J’ai emprunté ce bouquin à une collègue, un peu comme ça (parce que quand je vois un bouquin trainer quelque part, j’ai souvent envie de le lire). A la base pourtant, ce livre ne me tentait pas du tout. Et puis , il est bon de lire des succès littéraires pour savoir ce qui plait aux gens.
Donc voilà. Juliet, une écrivain anglaise fait par hasard la connaissance d’un cercle littéraire basé sur l’île de Guernesey qui s’intitule le Cercle littéraire des amateurs de tourtes aux épluchures de patates ( titre qui se veut original...alors qu’il est ridicule et pompeux). Elle noue une relation épistolaire avec plusieurs membres du cercle et très vite, tous deviennent ses amis et elle les rejoint sur l'île. Sur place, il s’avère que tout le monde est gentil et généreux...c’est le pays des bisounours (mais il y a quand même une méchante...elle est médisante, tellement mauvaise qu’on n’y croit pas)..en plus, pendant la guerre (l’action se situe juste après la guerre), plusieurs de ces îliens ont eu un comportement exemplaire, ils ont sauvé des vies et tout et tout. Et puis, évidemment, Juliet tombe amoureuse de l’un d’entre eux.
J’ai trouvé ce roman épistolaire cul cul la praline, dégoulinant de bons sentiments...en plus, contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre, il est peu question de littérature. Concernant le style, les lettres sont toutes écrites sur le même ton (mais c'est souvent le défaut des romans épistolaires). J’aurais tendance à dire que c’est avant tout un roman de filles mais ce ne serait pas gentil pour les filles (ceci étant, il fait l’unanimité parmi les blogueuses littéraires..mais sont-elles représentatives ce qu’aiment lire les femmes en général, je ne crois pas). J’ai pensé aussi que c’était du Anna Gavalda made in Great Britain..mais en moins bien (Anna Gavalda est moins pudibonte).
Les fans de Jane Austen et de Ségolène Royal seront servis..les autres, passez votre chemin.
Ah ah ah ! je suis le méchant de la blogosphère littéraire !
lecture du 30.05 au 02.06.2011
Nil editions, 391 pages, année 2008
traduit de l’angliais par Aline Azoulay (année 2009)
note : 1/5
à suivre : la délicatesse, David Foenkinos
llt, 19:18
Commentaires
Ce qui m'avait frappé dans ce roman avant que je ne l'abandonne rapidement, c'est qu'il était franchement mal écrit (ou traduit). Vite abandonné...
Ah, depuis le temps que je veux en parler sur mon blog, et j'ai toujours autre chose à faire... Je suis d'accord avec toi (pour une fois!) c'est un peu cul cul la praline, et, à première vue, on croit être chez les bisounours. Mais je ne suis pas non plus d'accord avec toi (pour changer !) : ce roman est l'occasion d'évoquer une page méconnue de l'histoire de la seconde guerre mondiale, celle des habitants de ce bout de terre perdu et oublié, tellement perdu que personne ne s'y est intéressé. Pourtant, ils ont soufferts, d'autant plus qu'ils étaient isolés. Les passages évoquant les restrictions alimentaires sont certainement exacts. Et sur une île, pas question de marché noir ou de ravitaillement en zone libre !
J'ai donc particulièrement apprécié ce livre, en dépit, je te l'accorde volontiers, de la guimauve qui le recouvre. Je l'ai même lu deux fois d'affilée ! (mais bon, je suis une fille... ;-) )
Au fait (bien que cela n'est rien à voir avec le sujet), j'aime bien ta nouvelle bannière, elle a qq chose d'un tableau d'E. Hopper.
Je peux concevoir qu'on puisse aimer ce livre..mais le lire deux fois d'affilée, ça dépasse mon entendement.
La bannière, c'est du Stephen Shore, un photographe que j'adore.