J'ai décidé de réorienter la "politique éditoriale" de ce blog. Je veux en effet ne plus me disperser et m'en tenir qu'à quelques sujets qui sont la littérature, le recensement des cabines (qui ne sera que provisoire hélas), l'écriture personnelle sur des sujets anodins (comme les choses par exemple) et puis laisser une petite place à la poésie. Je continue à suivre de près la politique et à m'occuper de mon jardin mais sur ces deux points, je préfère utiliser Facebook qui offre plus de visibilité et d'échanges (d'ailleurs, comme je mets un lien sur Facebook de toutes mes notes postées ici, je note qu'il y a plus de commentaires là-bas qu'ici) . A la limite, pour la littérature, je pourrais aussi m'en tenir à Babelio qui est un réseau social de lecteurs bien goupillé mais
j'aime ce blog, son histoire et le fait qu'il soit personnalisable. Les blogs sont en perte de vitesse, c'est un fait, les gens préfèrent que les infos leur tombent dessus (comme sur Facebook) plutôt que de faire l'effort d'aller sur tel ou tel blog, ce qui est compréhensible. Facebook est un outil formidable, mondial où j'arrive à rentrer en contact avec des gens qui ont les mêmes lubies que moi, des lubies que je pensais être le seul à avoir. Facebook est souvent critiqué et pourtant des gens de tous bords politiques l'utilisent. Les anti-systèmes l'utilisent, les zadistes, les fascistes, les bolcheviques, les poujadistes, les pharisiens, les teufeurs, les djihadistes, les chosistes, les lecteurs de Claude Simon, les fagotiers, l'Eglise, les citadins, les campagnards, les écolos... Les gouvernements l'utilisent aussi. Tout le monde est sur Facebook. Je discutais avec un collègue qui a 19 ans et il me disait qu'il ne connaissait aucun ami qui ne soit pas sur le réseau créé par Marc Zuckerberg. Ne pas être sur Facebook, c'est comme dire "je n'utiliserai pas la seule route qui peut me mener à Trémargat".
C'est comme ça. Il faut vivre avec son temps. Dans quelques années, on évoquera les blogs comme les livres en papier.
Loïc LT, 22 05 2016