Permettez que je mette un peu de couleur dans les caractères..et du bleu comme le ciel breton sans interruption depuis le début des vacances (et même bien avant).
Même si le bleu n’est sans doute pas la couleur symbolisant le mieux la Roumanie au temps de Ceaucescu. Car c’est de ce temps-là qu’il est question dans la convocation, le dernier roman de Herta Muller, écrivain inconnue de tous jusque ce qu’elle devient prix nobel de littérature en 2009.
La narratrice se rend en tramway à une nième convocation pour un interrogatoire où elle doit s’expliquer sur une tentative de sortie du territoire (via de petits mots laissés dans des poches de pantalon destinés à l'exportation). Pendant ce déplacement, elle ressasse de vieux souvenirs de jeunesse et de sa vie sentimentale compliquée.
Mais il est à peine question du motif de la convocation.
J’ai trouvé le tout brouillon, bancal, banal (le coup du voyage pendant lequel on repense à sa vie, c’est un classique de la littérature mais aujourd’hui ça fait un peu daté) et je n’ai pas réussi à m’intéresser à la vie de cette femme et aurais aimé en savoir plus sur son côté révolutionnaire, sur la dictature elle-même (encore que, a-t-on encore quelque chose à apprendre sur la terreur rêgnant à cette époque ? ).
roman (Allemagne), paru en 2001
traduit par Claire de Oliveira
éditions Métailié, 208 pages
lecture du 17.07 au 19.07.2010
note : 1.5/5