J’ai emprunté ce bouquin à une collègue, un peu comme ça (parce que quand je vois un bouquin trainer quelque part, j’ai souvent envie de le lire). A la base pourtant, ce livre ne me tentait pas du tout. Et puis , il est bon de lire des succès littéraires pour savoir ce qui plait aux gens.
Donc voilà. Juliet, une écrivain anglaise fait par hasard la connaissance d’un cercle littéraire basé sur l’île de Guernesey qui s’intitule le Cercle littéraire des amateurs de tourtes aux épluchures de patates ( titre qui se veut original...alors qu’il est ridicule et pompeux). Elle noue une relation épistolaire avec plusieurs membres du cercle et très vite, tous deviennent ses amis et elle les rejoint sur l'île. Sur place, il s’avère que tout le monde est gentil et généreux...c’est le pays des bisounours (mais il y a quand même une méchante...elle est médisante, tellement mauvaise qu’on n’y croit pas)..en plus, pendant la guerre (l’action se situe juste après la guerre), plusieurs de ces îliens ont eu un comportement exemplaire, ils ont sauvé des vies et tout et tout. Et puis, évidemment, Juliet tombe amoureuse de l’un d’entre eux.
J’ai trouvé ce roman épistolaire cul cul la praline, dégoulinant de bons sentiments...en plus, contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre, il est peu question de littérature. Concernant le style, les lettres sont toutes écrites sur le même ton (mais c'est souvent le défaut des romans épistolaires). J’aurais tendance à dire que c’est avant tout un roman de filles mais ce ne serait pas gentil pour les filles (ceci étant, il fait l’unanimité parmi les blogueuses littéraires..mais sont-elles représentatives ce qu’aiment lire les femmes en général, je ne crois pas). J’ai pensé aussi que c’était du Anna Gavalda made in Great Britain..mais en moins bien (Anna Gavalda est moins pudibonte).
Les fans de Jane Austen et de Ségolène Royal seront servis..les autres, passez votre chemin.
Ah ah ah ! je suis le méchant de la blogosphère littéraire !
lecture du 30.05 au 02.06.2011
Nil editions, 391 pages, année 2008
traduit de l’angliais par Aline Azoulay (année 2009)
note : 1/5
à suivre : la délicatesse, David Foenkinos
llt, 19:18
Lire sur la route faisait partie de mes résolutions pour cette année 2011. On me l’avait offert à Noel dans cette édition originale et définitive parue l’année dernière et sous-titrée le rouleau original, parce que soit-disant Jack Kerouac l’aurait écrit sur un rouleau de papier de téléscripteur, et...“d’un jet” dit la légende...
Dalva, la narratrice est une américaine plutôt jolie et disposant dans ses veines d’un peu de sang indien. Elle est originaire du Nebraska où ses parents possèdent un ranch construit au XIXème siècle par Northridge, leur ancêtre yankee, (qui de par son union avec une indienne allait métisser toute sa descendance). Dalva raconte son enfance, les drames ayant affectées sa famille...et sa rencontre avec Duane, un indien pour qui elle a un coup de foudre...elle tombe enceinte mais trop jeune, on lui enlève son enfant. Elle n’aura de cesse de vouloir le retrouver.
Si le seigneur des porcheries se situe dans la droite lignée des grands-romans fleuves américains (dans lequels on peut lire une histoire contrairement à une grosse partie de la production française), il reste cependant un roman singulier, qui en fait d’ailleurs pour beaucoup un roman culte...singulier de par son thème et l’environnement dans lequel se situe l’action..le style, lui, traduction oblige est plutôt banal même si Tristan Egolf a glissé dans son texte quelques expressions étranges pour désigner des groupes humains (citrons, trolls, rats de rivière..)
Le narrateur de ce célèbre roman (dont l’action se situe dans les années quarante ou cinquante, c’est pas très important) s’appelle Holden Caulfied, un adolescent issu de la petite bourgoisie new-yorkaise. Il vient d’être viré de son collège pour manque de résultats et tout. Alors comme il n’est pas pressé de rentrer chez lui l’annoncer à ses parents, il erre dans la ville, d’hôtels en hôtels, de bars en discothèques en passant par Central Park et cherche à renouer avec de vieilles connaissances et tout..ce faisant, il nous fait le récit de son enfance, de ses amours, de ses années d'étude
présentation de l’éditeur :
présentation de l'éditeur : Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la guerre de sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Sykes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un noir enchaîné. Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente-cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé. Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente-cinq ans, mais lorsque Dave est face au squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend que la guerre de sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence. Ce roman aux accents faulkneriens est l'un des plus beaux de James Lee Burke. Dans la brume électrique a été porté à l'écran par Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones dans le rôle de Dave Robicheaux.

mot de l'éditeur : En fréquentant les cinémas miteux de Los Angeles, Jonathan Gates découvre l'oeuvre fascinante de Max Castle. Jeune prodige, celui-ci a tourné quelques films avant de tomber dans l'oubli. L'élucidation des mystères qui entourent la vie et l'oeuvre de Castle va devenir une véritable obsession pour Gates. A l'issue de sa quête, qui va le mener des sommets de l'industrie cinématographique jusqu'au coeur des sociétés secrètes, où plane l'ombre des cathares, il apprendra l'incroyable vérité sur ce maître des illusions que fut Max Castle et mettra au jour un étonnant complot.