Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

daniel darc

  • la musique de la vie (8) - tombés pour daho

    1a8b3cf26b4d3d91bbedaa0378074f0d.jpgJe viens de faire un tour rapide de cette compil de reprise spécial daho et le seul truc qui m'a botté est le titre chanté par Daniel Darc (tiens tiens). Il s'agit de les promesses, une chanson de Daho qui j'aime particulièrement, bien que sonnant très 80'S. Et bien, Darc arrive à lui donner une nouvelle dimension avec de jolies trouvailles sonores et une batterie bien dosée et très obsédante. J'avais déjà pu constater le talent du type à l'écoute de son dernier single (j'irai au paradis) titre qui procure une vraie bouffée d'oxygène. Et puis ensuite, en fouillant dans son 'back catalogue' (à force de fréquenter des forums branchés, c'est fou ce que j'enrichis mon vocabulaire -)), je m'aperçois que c'est lui qui chantait je me rappelle, je me souviens titre que j'écoutais beaucoup au début de ce siècle sans connaître le nom du chanteur  (je croyais en fait que c'était Doriand !). Donc voilà. Rendons à César..Darc manque sans doute de tolérance mais il semblerait qu'il soit doué de talent.

    Quant à Daho..que dire. Je n'écoute que très peu son dernier album..et quand je l'écoute, ce ne sont que trois titresa0e6bdf71fbdf84a8b32c0ac093e61fd.jpg (un merveilleux été, la vie continuera, cap falcon)..mais je m'en lasse vite. A partir de là, j'ai pris la décision de ne pas aller le voir à Rennes en mai. décision difficile tant elle semblait impensable il y a encore quelques mois...Décision confortée par le nom de la tournée : Obsession Tour, du nom du 2ème single tiré de l'invitation..que je ne supporte pas. Et que d'ailleurs, on n'entend quasiment jamais.

    Il y a quand même quelque chose à tirer de l'invitation. Ce sont les 5 reprises et notamment le sublissime Glad to be unhappy de Billie Holiday, qui me fait - et sans bien comprendre pourquoi - me rappeler certains noels au coin du feu en famille il y a très longtemps. C'était un hiver où l'on entendait à la radio  i just call ta say i love you de Steevie Wonder et un titre de Yazz, l'un de premiers groupe à faire de la house commerciale.

    Je termine tranquillement Bel-Ami de Maupassant..J'en parle très vite ici. Suite à quoi, il est possible que ma nouvelle coqueluche littéraire se nomme David Foenkinos (pour peu que me plaise son roman qui se souvient de David Foenkinos que je viens d'acheter).

    Loïc (de Maubert)

  • des jours et des gens (3) - Daniel Darc, dans Télérama

    3b01716089f56236946db9585552bb18.jpgDaniel Darc me disait vaguement quelque chose, quelque chose comme le membre d'un groupe français des années 80 qui chantait 'cherchez le garçon', titre sur lequel on dansait au diamant vert en se bousculant..Pas plus que ça. Mais depuis hier, après avoir lu l'article de Télérama qui lui est consacré, quand je pense à lui, je pense à 'bêtise', 'connerie', voire 'racisme'...car c'est bien de racisme -politique-  dont il est question.

    A la question de savoir, pour quel interprète il est prêt à écrire des textes, il répond :   "Je ne suis pas regardant, je peux écrire pour toute personne qui n'est pas de droite ",

    ça m'inspire différentes choses :

    - il dit qu'il n'est pas regardant..et prouve le contraire dans la suite de sa phrase. Je trouve ça très regardant que de choisir avec qui l'on veut travailler en fonction des opinions politiques. J'imagine un vieil ami qui l'appelle 'eh, salut Daniel, je viens de trouver une belle mélodie, est-ce que tu peux me faire un texte s'il te plait ?' réponses : euh, ça dépend, rappelle-moi, t'es de droite ou de gauche ?' Je m'imagine dans le même état d'esprit m'arrêter pour prendre un auto-stoppeur et lui dire 'avant toute chose, rassure-moi, tu n'es pas de droite ?'

    - il aurait dit "Je ne suis pas regardant, je peux écrire pour toute personne qui ne soit pas noire ni arabe", ça ne m'aurait pas plus choqué.

    - quand on se demande de quel côté est le politiquement correct dans ce pays, on a plus ou moins la réponse dans ce type d'article. Je n'ose imaginer la levée de bouclier si un compositeur à qui on aurait posé la même question avait répondu : "Je ne suis pas regardant, je peux écrire pour toute personne qui n'est pas de gauche ».

    Mais là, tout est normal et ça se passe dans Télérama. Et Daniel Darc se sent proche de tous les artistes-drogués de la planète (Pete Doherty..). Par ailleurs, il dit que que le matin "La première idée qui me vient, c'est de me jeter par la fenêtre, mais chaque jour je me rappelle que j'habite au rez-de-chaussée. »

    conclusion : On ne tire pas sur une ambulance. Mais bon, on écrit quand même une note pour dire ce qu'on pense. Et tout ça en faisant abstraction de ses propres opinions politiques. Car je croyais les artistes de son genre un peu plus ouverts et tolérants. Il prouve qu'il est tout le contraire.

    Loïc, 23h21