Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • hommage à Georges Staquet

    Je viens de lire deux nouvelles de Balzac : la maison du chat-qui-pelote et le bal de Sceaux. Ce faisant, il me reste 98.7% de la Comédie Humaine à lire m'informe ma kindle. Je ne suis pas au bout de mes peines. Mais bon, je n'irai pas plus loin. Je voulais juste avoir la confirmation de ce que je me doutais concernant Honoré. Pas trop ma tasse de thé. Et puis peut-être aussi ai-je trop mangé à ce ratelier-là, je veux dire le XIXème siècle.

    Concernant Balzac, ma déception ne vient pas de sa plume, riche et emphatique mais de ce regard un peu trop extérieur qu'il porte sur les événements qu'il raconte. On dirait qu'il résume plus qu'il n'écrit. Les situations concrètes sont rares. Il ne fait 'que' relater avec brio de son trône lointain des histoires mettant en scène des humains de toutes sortes (mais avant tout quand même d'une certaine classe sociale). Peut-être me trompe-je par rapport au si peu que j'ai lu  (il faut rajouter le Père Goriot aussi) mais qu'importe, le manque d'enthousiasme l'emporte sur l'envie de continuer.

    Il y a bien César Birotteau (cité dans le Bal de Sceaux) dont j'aimerais un peu connaître les affres. César Birroteau oui. Parce que c'est quoi cette histoire des quatre coups de la cinquième symphonie qui frappait dans sa pauvre tête dont parle Ferdinand à son espèce de beau-frère qui ne comprend pas non plus mais qui de toute façon ne va pas tarder à disparaître ? L'ex beau-frère en question est interprété par Georges Staquet. Il est décécé le 03 janvier 2011. Je tenais à lui rendre hommage. 

    vlcsnap-228060.png

  • Bretagne pittoresque

    Mis à part une étroite frange littorale (et encore pas tout), globalement la Bretagne est laide...et je le réalise encore plus à  chaque fois que je quitte ma région. Les agriculteurs en particulier manquent de goût pour aménager leurs exploitations, mais les habitants aussi. Les bourgs bretons sont complètement dépareillés. Il n'y a aucune harmonie, aucun cachet. Tout le monde se fout de tout. 

    Des touristes viennent quand même. Comme les étés sont souvent pourris et que les températures plafonnent à 21°, la plupart repart amer jurant qu'on ne les reprendra plus. Ils reviennent de temps en temps quand même. La Bretagne est un excellent second choix et puis c'est moins cher que le sud. 

    En hiver, les enfants ne peuvent pas profiter des joies de la neige, et pour cause, il ne neige presque jamais. Par contre, il tombe un crachin désagréable, les routes sont dégueulasses à cause des tracteurs. Les bords de route ne sont pas très entretenus, les fossés sont bouchés.

    L'agriculture intensive a tout dénaturé. Les champs sont immensément moches et ternes, les porcheries puent et polluent. Les poulets sont élevés en batteries dans des poulaillers en fibro. 

    Les villes (dont les centres peuvent avoir un certain cachet, je veux bien l'admettre) sont cernées par des zones artisanales et commerciales sans âme comme on en trouve partout en France, c'est vrai, mais je ne sais pas pourquoi en Bretagne, elles sont pires. 

    Voilà, c'est dit. Il fallait que ce soit dit. Les idées reçues doivent être combattues ! 

    08122012.JPG

    bretagne

    IMGP0857.JPG