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  • nos nuits sans Levaillant

    sergelevaillant.jpgC’est quelque chose quand même, je viens tout juste d’apprendre que France Inter n’a pas reconduit sous les étoiles exactement en septembre. Déjà l’année dernière, elle n’était plus programmée que le week-end. Je vais être franc avec vous, je l’écoutais rarement, ne la podcastais que de temps en temps. Mais je suis triste quand même car cette émission nocturne me rappelle une période de ma vie, assez courte heureusement où je ne n’étais pas fatigué la nuit. C’est pas que j’étais insomniaque, c’est juste que je n’étais pas fatigué.

    J’ai donc fait la connaissance de Serge Levaillant et de son émission réalisée par un certain Serge ‘Poupoune’ Gandon (notez que j’utilise le ‘certain’ comme il se doit et non de façon galvaudée comme le font nos journalistes se croyant raffinés de l’utiliser pour parler des personnes célèbres...un certain Zidane, un certain Sarkozy…)

    En cette année 2005 où j’étais très à l’écoute du transistor (terme désuet qu’affectait Serge Levaillant), sous les étoiles exactement commençait à 1:00 du matin et faisait suite à une certaine Macha Béranger, icône des sans sommeil , animant une émission de libre antenne faisant un peu trop dans le bon sentiment à mon goût mais que j’écoutais aussi parce que de façon générale j’ai toujours été attiré par le émissions nocturnes, le son des voix, les lumières tamisées, le bruit des briquets.

    Serge Levaillant lui faisait dans la découverte de jeunes chanteurs (c’est chez lui que j’ai découvert l’excellent Manu Larrouy) qui  chantaient en direct dans le studio avant de se faire applaudir par Serge et deux techniciens. Des amateurs, à la timidité excessive, élèves d’un certain Christian  Camerlynck, venaient aussi régulièrement  pousser la chansonnette. Pathétique en même temps qu’émouvant...mais dans tous les cas, nocturne, et c’est le  tranquille rythme de la nuit que je cherchais et cette impression d’être le seul auditeur ou que nous n’étions que quelques-uns, soudés, solidaires et privilégiés.

    L’émission se terminait à 5:00 avec quelques rediffusions d’émissions diurnes, un dernier invité unique et surtout je ne sais plus trop quand dans la nuit, des histoires étranges et très France profonde créées et narrées par Serge lui-même, des histoires qui se passaient en Tarn et Saône, département imaginaire ayant quelque chose de ces territoires centraux aux vastes plaines et petits bourgs sans âme. Le récit était agrémenté de quelques accords de guitare (joués en direct ?) évoquant un peu les étendues arides du far west.

    Serge Levaillant faisait de la radio humaine, chaleureuse et toujours avec beaucoup d’humilité. Je lui tire mon chapeau et lui souhaite de poursuivre sa carrière dans le même état d’esprit.

    Loïc LT

  • pétition contre la réforme des rythmes scolaires

    Attention événement : j’ai décidé de relayer une pétition lancée par un syndicat d’enseignants de gauche (le SNUipp-FSU). Il s’agit de dire non à la réforme des rythmes scolaires.

    J’ai toujours été opposé à cette usine à gaz dont seuls les socialistes peuvent avoir l’idée. Au nom du soi disant rythme chronobiologique de l’enfant, on décide de leur enlever la grasse matinée du mercredi matin...pour quoi en contrepartie, des journée d’école qui finissent plus tôt et qui se prolongent par une prise en charge diverse et variée par les communes, pendant moins d’une heure d’activité d’éveils. Au bout du compte, la journée de l’enfant n’est pas raccourcie et en plus il a de l’école le mercredi.

    Tour cela n’a ni queue ni tête, coûte cher aux petites communes et perturbe les enfants à qui on demande de changer de cadre pour finir la journée. C’est insensé ! Je n’arrive par à comprendre qu’un seul homme à savoir, Vincent Peillon, ait réussi tout seul à imposer une réforme aussi absurde sans que personne ne dise rien ou trop peu.

    Ma deuxième fille est en CE2 et n’est pas concernée cette année puisque comme les ¾ des communes, Camors a décidé, à juste titre,  de mettre en place cette déformation des rythmes scolaires à la rentrée 2014. Mais ensuite donc, logiquement si ça tient toujours, elle va devoir s’y plier.

    Mais je me demandais un truc :que se passerait-il si une commune refusait de s’y plier ? Il y avait bien avant cette ‘refondation’ (c’est comme ça qu’ils appellent ça en plus...vraiment n’importe quoi) des communes qui avaient des dérogations pour avoir le droit à des rythmes différents que le rythme officiel. Je transmettrais bien cette question avant la prochaine réunion du conseil municipal. Tout le monde serait gagnant : l’enfant déjà et avant tout, les enseignants (qui n’ont pas envie de bosser le mercredi, on les comprend), les parents (qui n’auront pas à supporter des enfants fatigués et énervés le soir) et les finances de la commune.

    Voilà pour ça.

    Sinon, je n’aime pas trop parler des faits divers mais j’ai une grosse pensée pour la petite Fiona. On a tous été choqué par cette affaire...je ne m’habitue jamais à l’idée que des êtres humains, des parents envers leurs enfants encore pire, puissent arriver à ce niveau d’horreur. Cela m’a d’autant choqué que sur la  photo que l’on voit sur la page facebook de sa mère, je trouve qu’elle a le même air canaille que Chloé au même âge.

    Loïc LT

  • CR249 : le sermon sur la chute de Rome - Jérôme Ferrari

    41UB8p0SLDL._AA278_PIkin4,BottomRight,-65,22_AA300_SH20_OU08_.jpgLe voici enfin le roman qui me réconcilie avec la littérature en cette année 2013, jalonnée de beaucoup de déceptions, je dois dire. J’aurais pu lire le sermon sur la route de Rome plus tôt mais les contraintes financières étant ce qu’elles sont, j’ai attendu sa sortie en poche (sur liseuse puisque la nouveauté technique qui date de pas très longtemps je pense, c’est que lorsqu’un roman sort en poche, sa version numérique est moins chère également, même si trop chère encore puisque du même prix que le livre-papier, voire plus, je ne sais plus).

    Je m’égare vers des considérations techniques, c’est mon inconscient qui travaille car j’ai peur de parler de ce roman. Il me dépasse, il est trop fort pour moi et je suis trop petit pour lui. Mais ne nous rabaissons pas. L’enchantement littéraire est accessible à tous.

    Le sermon sur la chute de Rome est un livre ambitieux mais quand même très accessible, je tiens à rassurer ceux que le titre rebuterait. Car en même temps qu’il dégage une certaine puissance, ce titre fait peur, on croit qu’on va lire un sermon sur la chute de Rome. Poouah, mais non, le sermon en question, écrit par Saint-Augustin n'apparaît de temps en temps que pour illustrer la vie très contemporaine de plusieurs générations d’une famille corse touchée par les coups du sort. Mathieu, arrière arrière petit-fils de ses arrières arrières grands parents suspend de brillantes études en philosophie à Paris et rentre au village corse de ses origines afin de reprendre un bar en compagnie de son ami d’enfance Libero. Le duo embauche de jolies filles, un guitariste chanteur et le troquet revit.

    Là est ma petite déception concernant ce roman. J’avais lu lors de sa sortie que ce bar devait pour Mathieu et Libero devenir un havre de paix, et se transformer en ‘meilleur des mondes possibles’, selon les concepts posés par Leibniz et un autre philosophe dont je ne sais plus le nom. Mais tout cela est faux ! le bar est un lieu glamour, les serveuses sont aguicheuses (dont la fameuse Annie qui a ‘la curieuse habitude d’accueillir chaque représentant du sexe masculin qui poussait la porte du bar d’une caresse, furtive mais appuyée, sur les couilles). Ce bar est tout sauf un café-philo. Ce doit être un malentendu. Mais ce n’est pas grave.

    Donc, le bar fonctionne à merveille, les vieux habitués cohabitent avec les jeunes, les couples se roulent des pelles et les serveuses qui logent toutes les quatre à l’étage font le bonheur de tout le monde. Mais cela ne peut pas durer, des tensions apparaissent, Libero devient de plus en plus tendu et autoritaire.

    Mathieu se réjouissait que la stabilité de cet équilibre n'ait finalement pas été menacée, il ne sentait pas les subtiles vibrations du sol sur lequel courait un réseau de fissures denses comme la toile d'une araignée, il ne percevait pas la réticence craintive avec laquelle les filles s'approchaient désormais de Libero

    ...

    Six mois plus tard,sans qu'il se fut aperçu de quoi que ce soit, l'Empire n'existait plus. Est-ce ainsi que meurent les Empires, sans même qu'un frémissement se fasse entendre?

    La chute du bar et de l’empire entrent en résonance. Les phrases toutes aussi belles et envoûtantes les unes que les autres se succèdent. Parallèlement au  destin de ce bar, l'auteur nous embarque parfois à la découverte des vies de personnages secondaires, avec toujours ce même recul et sous l'angle historico-psychanalytique (pardon pour le néologisme). C’est trahir ce roman que de le commenter tant il se suffit à lui-même. Alors pour finir, je laisse une nouvelle fois la parole à l’auteur :

    Virginie n'avait jamais rien fait dans sa vie qui pût s'apparenter, même de loin, à un travail, elle avait toujours exploré le domaine infini de l'inaction et de la nonchalance et elle semblait bien décidée à aller jusqu'au bout de sa vocation.

    lecture : septembre 2013

    Acte Sud. kindle, 208 pages

    sortie: août 2012

    note :4.5/5

     

     

  • l'insoutenable noirceur du nigra

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    J'ai remarqué que le nigra ne s'apprécie vraiment qu'en gros plan. Quand on regarde le bosquet de loin, on ne distingue pas le noir...et encore moins en ce moment je ne sais quels insectes très méchants ont fait leur nid à leurs pieds. Il ne vaut mieux pas s'approcher. J'ai personnellement subi plusieurs attaques terribles et lors de la dernière, ils m'ont poursuivi jusqu'au garage à l'intérieur duquel je me suis foutu à poil tant les piqûres me faisaient mal notamment l'une sur la nuque où un dernier insecte continuait à s'agripper. J'ai eu vraiment peur. Le nid est toujours là, je vois les insectes voler autour, j'ai essayé un insecticide à longue portée mais ils n'ont pas bronché. Au dernières nouvelles, on songe à asperger le nid d'eau bouillante.

    Tout ça pour dire que les nigra sont beaux, surtout à la fin de l'été où les cannes vertes ont fini leurs mutations. 

  • désaccords majeurs

    Jusqu’en 2005, j’ai toujours voté à gauche (sauf au second tour des élections présidentielles évidemment) et puis en 2006, lors de l’affaire du cpe, j’ai eu comme une révélation. Le basculement s’est fait en quelques minutes. Je m’en souviens très bien, j’étais chez moi et je surfais sur les autoroutes de l’information et je parcourais des forums de discussion où  les débats étaient houleux entre pour et anti cpe. Et puis, j’ai eu un déclic. Je me suis dis que franchement je n’avais rien à voir avec tous ces gens qui s’opposaient violemment à un projet aussi anodin que le cpe, qui n’aurait rien changé au problème du chômage des jeunes sans doute, ou si peu mais qui valait le coût d’être tenté. Mais mon basculement brutal et inattendu était avant tout d’ordre philosophique. Je m’étais pas rendu compte toutes ces années en tant que gauchiste aveuglé qu’en fait, qu’au fond de moi j’étais plutôt favorable à une société où le risque et la précarité sont de vigueur. Parallèlement, la personnalité de Nicolas Sarkozy me fascinait. Et donc a commencé une période un peu naïve où je suis même devenu militant ump (mais juste virtuel, je n’ai participé à aucune réunion).

    Pour moi, l’économie étant le nerf de le guerre, j’acceptais le fait d’être en total désaccord avec l’ump sur les sujets sociétaux, de sécurité ou à propos de l’immigration.

    Aujourd’hui, rien n’a vraiment changé mais je suis quand même en désaccord profond avec certains des dirigeants de ce parti et surtout avec les 70% de sympathisants : entre le PS et le FN au second tour, je vote pour le candidat PS, avec enthousiasme presque. Je ne comprends pas, je suis consterné même qu’un type comme Fillon, pourtant jusque là plutôt modéré et surtout réputé pour être attaché aux valeurs de la république ait pu tenir ce genre de propos. Le PS mène une mauvaise politique certes (il ne fait quasiment rien en fait, à part communiquer) mais ce n’est pas un parti sectaire. Donc sur ce point, désaccord total et définitif. J’attends de voir concrètement ce qui va se passer lors des municipales en cas de second tour ps-fn  (ça ne risque pas d’arriver dans ma commune solidement ancrée à gauche et où le fn ne dépasse pas les 10%).

    Désaccord aussi sur le mariage gay. J’étais pour, je l’ai déjà dit ici. Je ne conçois pas qu’on puisse être contre or la plupart des dirigeants de l’ump étaient contre.

    Par ailleurs, l’ump m’a foutu la honte, incapable qu’elle est d’organiser une élection interne sans que ça se termine en batailles de chiffonniers, avec soupçons de trucage, de bourrages d’urne etc.

    Donc, voilà, ce que j’aimerais c’est un parti de droite résolument moderne sur les sujets de société et prônant un libéralisme maîtrisé, un parti de droite pour qui impôt n’est pas un gros mot...'qui paie ses dettes s’enrichit', c’est vrai mais je dirais aussi ‘qui paie ses impôts s’enrichit’. J’en ai un peu marre que lorsqu’on parle d’impôt c’est toujours sous l’angle de la contrainte et comme quoi,c’est injuste, ça coûte cher etc. L’impôt est la force d’une société, c’est ce qui permet à la collectivité d’avancer et de gommer les inégalités générées par la libéralisme (qui n’est pas un gros mot non plus, c'est la seule façon pour l’économie de fonctionner dans ce monde globalisé).

    J’aime beaucoup Angela Merkel (même si je ne connais pas vraiment ses opinions) mais c’est surtout la démocratie allemande qui est un exemple. Les deux gros partis se respectent et il leur arrive même de gouverner ensemble. Il me semble par ailleurs que les allemands  perdent moins leur temps avec les extrêmes qu’on entend trop en France par rapport à ce qu’ils apportent au débat. Je ne fais pas de distinction entre l’extrême gauche et l’extrême droite comme certains le font. Il m’arrive de parcourir des forums trotskistes et je peux vous dire que ces mecs sont fous.

    Je m’éloigne du sujet ? Je m’en fous. C’est le retour de la littérature !

    Rangez-vous derrière moi ! Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce !

    Loïc LT

  • CR248 : les cabines de bain - Monique Lange

    les-cabines-de-bain-monique.jpgC'est le retour de la littérature !

    Une jeune contribuable parisienne sortant d’une maladie et dont le vague à l’âme flirte avec la dépression se fait prescrire par son toubib un séjour à Roscoff en Bretagne. L'auteur ne précise pas si ce séjour est remboursé par la sécu ce qui serait scandaleux, encore que peut-être pas trop dans les années 80 (mais ne paie-t-on pas aujourd’hui les dérives de jadis). Elle séjourne à l’hôtel des Arcades (qui existe en vrai, voir  ci-dessous). La dame est perturbée car plus habituée à l’Europe du Sud, la Méditerranée et le sable chaud. Elle voudrait écrire un roman dans le genre introspectif dans lequel elle évoquerait certaines choses  de sa vie chaotique. Lors de ce séjour pendant lequel elle rencontre sur la plage  un vieux monsieur décharné ressemblant à Clémenceau (qui lui prête sa cabine de bain pour qu’elle puisse se changer  avant de se baigner), elle fait le point sur sa vie, ressasse de vieux souvenirs, des escapades en Espagne et  regrette de ne plus voir sa fille. Et puis finalement, elle tombe dans les bras de Clémenceau et après l’avoir saoulé au muscadet  l’invite dans son lit...mais le vieux bonhomme ne peut pas, ne peut plus mais ce n’est pas grave ‘sa fin, c’était d’être contre quelqu’un, c’était d’être contre lui’. Et puis, elle est heureuse car avec Roscoff (dont les habitants se nomment des roscovites), ça se passe mieux aussi.

    La jeune femme a apprivoisé Roscoff ou plutôt c’est Roscoff qui l’a apprivoisée. Elle se promène dans le village qu’elle connaît par cœur aujourd’hui mais son coeur n’est plus lourd. Elle est comme envahie par une légère gaieté comme parfois on est envahi par une légère tristesse...’

    C’est un roman trop facile à lire (aujourd'hui, trop et très ont le même sens si j'ai bien compris), un roman comme les auteurs français en écrivirent beaucoup : style épuré, phrases courtes, tout dans l’introspection et le ressenti. Sur le fond, je n’ai pas été agacé par les clichés hors du commun sur la Bretagne.

    Ce roman que j’ai acheté au hasard dans une brocante à au moins le mérite d’avoir été lu ce qui me permet de remettre la littérature sur le devant de la scène dans ce blog pluridisciplinaire qui vit sa vie tranquillement au gré de l’inspiration et des humeurs de son taulier qui voit sereinement l’automne poindre le bout de son nez. Car je ne chéris jamais tant que la saison qui suit.

    L’automne. Notre barque élevée dans les brumes immobiles tourne vers le port de la misère, la cité énorme au ciel taché de feu et de boue. Ah ! les haillons pourris, le pain trempé de pluie, l’ivresse, les mille amours qui m’ont crucifié ! (A.Rimbaud)

    lecture : septembre 2013

    Gallimard, nrf, 140 pages

    note : 2/5


    Hôtel des Arcades (Roscoff)


     

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    Vendredi soir en novembre. Attablés à une table donnant sur une mer déchaînée, l'on goûte de délicieux mets. Demain, on se lèvera tard et un petit déjeuner copieux nous attendra dans la grande salle silencieuse aux lumières tamisées. Ensuite, on déambulera dans la ville, on regardera les bateaux quitter et rentrer au port. On discutera avec des indigènes. Le temps sera suspendu pour un weekend au bien nommé hôtel des Arcades.


    Loïc LT

  • 'la peau dure' : Daho en état de grâce

    C'est agaçant quand on débarque sur un blog de devoir couper ses enceintes pour éviter d'entendre la musique que le blogueur impose. Perso je déteste ça !

    Mais bon, là, c'est Daho, 'Monsieur Daho' comme on dit souvent par respect pour le bonhomme. Alors, forcément, pour une fois,  on ne coupe pas le son ! Surtout que ce titre-là, qui vient de sortir aujourd'hui est une tuerie. Ah ce que c'est bon les jours de sortie quand on découvre, réécoute sans fin jusqu'au bout de la nuit le nouveau titre de son chanteur préféré. Naïveté et enthousiasme de l'adolescent !...ça me rappelle l'album dangerous de Michael Jackson que ma sœur m'avait ramené d'une promenade à Lorient et que j'avais dévoré des jours durant. Le recul des années m'informe que off the wall, thriller et bad lui étaient largement supérieurs, mais bon, dangerous a ceci de particulier que je l'ai acheté dès sa sortie puisque pour off the wall et thriller j'étais trop petit et pas fan et pour bad, ba je savais pas comment faire pour acheter une k7 !

    Ce riff de guitare électrique en intro  donne le ton, n'est-il pas ? Parfait pour un début de concert. 

    Bien sûr, je connais tes plaies, tes blessures, cyanure, tes souvenirs ont la peau dure, fêlures, à chacun son chemin, chacun ses déchirures mais je les ressens comme toi....

    ...

    C'est magnifique.


  • compte rendu d'une course

    Une semaine après mon mariage qui fut célébré en petites pompes ( mais avec des souliers qui me serraient -) mais qui reste pour moi un souvenir inoubliable malgré le trac (je ne supporte pas d'être au centre des attentions), le temps était venu d'éliminer les toxines et c'était au semi-marathon Auray-Vannes de remplir ce rôle. J'ai un très mauvais souvenir de cette course courue une fois en 2009 à une époque où j'avais un niveau plutôt correct. J'avais beaucoup souffert car j'avais mal géré ma course. Décision est prise pour cette fois de ne pas partir trop vite et de suivre le meneur d'allures à 2H. Mais une fois de plus au départ, je me suis laissé emporter par mon enthousiasme et par l'euphorie de voir 5000 coureurs sur la ligne de départ. Trouvant que l'allure à 2h00 était trop lente, je me reporte sur le meneur d'allure 1h50 que j'arrive à suivre et même à tenir à distance les 10 premiers kilomètres...c'est à ce moment que des putains de crampes sont apparues et qu'il m'a fallu courir avec le frein à main. Le meneur à 1h50 m'a doublé lors d'un ravitaillement et je ne l'ai jamais revu. Ma fin de course fut un chemin de croix avec quelques moments de répit dans les grandes descentes. Je finis en 1h53, ce qui au fond n'est pas si mal compte tenu du peu de préparation.

    Le problème de ce semi-marathon mythique (pour les bretons en tout cas -) est qu'il se situe début septembre et que je ne m'entraîne pas trop au mois d'août, mois des fortes chaleurs et des barbecues trop arrosées. Mais l'année prochaine, je vais faire un effort...enfin je dis ça maintenant, là mais le moment venu, ce sera une autre paire de manches. 

     

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  • le désespoir de l'olivier

    IMGP1392.JPGLe printemps dernier, je prélevai dans le jardin de mon père une touffe de physalis (qu'on appelle aussi amour en cage) mais comme elle était mélangée avec un iris, je ne savais pas trop ce que j'avais pris ...et puis donc, comme de fait, il y avait bien  de l'amour dans l'air et en cette fin d'été lumineuse et chaude, les fleurs ont laissé place aux fameuses lanternes, unique intérêt de cette plante vivace qui me rappelle tant de souvenirs d'enfance, de rentrées scolaires et de jeux innocents. Mais pour l'instant, de lanterne, je n'en ai que deux. Alors, je vais enlever les iris (ou sont-ce des lys, je confonds toujours ces plantes quelconques) et ne laisser dans ce pot que du physalis. 

    Ah ba tiens, voilà qu'en fouillant dans mes archives, je retrouve une photo des fleurs de..lys ou d'iris qui cohabite avec le physalis dans ce pot aux folles expérimentations :

     

    11072013J (22).JPG

    C'est fou comme je ne profite jamais vraiment de mon jardin ! Je ne me souviens pas avoir vu ces fleurs !

    Il me faut maintenant vous faire part du désarroi de l'olivier que j'ai planté il y a 3 semaines et qui depuis a perdu beaucoup de feuilles. Mon beau-père, pépiniériste et contribuable de ses états n'a eu d'autre choix que de le débarrasser de ses dernières feuilles et de quelques grosses branches, bref de le foutre à poil...

    jardin, olivier, physalis, été