Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

littérature - Page 10

  • CR201 : biffures - Michel Leiris

    27022011 (31).JPGDire l’indicible, l’intime, l’inavouable, l’anecdotique...voici l’ambition de Michel Leiris dans cette autobiographie, tome 1 d’un ensemble intitulé la règle de jeu qui en compte 4...l’auteur revient sur ses années d’enfance en tentant de dire une partie ce qui a pu lui passer par la tête de sensations, de jeux de mots, d’associations...j’ai donc lu ces biffures comme l’on parcourt les dédales d’une brocante...c’est à dire un bric à brac sans queue ni tête, avec du bon et du moins bon et puis parfois..niché entre deux bibelots, un trésor, une phrase qui fait mouche, un sentiment qui nous parle.  
    Michel Leiris, parvient en agglomérant de la sorte et avec style,  des anecdotes et des impressions somme toute banales à constituer une oeuvre, ce qui, ne devait pas être évident pour lui à la base. C’est donc avec enthousiasme pas débordant mais presque que je prolongerai l’expérience avec fourbis, le tome 2..mais dans quelques mois car les auteurs comme Leiris se consomment avec modération..pour plus de délectation.
    En attendant, extrait (p201):
    “Le travail c’est la liberté”, “Qui paie ses dettes s’enrichit”, vains axiomes qui voudraient travestir d’ennuyeuses corvées en moyens d’affranchissement ou d’acquisition positive. Je n’ai jamais beaucoup cru à cela, même quand j’étais enfant et que je ne mettais guère en question ce que les gens plus âgés me disaient. Je pense, il est vrai, que ces maximes ne m’étaient proposées qu’avec bien peu de conviction et qu’elles n’affleuraient dans la conversation qu’à la manière de ces dictons qu’on cite plutôt mécaniquement, sans y ajouter trop de foi, voire même avec quelque ironie et les mettant entre guillemets comme des vérités qui n’ont d’autre garantie que d’être traditionnelles et devant lesquelles, si paradoxales soient-elles, il faut bien s’incliner (ou feindre de s’incliner) sans se hasarder à les discuter, puisqu’elles émanent de la sagesse des nations.

    lecture du  13.02 au 26.02.2011
    Gallimard (l’imaginaire), 302  pages
    note : 4/5
    à suivre, Franck, Anne Savelli

  • CR200 : il avait plu tout le dimanche - Philippe Delerm

    compte rendu de lectire,littérature,littérature française,roman,livre,cultureIl avait plu tout le dimanche a l’honneur d’être le 200ème llivre commenté sur l’espèce de blog...(à défaut d’être le 200ème  lu puisque je l’ai lu avant asiles de fous). Il y est question d’un type qui s’intitule Arnold Spitzweg..et type est bien le mot qui le définit le mieux, car Monsieur Spitzweg est avant tout un type..il est de ceux qu’on croise sans les voir, qui ne font pas de bruit, qui entrent et qui sortent par la petite porte.
    Il est arrivé à Paris il y a trente ans après son succès à l’examen des postes. Il s’est trouvé un logement dans le XVIII (un deux-pièces). Il vit seul et n’a de contact sociaux qu’avec un ou deux collègues avec qui il lui arrive de déjeuner à midi. Il n’a pas de passion, pas trop de libido, il va dans quelques musées pour faire comme tout le monde. Il trouve son bonheur à essayer de vivre comme un parisien.
    Bien qu’il vive seul, il ne se laisse pas aller. extrait :


    ...Il met le couvert. C’est un rite, une exigence - peut-être une façon de se respecter. Il se refuse même à installer sa table ronde en face du téléviseur, à poser le journal à côté de son assiette. Il tire un peu la table vers la fenêtre de la salle à manger. Quand il fait beau, il ouvre la porte-fenêtre qui donne sur le square Carpeaux. Une rumeur monte - accélération des moteurs dans la montée à sens unique, cris d’enfants.
    Monsieur Spitzweg ne pose pas la casserole au début du repas. Il prend d’abord son entrée, puis se relève pour aller chercher le plat de résistance à la cuisine. Même chose pour les fruits. Après le café, il fume un cigarillo, rêvasse, le regard perdu juste au-dessus des arbres, les jambes allongées vers la fenêtre. Il peut bien s’accorder quelques minutes avant d’aller faire la vaisselle.


    Alors que moi, quand je suis tout seul, je mange le nez dans le frigo en commençant par le dessert. ..Mais quand même, j’ai de la sympathie pour Monsieur Spitzweg...et un vrai coup de coeur pour ce petit roman, signé Delerm Père ( et j’aime beaucoup ce que fait Vincent aussi..surtout les deux derniers albums).

    lecture le 06.02.2011
    folio n°3309, 117 pages
    note : 4.5/5
    à suivre : biffures, Michel Leiris

  • CR199 - asiles de fous - Régis Jauffret

    281652.jpgprésentation de l’éditeur : " Vous avez dû trouver cette famille étrange, mais plus encore que les histoires d'amour, toutes les familles sont des asiles de fous.” Dans Asiles de fous, Régis Jauffret décline à travers une banale histoire de rupture son thème majeur : l'exploration de la folie ordinaire. Névroses domestiques, dérèglements psychiques au quotidien, rien n'en sort indemne, ni le couple, ni l'amour, encore moins la famille. Une réflexion cynique et burlesque, portée par une écriture tendue, minutieuse et puissamment expressionniste.

    mon avis : c’est mon premier Jauffret et c’est une petite déception..l’idée selon laquelle “toute les familles sont des asiles de fous” est pourtant sans doute un peu vraie mais dans ce roman,  c’est exagéré et tous les membres de la famille sont vraiment fous, et surtout ont le même niveau de folie et ce niveau est très élevé. C’est très trash mais pas dérangeant car ce n’est pas crédible du tout. Bon, mais comme dirait l’autre, admettons...contentons-nous de la valeur littéraire...qui hélas ici est banale..et les romans polyphoniques (puisque différents narrateurs -chaque membre de la famille- se succèdent) finissent par me lasser....
    Mais je suis persuadé que Régis Jauffret a écrit de meilleurs romans. C’est pourquoi, je “reviendrai vers lui” (comme on dit maintenant dans les bureaux pour faire bien) sans doute avec microfictions qui m’attend depuis pas mal de temps. Quant à Asiles de fous il  n’existe déjà plus. En fin d’après-midi, je l’ai découpé en petits morceaux et je les ai incorporé discrètement dans la gâteau que ma femme était en train de préparer. Ce soir, en le mangeant, une de mes filles m’a dit qu’elle  trouvait qu'il avait un goût un peu pâteux. J’ai rigolé et puis après je lui ai foutu une claque. Faut pas m'emmerder le dimanche.

    lecture du 07.02 au 13.02.2011
    folio n°4496, 252 pages
    note : 1.5/5

  • CR197 : les loups - Guy Mazeline

    Imgp1081.jpgJe suis fier d’en avoir terminé avec les loups, parce que l’affaire était loin d’être gagnée au début et parce que les gens qui l’ont lu doivent se compter sur les doigts d’une main..Globalement, je dirais que c’est bien moins pire que ce que j’attendais. Le tout est un peu vieille France et guindé, le style emprunté mais il suffit de se prêter au jeu et ma foi, une fois qu’on est rentré dans l’histoire, et bien, on se laisse embarquer et il n’y a aucune raison de ne pas aller jusqu’au bout..
    Quant au résumé que je n’ai pas terminé..et bien sachez que ça finit plutôt mal..les deux êtres les plus attachants se suicident (Maximilien Jobourg et Valérie). La moralité de cette histoire est qu'un  héritage ça se respecte, que ça demande  quand même un peu d'efforts.. ce que ce doux rêveur de Max n'a pas voulu  fournir...conséquence, il se fait manger par des loups...et que les loups ne sont pas forécément ceux qu'on croit...

    roman , paru en 1932

    nrf Gallimard, 622 pages

    lecture du 13/01 au 29/01/ 2011

    note : 3/5

  • les loups, jour après jour, page 207 à 351

    Alors que Marie-Jeanne Jobourg  ignore toujours tout ce qui se trame autour d’elle, la famille Jobourg fait l’objet de tensions de plus en plus fortes. Suite à une dispute avec son père, Genevieve quite la maison une nuit pour aller dormir chez son amant Gilbet  Saint-Rémon...quant à Benoit, l’un des trois fils Jobourg, il se tire en Angleterre avec une danseuse de cabaret. Pendant ce temps, Maximilien continue de cacher et de voir sa fille, Valérie au nez et à la barbe de Marie-Jeanne, qui, comme les cocus sera la dernière à ne pas savoir ce qui se passe dans son dos. Georges Peige, le gendre,  banquier de son état, qui a fini par connaître le fin mot de l’histoire exerce une sorte de chantage sur son beau-père et l’oblige à tout remettre à plat son portefeuille d’actions, ce qui provoque le courroux du notaire des Jobourg qui pense que c’est du grand n’importe quoi. Didier, l’ainé des trois frères reste stoïque devant tous ces événements...et en attendant de réaliser son rêve, c’est à dire de prendre la mer, il se promène dans la ville et parfois en compagnie d’Elisabeth, la fille ainée des Durban, dont il n’est pas amoureux..ce dont doute Marie-Jeanne qui, en rentrant de ses courses, rencontre par hasard le couple marchant bras dessus bras dessous. MJ, qui est contre cette union se dépêche d’aller averti Jenny Durban, qui, elle, est plus cool et ne semble pas se formaliser..

    mon avis : j’ai atteint un rythme de croisière qui me permet d’envisager une fin de lecture plus tôt que prévu..comme je l’écrivais précédemment, et je le confirme ici, le roman se laisse lire gentiment et le style un peu précieux de Guy Mazeline n’est pas déplaisant..ce n'est pas barbant et je ne connais pas d'auteurs français contemporains qui seraient capables d'en faire autant...

     

    094[amolenuvolette.it]1900 1910 seeberger photographes le havre, paquebot dans le port steamer in the port .jpg

     

  • les loups, jour après jour, page 108 à 206

    Maximilien Jobourg  est finalement rentré chez lui à 2 heures du matin après avoir relogé Valérie chez l’une de ses anciennes domestiques...Marie-Jeanne essaie de savoir ce qu’il foutu de sa journée mais Maximilien ne dit mot. C’est le mot pour l’auteur de nous envoyer dans le passé. On apprend comment Maximilien s’est entiché de Marie-Jeanne, une brocantière pas fière et comment il s’est rapidement rendu compte qu’il s’ennuyait avec elle. Peu après son mariage, Maximilien fait la connaissance de Pauline d’Oenedry, une fille cultivée, fréquentant Virginie Jobourg, la mère Jobourg..ils se plaisent et font un enfant..mais Pauline doit partir en Nouvelle-Calédonie où son fiancé, un benêt,  a l’intention de s’affairer.
    Retour dans le présent. Les Durban organisent une soirée à l’occasion des 20ans d’Elisabeth, l’une de leurs filles. Les Jobourg sont de la partie et les commérages vont bon train. Maximilien n’est pas dans son assiette...les fils Jobourg festoient...le calme (relatif) avant la tempête ?

    mon avis : j’ai lu ces cent pages en ce dimanche après-midi...et surprise, je commence à me laisser charmer par l’histoire...et le style aussi, qui me fait de plus en plus penser à celui d’Emile Zola...en un peu plus maniéré....surtout dans les pages consacrées à la réception chez les Durban..cette façon de narrer la soirée en nous faisant passer de petits en petits groupes, et cette manière de dévoiler les impressions des convives...un moment  je me suis cru dans Pot-Bouille ou La Curée...
    Je n’irais pas jusque dire que j’adore ce roman .mais j’admets que je ne le déteste plus...et que je commence à comprendre pourquoi il a plu au Jury du Goncourt en cette fameuse année de 1932 où il coiffa sur le fil voyage au bout de la nuit de Céline (Céline, l’un des plus grands..et qu’on ne célèbrera donc jamais...dommage mais en fait qu’importe...)

  • les loups, jour après jour, page 61 à 107

    Je me suis trompé avant-hier : les Jobourg ont eu 5 enfants, Didier, Vincent, Benoit, Genevieve et..Blanche...Lors de ces deux atroces journées de lecture, le lecteur courageux que je suis a fait connaissance avec les deux soeurs Jobourg. Genevieve a 23 ans, vit chez ses parents et elle voit en secret un certain Gilbert Saint-Rémon, banquier de son état...Lors de leur premier rendez-vous nocturne, le long de la digue, le couple se fait surprendre par une commère qui se dépêche de faire envoyer une lettre anonyme à ses parents. C’est la mère Jobourg qui prend connaissance de la chose puisque son mari, Maximilien n’est toujours pas rentré de son étrange rendez-vous.
    Quant à Blanche, elle  est mariée avec Georges Peige, un type qui bosse dans l’entreprise des Jobourg (à ce que j’ai pu comprendre) . Le couple vit dans la maison Jobourg, même si Gilbert n’est pas trop bien vu des parents ni des trois frères. On le trouve un peu trop envahissant, il veut se mêler de tout.
    En dehors de Maximilien qui n’est pas encore rentré, tout le monde est au courant de la liaison de Genevieve et celle-ci fait savoir qu’elle veut épouser Gilbert, ce à quoi s’oppose Georges..non mais franchement, celui-là, de quoi je me mêle !

    mon avis : toujours aussi laborieux..cette lecture me fait mal au ventre, c’est terrible. Je ne vois rien à quoi m’accrocher..il n’y a même pas un personnage pour lequel j’ai de la sympathie..au début j’avais pensé à Genevieve..avec son côté un peu coquette et rebelle mais en fait, il s’avère que c’est une bourgeoise qui consacre ses soirées à la prière...dans cette partie quand même, peut-être ce passage a pu éveiller mon intérêt quelques secondes. En dehors du contexte, elle est sans doute difficilement compréhensible.mais en étant indulgent,  je lui trouve des accents proustiens...

    IMGP1131.JPG

  • les loups

    Je m’étais promis de lire les loups de Guy Mazeline..et bien c’est parti ! Mais c’est laborieux car ce n’est pas très intéressant...d’ailleurs, les rares critiques que j’ai pu lire ici ou sont unanimes : ce roman est repoussant au possible..mais quand même, je vais me faire violence..la littérature me donne tant de plaisir que je lui dois bien parfois quelques efforts..et puis j’ai toujours pensé que tout effort, même en matière de lecture, finit d’une façon ou d’une autre par être récompensé...des années plus tard peut-être (pour la même raison, il m'arrive de faire dix fois le tour d'un rond-point ou de laver deux fois de la vaisselle propre ou alors en tant que lecteur de relire une page que je viens de lire).
    Je réfléchissais aussi à la façon de rendre cette lecture plus agréable, plus vivante..et pourquoi pas en faisant quotidiennement sur ce blog un résumé de la partie lue...cela commence donc dès la note de suite...

    IMGP1116.JPG


  • CR196 : au bout de la digue - Charles Madézo

    CLASS03.JPGLe quidam* qui m’a offert ce livre s’est dit pressé de lire le compte rendu que je ferais de sa lecture..alors voici...mais la longueur de la note sera proportionnelle à la longueur du récit, c’est à dire courte...
    il s’agit d’un récit à la première personne d’un fils qui s’adresse à sa mère décédée pour lui dire combien elle l’a étouffé depuis le décès de son mari. Pendant les cent pages du récit, l’auteur détricote autant que faire se peut deux phrases prononcées maintes fois par sa génitrice...“je n’ai que vous. s’il vous arrive quelque chose, j’irai me jeter au bout de la digue...en posant le problème essentiellement sous l’angle de la psychanalyse...comment en est-elle arrivé à ce degré de dépendance ? Par quels méandres de l’inconscient, un vieux secret de famille (le viol de la grand-mère) peut-il détenir le clé de l’énigme...
    Mais revenons au quidam..qui m’affirma il y a quelques temps que le dernier livre qu’il avait lu était le livre de ma mère de Albert Cohen..peut-être cherche-t-il dans la littérature des réponses quant à sa relation avec sa mère..quant à moi,  j’ai perdu ma mère alors que j’avais 6 ans. Je n’ai que quelques flashs d’elle...l’une des dernières fois qu’on est allé la voir à l’hôpital avec ma soeur (de deux ans ma cadette), elle nous a offert deux petits poussins jaunes en plastique...et plus loin encore dans le passé, je m’amusais dehors avec un voisin et je vois ma mère me rejoindre pour me demander de rentrer...son visage était marqué par la douleur et la fatigue.
    La maladie nous a séparé et n’a pas laissé le temps à ma mère d’être possessive.
     
    * dans le sens : personne qu’on ne nomme pas.

    roman , paru en 1998

    liv’éditions, 100 pages

    lecture du 10/01 au 11/01/ 2011

     

  • CR195 : le seigneur des porcheries - Tristan Egolf

    seigneur-des-porcheries-Tristan-Egolf.jpgSi le seigneur des porcheries se situe dans la droite lignée des grands-romans fleuves américains (dans lequels on peut lire une histoire contrairement à une grosse partie de la production française), il reste cependant un roman singulier, qui en fait d’ailleurs pour beaucoup un roman culte...singulier de par son thème et l’environnement dans lequel se situe l’action..le style, lui, traduction oblige est plutôt banal même si Tristan Egolf a glissé dans son texte quelques expressions étranges pour désigner des groupes humains (citrons, trolls, rats de rivière..)
    J’ai eu du mal à cerner la personnalité de John Kaltenbrunner., le héros de cette histoire.et d’ailleurs, au bout des  six cent pages, on se rend compte qu’on ne sait pas grand chose de sa psychologie. et puis le personnage est paradoxal : en même temps qu’il prétend vouloir s’élever au dessus de la bêtise et de la médiocrité environnante, le fait est que lui-même est quand même rustre et bouseux dans son genre. Et à aucun moment, il n’est question de sa vie sentimentale...pas plus d’ailleurs que celles des autres personnages du roman (le seigneur des porcheries porte décidément bien son titre). Et si l’on éprouve de la sympathie pour John, c’est avant tout du fait de sa haine envers cette ville de Baker, cliché du genre de bourgades conservatrices et noyées dans l’alcool que comptent l’Amérique profonde.
    Et donc, ce qui fait la force de ce roman, et qui le rend si jubilatoire (ah, non il ne faut plus dire jubilatoire, il faut dire truculent), c’est cette vengeance ruminée, annoncée dès le départ sans qu’on en connaisse la forme..John Kaltenbrunner, humilié jusque son adolescence, invente la vengeance collective..on est tous derrière lui pour ça..car celui qui n’a pas eu ce genre d’idées envers une communauté ou un groupe humain jette la première pierre (ou le premier commentaire !).

    roman , paru en 1998

    folio n°3422, 607 pages

    lecture du 03/01 au 10/01/ 2011

    note : 4/5