Quand j'étais petit, tous les mercredis, il y avait dans le Ouest-France une page entière dédiée aux enfants intitulée 'chic c'est mercredi' (plus intéressante que la rubrique 'où sont nos navires ?' qui m'intriguait). C'était ludique et coloré à l'image du mercredi. C'était chouette le mercredi. Et nos parents nous disaient qu'en leur temps, c'était le jeudi qu'il n'y avait pas d'école.
C'était chouette le mercredi. En plus, c'était le jour où je recevais Perlin Pinpin, puis ensuite Fripounet. On bricolait, on jouait beaucoup dehors (car le mercredi il faisait souvent beau) et puis on regardait Tom Sawyer ou Maya l'abeille à la télévision.
Aujourd'hui, je revis ce mercredi sans école avec me filles. Le mardi soir, quand elles rentrent, elles n'ont pas de devoirs à faire, elles peuvent enfin respirer, prendre le temps...elles trainent le soir...sans la menace du coucher à 9:00. On peut enfin discuter tous les quatre. La vie quoi. Le mercredi matin, quand je pars au boulot, elles ne sont pas encore levées...et le mercredi se déroule pour elles comme il se déroula pour moi. Jour de loisirs et de jeux dans la joie et le cocon familial.
Mais on veut leur supprimer ce jour chômé en les faisant bosser le matin...et il parait que c'est pour leur bien. Des 'chronobiologistes' l'affirment. Pourtant, cette coupure en milieu de semaine me semble essentielle. Obliger l'enfant à se lever 5 jours sur 7 à 7 heures, 6 heures pour certains, c'est trop.
Bon et ba je trouve ça dommage.
Ma fille de 10 ans n'a pas d'école jeudi car son instit fait grêve. Je ne sais pas la raison mais je pense que c'est un mouvement contre cette réforme. Ah et puis tiens, pour une fois que je soutiens une grêve d'enseignants, ça valait bien une petite note.
Loïc LT.

C'est un cadeau de noël. Parait-il que je l'avais mis sur ma liste. Je ne m'en souviens plus. Peut-être que j'avais été subjugué par le titre..le vase où meurt cette verveine (extrait d'un poème de Sully Pruhomme).
Je me suis imposé la règle de rédiger un compte rendu après chaque lecture...quel qu'il soit. Alors, rédigeons celui de ce polar lu il y a un mois ou deux et dont je ne garde qu'un lointain souvenir. Le premier sentiment après l'avoir terminé était la fierté..fierté de l'avoir terminé déjà et fierté aussi de l'avoir compris..dans l'ensemble. Car lire Chandler n'est pas simple. Il y a un an ou deux, je m'étais cassé les dents au bout de quelques pages devant le grand sommeil, son bouquin le plus connu. Le style de Chandler est déroutant car il utlise un américain très familier (genre Léo Malet en France), ne s'embarrasse pas avec les explications et laisse à l'auteur le soin de démêler l'écheveau savamment constitué.