Il n'y a pas de raison pour que ce blog soit le seul endroit où je n'ai pas fait part de mon énervement consécutif aux soucis que je rencontre pour télécharger les podcasts de France Culture. Il se trouve que jusqu'il y a quelques jours, je croyais être le seul...loin du bourg, mauvais opérateur télécom, mauvais paramétrage, itunes mal installé etc. Mais France Culture au eu, par l'intermédiaire de sa reponsable de communication la bonne idée de créer un blog sur son site où les auditeurs peuvent faire part de ce dont ils ont envie. Ce qui m'a permis de découvrir que tout le monde, de Paris à Biarritz a les mêmes soucis : téléchargements très lents et coupures intempestives. C'est bien simple, pour être sûr de choper un podcast, il faut obligatoirement être devant son écran (pour pouvoir relancer) et ce, entre minuit et 7 heures du mat (puisqu'en dehors de cet intervalle, ce n'est pas la peine d'essayer).
Il convient de signaler que le problème est le même pour toutes les stations de radio-france. Caroline Cesbron, responsable de la com chez FC a fait remonter l'info. C'est bien. (mais j'espère quand même qu'elle n'a rien appris au service concerné qui a bien dû constater les choses depuis longtemps, ne serait-ce que par les plaintes d'auditeurs). Première réponse : le problème serait dû à la saturation des serveurs aux heures de pointe.
Soit. Pourquoi pas. On va prendre son mal en patience..mais en attendant, il serait plus sérieux de la part de France Culture, France Inter et comparses d'arrêter de régulièrement faire de la pub pour leur service de podcast sur leurs sites respectifs, voire même de carrément expliquer une fois pour toute en première page qu'ils sont conscients des problèmes...Parce que là, tel que c'est présenté, ce n'est ni plus ni moins que de la mauvaise fois.
Je me faisais la réflexion que quelque part, à radio-france, ils ne sont peut-être pas si pressés de régler ces problèmes. Car quelque part, l'idée que certains auditeurs accros puissent télécharger et stocker TOUT doit quand même un peu les agacer..Mais il faut savoir ce qu'on veut.
Mais si le prix à payer pour un service de podcast performant était, justement, un prix à payer (genre 5€ par mois), je dis 'pourquoi pas'. Au regard de la richesse des programmes, je ne trouve pas ça scandaleux...d'autant quand même qu'il s'agit pour l'auditeur de pouvoir posséder en numérique tout l'historique d'une radio aussi riche en programme que France Culture.
Daniel Darc me disait vaguement quelque chose, quelque chose comme le membre d'un groupe français des années 80 qui chantait 'cherchez le garçon', titre sur lequel on dansait au diamant vert en se bousculant..Pas plus que ça. Mais depuis hier, après avoir lu l'article de Télérama qui lui est consacré, quand je pense à lui, je pense à 'bêtise', 'connerie', voire 'racisme'...car c'est bien de racisme -politique- dont il est question.
Je n'ai jamais trop accroché à Stéphane Mallarmé. Jusque-là, je trouvais sa poésie trop hermétique, difficile et surtout pas très agréable à lire, ce dernier point étant important puisque je peux aimer un poème agréable à lire même si je ne le comprends pas. Il y a des quatrains entiers du bateau ivre de Rimbaud dont on ne comprend rien mais qui sont d'une splendeur sans égal.
Vous savez ma fascination pour l'univers des traders. Je n'y peux rien, c'est comme ça. J'avais deux ou trois réflexions à faire sur le cas Kerviel :
Ce livre traînait dans ma PAL depuis pas mal de temps et il était toujours devancé par une autre lecture plus urgente. Mais là, ça y est, ce fut fastidieux mais je l'ai terminé. Mon impression à chaud est mitigée. Mi figue mi raisin. Avec le recul peut-être..il y a des livres qui sur le coup m'ont laissé de marbre mais qui se bonifient avec le temps qui passe qui me sépare de la lecture. (et d'autres, le contraire). A son actif, je dirais que ce roman a une vraie valeur documentaire pour qui veut s'imprégner de l'atmosphère et des pratiques du New-York friqué des années 80 (le héros principal, Russell, est éditeur dans une grosse maison d'édition et sa femme, Corrine est courtière en bourse). A son passif, je dirais que quand même, le style narratif est parfois un peu poussif (ou est-ce la traduction qui est moyenne...). Dans le genre, on préférera Auster. Il y a quand même des passages très poignants lorsqu'il est question des problèmes de drogue de Jeff, (l'ami du couple vedette), sa descente aux enfers, sa cure de désintox et les moments précédents sa mort (du sida). Sinon, on découvre sans surprise un milieu de l'édition perverti où règne la cupidité et le faux-semblant, un monde des finances impitoyable comme il se doit et les hauts et les bas de notre couple de jet-setters aussi beaux et sûrs d'eux l'un que l'autre. Au final, ça fait une histoire banale sur fond d'années Reagan, de sida émergent et de krack boursier d'octobre 87 (mais juste effleuré).
J'ai déjà parlé de Valérie Leulliot et comme je fais ce que je veux ici, j'ai envie d'en reparler. Je ne cesse en ce moment d'écouter son album Caldeira sorti en février 2007. Bizarrement ce n'est que tout à l'heure en rentrant du boulot que j'ai fait pour la première fois attention aux paroles de mon homme blessé, chanson que je zappais systématiquement jusque là pour je ne sais quelles raisons...Les paroles de cette chanson sont de Miossec, ce qui est surprenant. Je ne connais pas ce Miossec mais si je dis que c'est surprenant c'est parce qu'il me paraissait assez évident à la première écoute que ce texte n'ait put être écrit que par une femme qui s'adresse à son homme et qui s'en veut de ne pas l'avoir vu sombrer. Ce texte me touche particulièrement. La chair de poule.
Les essais de Milan Kundera sont aussi limpides et épurés que ses romans et le rideau (que je feuillette plus que je ne lis depuis tout à l'heure) n'échappe pas au constat. Milan Kundera élabore tout à un tas de concepts et théories (le kitsch par exemple) complexes et pourtant, à le lire, on a le sentiment que tout est simple et évident. Chaque phrase est un diamant, chaque pensée une illumination.