que l’agriculture biologique est globalement néfaste pour le devenir de l’humanité surtout si elle veut remplacer l’agriculture intensive. Je ne suis pas contre l’agricuture biologique évidemment mais si elle reste à 5% de la production, c’est bien (de quoi satisfaire et nourrir les bobos quoi). Pas plus. Il est temps qu’on arrête de se rendre responsable du moindre excès climatique, de s’auto-flageller sans arrêt sur tout. Laissons la planète respirer (même si ce n’est pas toujours agréable), respectons-là et il y a une chose importante qu’il faut qu’on se dise, c’est que quoi qu’on dise, l’homme n’est pas animal comme les autres, il a une place privilégiée sur  Terre...ce qui lui donne évidemment des responsabilités..des obligations vis à vis de son environnement. Je ne dis pas le contraire.
    Mais il est vraiment temps qu’on arrête de se prendre la tête.

    loïc, 0:45.