Le drame à la love parade m’a profondément choqué avant tout évidemment du fait du nombre de morts...ces 21 jeunes morts alors qu’ils étaient venus pour faire la fête, danser etc. C’est dramatique.
Et puis aussi, parce que dans nos sociétés occidentales où le principe de précaution prévaut sur les libertés, on devine que ce drame va encore donner des motifs aux autorités d’interdire ou de dégoûter les organisateurs d’organiser quoi que ce soit.
Mais je pense que la musique techno est vraiment un mouvement de fond et qu’elle seule peut réunir autant de gens pour danser et s’éclater sur son rythme binaire irréstible et implacable.
Personnellement, je participe beaucoup moins à ce genre de soirées mais j’aime toujours autant cette musique. Rien n’a changé de ce côté-là. Je lui trouve quelque chose de métaphysique et elle seule me remue les tripes et me donne l’envie de danser.
Ce titre, par exemple, je l’écoute quasiment tous les jours depuis 3ans sans m’en lasser.
Paul Nizon est un écrivain suisse de langue allemande, ce en quoi il a tout à fait sa place dans cette série.
Permettez que je mette un peu de couleur dans les caractères..et du bleu comme le ciel breton sans interruption depuis le début des vacances (et même bien avant).
Le cycle allemand continue vaille que vaille et que coûte que coûte. J’avoue que j’y prends goût (à tel point que j'ai l'intention de prolonger l'aventure germanique).
Un ancien gardien de but devenu monteur dans une usine disjoncte suite à ce qu’il croit être son licenciement. Son comportement devient étrange et il erre dans la ville s’étonnant de tout. Il en arrive à tuer une caissière de cinéma et il fuit la ville pour se réfugier dans un village du sud de l’Allemagne (ou peut-être de l'Autriche) espérant y retrouver une ancienne amie. Dans le village, Bloch continue à débloquer. L’étau se resserre autour de lui mais il ne s’en inquiète pas outre mesure. Il revient en ville et assiste à un match de foot au cours duquel le gardien arrête un pénalty. Le roman s’arrête sur ce fait de jeu.
Franz Biberkopf est un type un peu naïf, un peu crapule et un brin alcoolique. Il sort juste d’une prison des environs de Berlin et Il s’adonne à de petits métiers plus ou moins honnêtes. Il traine souvent aux alentours de Alexanderplatz, un quartier populaire où gravitent pas mal de gens un peu louches (petits bandits, racaille, souteneurs).
le 30 janvier 1945, le paquebot
déluge porte bien son nom. Il ne cesse quasiment pas de pleuvoir tout le long de ce roman de Karen Duve dont l’action se situe quelque part dans une zone marécageuse peu habitée à l’est de l’Allemagne. Léon Ulbricht, un petit écrivain de Hambourg vient d’y acheter une maison passablement délabrée où il espère trouver l’inspiration nécessaire à l’écriture d’une biographie qu’un type un peu louche lui a commandé (moyennant une coquette petite somme). Il emménage avec sa compagne Martina et ne tarde pas à faire connaissance de ses deux étranges voisines : deux soeurs hideuses dont l’une, énorme, se promène parfois toute nue dans le jardin de Léon.