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guy mazeline

  • les loups, jour après jour, page 108 à 206

    Maximilien Jobourg  est finalement rentré chez lui à 2 heures du matin après avoir relogé Valérie chez l’une de ses anciennes domestiques...Marie-Jeanne essaie de savoir ce qu’il foutu de sa journée mais Maximilien ne dit mot. C’est le mot pour l’auteur de nous envoyer dans le passé. On apprend comment Maximilien s’est entiché de Marie-Jeanne, une brocantière pas fière et comment il s’est rapidement rendu compte qu’il s’ennuyait avec elle. Peu après son mariage, Maximilien fait la connaissance de Pauline d’Oenedry, une fille cultivée, fréquentant Virginie Jobourg, la mère Jobourg..ils se plaisent et font un enfant..mais Pauline doit partir en Nouvelle-Calédonie où son fiancé, un benêt,  a l’intention de s’affairer.
    Retour dans le présent. Les Durban organisent une soirée à l’occasion des 20ans d’Elisabeth, l’une de leurs filles. Les Jobourg sont de la partie et les commérages vont bon train. Maximilien n’est pas dans son assiette...les fils Jobourg festoient...le calme (relatif) avant la tempête ?

    mon avis : j’ai lu ces cent pages en ce dimanche après-midi...et surprise, je commence à me laisser charmer par l’histoire...et le style aussi, qui me fait de plus en plus penser à celui d’Emile Zola...en un peu plus maniéré....surtout dans les pages consacrées à la réception chez les Durban..cette façon de narrer la soirée en nous faisant passer de petits en petits groupes, et cette manière de dévoiler les impressions des convives...un moment  je me suis cru dans Pot-Bouille ou La Curée...
    Je n’irais pas jusque dire que j’adore ce roman .mais j’admets que je ne le déteste plus...et que je commence à comprendre pourquoi il a plu au Jury du Goncourt en cette fameuse année de 1932 où il coiffa sur le fil voyage au bout de la nuit de Céline (Céline, l’un des plus grands..et qu’on ne célèbrera donc jamais...dommage mais en fait qu’importe...)

  • les loups, jour après jour, page 61 à 107

    Je me suis trompé avant-hier : les Jobourg ont eu 5 enfants, Didier, Vincent, Benoit, Genevieve et..Blanche...Lors de ces deux atroces journées de lecture, le lecteur courageux que je suis a fait connaissance avec les deux soeurs Jobourg. Genevieve a 23 ans, vit chez ses parents et elle voit en secret un certain Gilbert Saint-Rémon, banquier de son état...Lors de leur premier rendez-vous nocturne, le long de la digue, le couple se fait surprendre par une commère qui se dépêche de faire envoyer une lettre anonyme à ses parents. C’est la mère Jobourg qui prend connaissance de la chose puisque son mari, Maximilien n’est toujours pas rentré de son étrange rendez-vous.
    Quant à Blanche, elle  est mariée avec Georges Peige, un type qui bosse dans l’entreprise des Jobourg (à ce que j’ai pu comprendre) . Le couple vit dans la maison Jobourg, même si Gilbert n’est pas trop bien vu des parents ni des trois frères. On le trouve un peu trop envahissant, il veut se mêler de tout.
    En dehors de Maximilien qui n’est pas encore rentré, tout le monde est au courant de la liaison de Genevieve et celle-ci fait savoir qu’elle veut épouser Gilbert, ce à quoi s’oppose Georges..non mais franchement, celui-là, de quoi je me mêle !

    mon avis : toujours aussi laborieux..cette lecture me fait mal au ventre, c’est terrible. Je ne vois rien à quoi m’accrocher..il n’y a même pas un personnage pour lequel j’ai de la sympathie..au début j’avais pensé à Genevieve..avec son côté un peu coquette et rebelle mais en fait, il s’avère que c’est une bourgeoise qui consacre ses soirées à la prière...dans cette partie quand même, peut-être ce passage a pu éveiller mon intérêt quelques secondes. En dehors du contexte, elle est sans doute difficilement compréhensible.mais en étant indulgent,  je lui trouve des accents proustiens...

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  • les loups, jour après jour, page 01 à 60

    IMGP1127.JPGL’action se déroule aux alentours de la fin du XIX et se situe dans une ville portuaire normande. Le récit débute par la présentation de Maximilien Jobourg, un notable local aimant la lecture et l’oisiveté, fils de Frédéric Jobourg qui fut à la tête d’une des plus grandes entreprises de construction navales de la ville. . Il est marié à Marie-Jeanne Jobourg, une femme simple. Ensemble ils ont eu quatre enfants, Didier, Vincent et Benoit et Geneviève.
    Maximilien se fait remettre à domicile une lettre dans laquelle on lui demande de se rendre à l’hôtel Atlantique pour y rencontrer une jeune fille se nommant Valérie.
    Ensuite, on fait la connaissance de Didier, l’un des fils Jobourg. Il achète du poisson sur le port qu’il revend ensuite dans les commerces. En trainant sur le port, Didier rencontre le capitaine Durban commandant de bord du navire Châtellerault. Celui-ci l’invite à monter à bord. Didier est ravi car il rêve de voyage au long cours...”Comme il aimait cette odeur de ripolin, ces brillantes boiseries, ce petit lavabo avec l’étagère où s’insérait le carafe coiffée d’un verre ! il ne pensait plus maintenant à son poisson, à l’hôtel Atlantique..”
    Ensuite, on retourne dans l’hôtel particulier des Jobourg. Marie-Jeanne est contrariée car elle se doute que son mari lui cache quelque chose et par ailleurs, c’est un comble, elle manque d’agent de poche pour payer quelque fournisseur (car Maximilien ne lui laisse quasiment rien). C’est alors que Jenny Durban, la femme du capitaine Durban sonne. Les deux copines discutent de choses et d’autres et puis par hasard, Jenny demande à MJ ce qu’elle penserait d’un mariage entre Elisabeth, leur fille et Didier. MJ est outrée par cette idée et s’oppose.

    Ensuite, nous entrons dans l’hôtel Atlantique, une modeste maison fréquentée essentiellement par des marins et tenue par la veuve Hermeault. Maximilien Jobourg est enfermé dans une chambre en compagnie de Valérie, qu’un devine être une fille naturelle cachée. Didier arrive ensuite à l’hôtel pour y vendre son poisson. Il a maille à partir avec un client émêché mais reçoit le soutien de son père, qui, alerté par le bruit est sorti de sa chambre pour rétablir l'ordre dans la salle. Il fait ensuite rentrer son fils dans la chambre et lui présente Valérie comme une fille d’une de ses cousines germaines qui vient de mourir. Didier est sous le charme mais devine que son père lui raconte des bobards..surtout quand celui-ci, par inadvertance appelle Valérie “mon enfant”.

    Les feux de l’amour, made in Normandie!!!.
    la suite, demain peut-être pour la partie 60-100.

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  • les loups

    Je m’étais promis de lire les loups de Guy Mazeline..et bien c’est parti ! Mais c’est laborieux car ce n’est pas très intéressant...d’ailleurs, les rares critiques que j’ai pu lire ici ou sont unanimes : ce roman est repoussant au possible..mais quand même, je vais me faire violence..la littérature me donne tant de plaisir que je lui dois bien parfois quelques efforts..et puis j’ai toujours pensé que tout effort, même en matière de lecture, finit d’une façon ou d’une autre par être récompensé...des années plus tard peut-être (pour la même raison, il m'arrive de faire dix fois le tour d'un rond-point ou de laver deux fois de la vaisselle propre ou alors en tant que lecteur de relire une page que je viens de lire).
    Je réfléchissais aussi à la façon de rendre cette lecture plus agréable, plus vivante..et pourquoi pas en faisant quotidiennement sur ce blog un résumé de la partie lue...cela commence donc dès la note de suite...

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