présentation de l’éditeur : Au début du XVIIIe siècle en Islande, l'envoyé du roi de Danemark vient se saisir de la vieille cloche de Thingvellir, symbole national de l'indépendance islandaise, pour en faire des canons. Dans un geste de révolte qui est celui de tout un peuple, il est assassiné par un pauvre paysan déjà condamné à mort pour le vol d'une corde.
Publiée entre 1943 et 1946, à un moment où la question de l'indépendance se posait avec une acuité particulière, La Cloche d'Islande demeure l'œuvre maîtresse de Laxness, prix Nobel de littérature en 1955. 
mon avis : lorsque j’ai commencé à chercher quels romans allaient faire partie de cette suite islandaise estivale (chaque été et ce depuis l’été dernier, j’effectue un voyage littéraire dans un pays étranger), Halldor Laxness s’est très vite imposé, lui qui fut prix nobel de littérature et qui reste l’écrivain le plus connu de ce pays de 320.000 habitants qu’est l’Islande (soit deux fois moins que le Morbihan -et qui connait ne serait-ce qu’un écrivain morbihannais ?-).
J’ai donc lu ce pavé de plus de 500 pages et je dois dire que mon sentiment est mitigé. S’il est indéniable qu’il permet de se saisir de  l’histoire de l’Islande dans son ensemble, le récit est dans l’ensemble très rébarbatif, voire même kafkaeien, tant le processus judiciaire dont il est question ne semble avoir de fin. Dans quelques années, je garderai de ce roman le souvenir de tractations en coulisses, entre évêques, gouverneurs et autres émissaires afin de statuer sur le sort d’un pauvre paysan....pendant que le peuple se meurt dans la boue et dans l’alcool...Mais peut-être me rappelerai-je également, que dans cette Islande monarchique et féodale, la justice n’était pas aussi expéditive que l’on pourrait le penser. 
C’est un roman assez complexe qui demande une lecture attentive. La longueur des noms propres n’arrange rien ! La cloche d’Islande était la lecture-défi de cette suite islandaise. 
Lire ici l’avis d’une blogueuse. 
lecture du 15.07 au 23.07.2011
GF Flammarion, 508 pages
traduction : Régis Boyer (1991), parution : 1946
note : 3/5
à suivre : le cheval soleil, Steinunn Sigurðardóttir

Halldor Laxness
 Je suis tombé sur ce livre en balayant les rayonnages d’une librairie à l’affût de noms d’auteurs finissant par “son” ou bien comportant des ó ou des á...et je ne me suis pas posé plus de questions...
Je suis tombé sur ce livre en balayant les rayonnages d’une librairie à l’affût de noms d’auteurs finissant par “son” ou bien comportant des ó ou des á...et je ne me suis pas posé plus de questions... Restant sur une déception (le grand sommeil de Raymond Chandler que je n’ai pas réussi à finir), il me fallait une valeur sûre, un auteur dont je savais qu’il ne pourrait me décevoir et Patrick Modiano s’est imposé à moi.
Restant sur une déception (le grand sommeil de Raymond Chandler que je n’ai pas réussi à finir), il me fallait une valeur sûre, un auteur dont je savais qu’il ne pourrait me décevoir et Patrick Modiano s’est imposé à moi.  Nathalie, femme brillante et belle est cadre dans une multinationale. Elle perd subitement son mari François, avec qui elle formait un couple fusionnel et se convainc qu’elle ne tombera plus jamais amoureuse. Trouvant refuge dans le travail, elle doit repousser les avances de son patron, Charles ainsi que celles d’autres garçons que sa nouvelle situation rend entreprenants. Pourtant, sans trop y croire au départ, elle succombe lentement au charme de Markus, un type pas beau,  transparent , gauche et timide dont tout le monde se fout (une sorte de Mr Spitzweg en quelque sorte)...
Nathalie, femme brillante et belle est cadre dans une multinationale. Elle perd subitement son mari François, avec qui elle formait un couple fusionnel et se convainc qu’elle ne tombera plus jamais amoureuse. Trouvant refuge dans le travail, elle doit repousser les avances de son patron, Charles ainsi que celles d’autres garçons que sa nouvelle situation rend entreprenants. Pourtant, sans trop y croire au départ, elle succombe lentement au charme de Markus, un type pas beau,  transparent , gauche et timide dont tout le monde se fout (une sorte de Mr Spitzweg en quelque sorte)... J’ai emprunté ce bouquin à une collègue, un peu comme ça (parce que quand je vois un bouquin trainer quelque part, j’ai souvent envie de le lire). A la base pourtant, ce livre ne me tentait pas du tout.  Et puis , il est bon de lire des succès littéraires pour savoir ce qui plait aux gens.
J’ai emprunté ce bouquin à une collègue, un peu comme ça (parce que quand je vois un bouquin trainer quelque part, j’ai souvent envie de le lire). A la base pourtant, ce livre ne me tentait pas du tout.  Et puis , il est bon de lire des succès littéraires pour savoir ce qui plait aux gens.  Lire sur la route faisait partie de mes résolutions pour cette année 2011. On me l’avait offert à Noel dans cette édition originale et définitive parue l’année dernière et sous-titrée le rouleau original, parce que soit-disant Jack Kerouac l’aurait écrit sur un rouleau de papier de téléscripteur, et...“d’un jet” dit la légende...
Lire sur la route faisait partie de mes résolutions pour cette année 2011. On me l’avait offert à Noel dans cette édition originale et définitive parue l’année dernière et sous-titrée le rouleau original, parce que soit-disant Jack Kerouac l’aurait écrit sur un rouleau de papier de téléscripteur, et...“d’un jet” dit la légende... Dalva, la narratrice est une américaine plutôt jolie et disposant dans ses veines d’un peu de sang indien. Elle est originaire du Nebraska où ses parents possèdent un ranch construit au XIXème siècle par Northridge, leur ancêtre yankee, (qui de par son union avec une indienne allait métisser toute sa descendance). Dalva raconte son enfance, les drames ayant affectées sa famille...et sa rencontre avec Duane, un indien pour qui elle a un coup de foudre...elle tombe enceinte mais trop jeune, on lui enlève son enfant. Elle n’aura de cesse de vouloir le retrouver.
Dalva, la narratrice est une américaine plutôt jolie et disposant dans ses veines d’un peu de sang indien. Elle est originaire du Nebraska où ses parents possèdent un ranch construit au XIXème siècle par Northridge, leur ancêtre yankee, (qui de par son union avec une indienne allait métisser toute sa descendance). Dalva raconte son enfance, les drames ayant affectées sa famille...et sa rencontre avec Duane, un indien pour qui elle a un coup de foudre...elle tombe enceinte mais trop jeune, on lui enlève son enfant. Elle n’aura de cesse de vouloir le retrouver. Richard Taylor vit à Londres avec sa femme et leur petite fille. Il est trentenaire, brillant, beau gosse et travaille à la BBC. Il disparait du jour au lendemain. On le retrouve alors fréquentant le milieu homo, errant de villes en villes, dépressif et alcoolique.
Richard Taylor vit à Londres avec sa femme et leur petite fille. Il est trentenaire, brillant, beau gosse et travaille à la BBC. Il disparait du jour au lendemain. On le retrouve alors fréquentant le milieu homo, errant de villes en villes, dépressif et alcoolique.  Mathieu Delerue, un petit bourgeois trentenaire et prof de philo vaguement existentialiste engrosse par accident Marcelle, une femme qui reste allongée toutes ses journées (l’auteur n’explique pas pourquoi). Sans vraiment demander son avis à Marcelle, il décide qu’elle doit avorter et se met en quête de la somme nécessaire à ce genre d’opération. On le suit alors dans ses pérégrinations dans le Paris-bohème de l’époque (l’action se situe à la fin des années 30), dans les caves où l’on danse toute la journée et les bars de la rive-gauche. Mathieu a du mal à mettre en pratique ses idéaux et ses amis, avec qui il discute beaucoup politique et moralité, n’ont de cesse de lui reprocher son ambivalence. Comme de fait, ce Mathieu est énervant.
Mathieu Delerue, un petit bourgeois trentenaire et prof de philo vaguement existentialiste engrosse par accident Marcelle, une femme qui reste allongée toutes ses journées (l’auteur n’explique pas pourquoi). Sans vraiment demander son avis à Marcelle, il décide qu’elle doit avorter et se met en quête de la somme nécessaire à ce genre d’opération. On le suit alors dans ses pérégrinations dans le Paris-bohème de l’époque (l’action se situe à la fin des années 30), dans les caves où l’on danse toute la journée et les bars de la rive-gauche. Mathieu a du mal à mettre en pratique ses idéaux et ses amis, avec qui il discute beaucoup politique et moralité, n’ont de cesse de lui reprocher son ambivalence. Comme de fait, ce Mathieu est énervant.