mot de l'éditeur : En fréquentant les cinémas miteux de Los Angeles, Jonathan Gates découvre l'oeuvre fascinante de Max Castle. Jeune prodige, celui-ci a tourné quelques films avant de tomber dans l'oubli. L'élucidation des mystères qui entourent la vie et l'oeuvre de Castle va devenir une véritable obsession pour Gates. A l'issue de sa quête, qui va le mener des sommets de l'industrie cinématographique jusqu'au coeur des sociétés secrètes, où plane l'ombre des cathares, il apprendra l'incroyable vérité sur ce maître des illusions que fut Max Castle et mettra au jour un étonnant complot.
La Conspiration des ténèbres est un grand thriller historique et métaphysique, d'une intelligence et d'une érudition peu communes.
Un roman qui fait date et qui sera bientôt adapté pour le cinéma par le metteur en scène Darren Aronofsky (Pi, Requiem for a Dream) et le scénariste Jim Uhls (Fight Club).
- Emmenez ce livre le matin sur la plage et sachez que vous n'irez pas déjeuner, certainement pas dîner non plus. La Conspiration des ténèbres est hypnotique. On a du mal à s'en relever. -
(Washington Post)
mon avis : Je n'ai pas grand chose à dire de plus que la quatrième de couverture. Dire peut-être que Théodore Roszak réussit le tour de force de tenir le lecteur en haleine..par une simple enquête universitaire, c'est à dire que dans ce thriller bien que le verbe prime sur l'action, de multiples rebondissements jalonnent le récit. Et puis, c'est dans les cent dernière pages, alors qu'enfin il se passe quelque chose de "concret" que j'ai commencé presque à trouver ça long (je dois admettre aussi que j'avais espéré un ultime rebondissement dans les dernières pages..qui n'est pas venu).
Dire aussi que finalement l'auteur a pris le soin de laisser une porte ouverte puisque finalement la fin du roman ne répond pas à toutes les réponses et notamment à celle que je n'ai cessé de me poser : Clare est-elle une orpheline et est-ce elle qui a manigancé tout le jeu de pistes auquel a dû se soumettre Jonathan Gates ?
Et puis dire aussi que sans doute aucun autre roman ne nous en apprend autant sur le cinéma, sur ses techniques, son industrie, son histoire, ses réalisateurs. C'est une véritable déclaration d'amour à cet art, qui donne envie de se revisionner de vieux films.
Les grincheux diront qu'il s'agit d'un roman de plus sur l'ésotérisme et les templiers, thèmes chers à des écrivains gros vendeurs. Ce à quoi on peut répondre que ce roman a été écrit au début des années 90 et qu'à cette date c'était un roman plutôt précurseur en la matière. Et puis ici, c'est tellement bien écrit et documenté qu'on excuse tout.
Par ailleurs, une autre traduction est sortie récemment chez le même éditeur. Pour qui, pourquoi, je l'ignore, cette traduction réalisée par Edith Ochs me semblant irréprochable.
un autre avis ici
roman, paru en 1991
le livre de poche, 824 pages
lecture du 21/01 au 29/01/2010
note : 4.5/5