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  • CR219 : le temps de la sorcière - Arni Thorarinsson

    tempss10.jpgComme dans le cadavre dans la voiture rouge, le roman commence par la mutation d’un type ayant des problèmes avec l’alcool dans le nord de l’Islande.  Einar, le type en question est journaliste au quotidien le journal du soir et doit donc couvrir l’actualité de la région d’Akureyri, un bled de 15.000 habitants. Il est flanqué de Joa une lesbienne avec qui il passe de bons moments et d’Asbjorn un mec avec qui il ne s’entend pas trop. Au début il s’ennuie et le lecteur aussi. Et puis un meurtre se produit et Einar mène sa propre enquête.
    L’intrigue est assez banale et cousue de fil blanc mais ce polar n’est pas inintéressant. C’est même le mieux écrit et le plus atmosphérique des trois polars de cette suite islandaise. Par contre, j’ai eu beaucoup de mal à m’y retrouver avec tous ces noms propres imprononçables, j’ai même failli me faire une fiche. Songez donc : Gunnhildur Bjargmundsdottir, Bjork Gudmunsdottir, Sigrun Thoroddsdottir, Asbjorg Sigrunardottir, Asgeir Eyvindarson, Kjartan Amarson, Runar Valgardsson sont quelques-uns des personnages principaux...et retenez ceci pour votre culture personnelle : en Islande, les noms des femmes finissent toujours par dottir (soit fille de) et celui des hommes par son (soit fils de). Le début du patronyme correspond au prénom. Ainsi par exemple, cela signifie que Gunnhildur Bjargmundsdottir est la fille d’un dénommé Bjargmund. Ce polar est par ailleurs peut-être celui qui m’a le plus appris sur la société islandaise contemporaine (ultra-libérale et corrompue).
    Le temps de la sorcière devait être le dernier roman de la suite islandaise mais on m’a prêté hypothermie de Arnaldur Indridason (fils de Indrid donc). Peut-être alors.

    lecture : 1ère quinzaine de septembre
    points P2016,  426 pages
    année de parution : 1995
    traduction par Eric Boury
    note : 3.75/5

    arni-thorarinsson-1.jpg

    Arni Thorarinsson

  • CR217 : mémoires d'Hadrien - Marguerite Yourcenar

    740939_2874013.jpgMarguerite Yourcenar trouva un jour cette phrase, dans la Correspondance de Flaubert : " Les dieux n'étant plus, et le Christ n'étant pas encore, il y a eu, de Cicéron à Marc Aurèle, un moment unique où l'homme seul a été. " Et l'auteur de Mémoires d'Hadrien ajoute : " Une grande partie de ma vie allait se passer à essayer de définir, puis à peindre, cet homme seul et d'ailleurs relié à tout. "

    Marguerite Yourcenar nous propose de retracer toute la vie de l’empereur romain Hadrien. L’écrivain imagine un long récit écrit par l’empereur au crépuscule de sa vie à l’attention de Marc-Aurèle, son jeune protégé en qui il voit un futur empereur. Nous sommes en 117 après JC, l’empire est à son apogée.
    Le résultat est édifiant. Je ne connaissais pas Yourcenar mais il ne m’a pas fallu beaucoup de pages pour être conquis par son style raffiné en même temps que fluide. C’est un plaisir de tous les instants. Dans cet exercice de haute voltige, nous faisons la connaissance d’un grand humaniste, épris de justice et de paix, sévère avec lui même, amoureux d’art, de belles choses (et de beaux hommes) et dont la vie n’aura eu qu’un but : servir le mieux qu’il soit possible le peuple romain.
    Le récit fourmille d’anecdotes et de réflexions sur le pouvoir, les religions ( Hadrien considère la religion catholique qui en est à ses balbutiements comme une secte dangereuse), l’amour, la mort.
    Mais malgré le travail de documentation important qu’on devine derrière tout ça, je n’ai jamais pu me départir du fait que le point de vue de Yourcenar est forcément très subjectif et j’ai trouvé par exemple que l’auteur prêtait à Hadrien des idées que seul le recul de l’histoire dont elle disposait pouvait avoir fait naître. Elle a eu sans doute conscience de tout cela mais rien n'y fait, je n'imagine pas Hadrien avoir comme philosophes et poètes préférés ceux-là même que l'histoire a gardés.
    A plusieurs moments, en lisant ce livre, je me suis dit “quand même, quel grand esprit cet Hadrien !” en mettant de côté la part de fiction dans tout cela. Il n’en reste pas moins que la valeur documentaire de ce récit est indéniable. Pour finir, je laisse la parole à l’empereur.

    P123 : je doute que toute la philosophie du  monde parvienne à supprimer l’esclavage : on en changera tout au plus le nom. Je suis capable d’imaginer des formes de servitude pires que les nôtres, parce que plus insidieuses : soit qu’on réussisse à transformer les hommes en machines stupides et satisfaites, qui se croient libres alors qu’elles sont asservies, soit qu’on développe chez eux, à l’exclusion des loisirs et des plaisirs humains, un goût du travail aussi forcené que la passion de la guerre chez les races barbares.

    lecture du 19.08 au 23.08.2011
    Gallimard,  303 pages
    année de parution : 1951
    note : 4.5/5

  • CR214 : le cadavre dans la voiture rouge - Olafur Haukur Símonarson

    le-cadavre-dans-la-voiture-rouge.jpgJonas, un chômeur un peu paumé et vaguement alcoolique se voit proposé un poste d’enseignant dans une petite bourgade paumée du Nord de l’Islande. Arrivé sur place, il réalise très vite qu’il n’y s’y plaira pas. Le directeur de l’école lui est très antipathique et puis il se rend compte que le village est tyrannisé par trois ou quatre notables qui décident de tout et qui surtout, ont pas mal de choses à se faire reprocher, et notamment, devine très vite Jonas,  au moins un meutre, celui de l’enseignant qu’il a remplacé et qui a disparu du jour au lendemain.
    Logeant chez une collègue enseignante considérée comme folle et nymphonane par tous les villageois, Jonas décide de mener sa petite enquête. Il retrouve le corps de l’enseignant noyé dans le port au volant des sa voiture rouge. Et alors, tout se complique pour lui.
    J’ai pris plaisir à lire ce petit polar (trois heures environ).  L'atmosphère est étouffante, les conditions météorologiques exécrables, l'environnement est hostile et tout cela est bien restitué par la plume de l'auteur, qui par ailleurs, laisse une large place aux dialogues (il faut dire que Olafur Haukur Símonarson est avant tout un auteur de pièces de théâtre). Tranquillement, tout le long du roman, la suspense monte jusqu’au dénouement...suivi à la dernière page d’une  surprise, sorte de petite pirouette qui fait son effet.
    Le cadavre dans la voiture rouge est un roman glauque, oppressant et stylisé qui vaut le détour.

    lecture du 30.07 au 31.07.2011
    points, P2067,  287 pages
    année de parution : 1986
    traduction : Frédéric Durand, 1997
    note : 4/5

    Olafur Haukur Símonarson

    Olafur Haukur Símonarson

  • CR210 : entre ciel et terre - Jón Kalman Stefánsson

    9782070440511.jpgJe suis tombé sur ce livre en balayant les rayonnages d’une librairie à l’affût de noms d’auteurs finissant par “son” ou bien comportant des ó ou des á...et je ne me suis pas posé plus de questions...
    Entre ciel et Terre de Jón Kalman Stefánsson inaugure donc la suite islandaise...et de la plus belle des façons, puisqu’il s’agit d’un petit bijou de poésie sur fond  de pêche à la morue au fin fond de l’Islande quelque part au début du XXème siècle. Deux pêcheurs épris de poésie embarquent pour une expéditon au large mais une tempête  venue de la banquise se lève et le plus chevronné des deux meurt de froid parce qu’il a oublié sa vareuse au gîte concentré qu’il était à vouloir retenir des vers d’un recueil de poème de John Milton que lui avait prêté un capitaine aveugle. Inconsolable, le pêcheur survivant (un gamin orphelin dont on se saura jamais le nom) décide de se suicider..mais avant toute chose, il veut rendre à son propriétaire le recueil de poésie. Il commence un périlleux voyage à l’intérieur des terres hostiles. Parvenu au village, il est pris en charge à l'intérieur d'une auberge par des femmes séduites par cet homme sauvage et musclé. Il se sent renaître dans cette atmosphère conviviale et finira par faire de la lecture au capitaine aveugle.
    Dans cet Islande au climat rugueux mais très variable (un diction islandais dit : si tu n’aimes pas le temps qu’il fait, attends dix minutes), où les conditions de vie sont difficiles et où l’alcoolisme fait rage,  on découvre un peuple chaleureux chez qui la solidarité est une nécessité autant qu'une évidence. Tout celà est bien rendu par la plume épurée de l'auteur et par la traduction soignée d'Eric Boury, le nouveau maître es traduction islandais-français.

    lecture du 08.07 au 13.07.2011
    folio n° 5212, 253 pages
    note : 4/5
    à suivre : la cloche d’Islande, Halldor Laxness

  • CR209 : vestiaire de l'enfance - Patrick Modiano

    VestiaireEnfance.jpgRestant sur une déception (le grand sommeil de Raymond Chandler que je n’ai pas réussi à finir), il me fallait une valeur sûre, un auteur dont je savais qu’il ne pourrait me décevoir et Patrick Modiano s’est imposé à moi.
    Vestiaire de l’enfance, paru en 1989 est un roman dans la plus pure tradition de ce que sait faire Modiano..la différence ici est que l’action se situe à Tanger au Maroc au lieu de Paris...mais Paris est quand même présent à travers le souvenir du narrateur, un artiste expatrié qui écrit des feuilletons pour une radio qui s’appelle radio-mundial, radio qui émet dans toutes les langues. Dans ce Tanger triste (et jamais nommé) et désert où tout respire le vide et le désoeuvrement, le narrateur (qui se fait appeler Jimmy Sarano), fait la connaissance de Marie, une expatriée également, qui cherche du boulot après avoir été remercié de son précédent emploi où elle faisait de la dactylographie (mais un peu trop lentement selon la patronne). Cette Marie fait remonter des souvenirs au narrateur du temps où il habitait Paris et qu’il s’était lié d’amitié avec la fille d’une certaine Rose-Marie, une actrice de théâtre. Il se demande implicitement si Marie n’est pas cette “petite”.
    Beaucoup de personnages de second plan gravitent autour de cette histoire, des gens un peu bizarres, voire intrigants...comme ce type qui suit partout le narrateur et qui conscrit dans un carnet ses moindres faits et gestes, et ce avec son assentiment. Il y aussi ses collègues de boulot, tous des expatriés n’évoquant jamais leur passé. Il y aussi des gens qui côtoyaient Rose-Marie vingt ans plus tôt à Paris comme par exemple Beauchamp et Dé Magdebourg mais je ne vais pas trop insisté là-dessus, sauf si l'un de mes trois  lecteurs me le réclament mais ça m’étonnerait.
    Vestiaire de l’enfance est un bon Modiano, sec, vide  et ensoleillé comme les rues de Tanger pendant les chaudes heures de la journée.

    lecture du 29.06 au 03.07.2011
    le grand livre du mois, 144 pages
    note : 4/5

  • CR208 : la délicatesse - David Foenkinos

    foenkinos_la-delicatesse.jpgNathalie, femme brillante et belle est cadre dans une multinationale. Elle perd subitement son mari François, avec qui elle formait un couple fusionnel et se convainc qu’elle ne tombera plus jamais amoureuse. Trouvant refuge dans le travail, elle doit repousser les avances de son patron, Charles ainsi que celles d’autres garçons que sa nouvelle situation rend entreprenants. Pourtant, sans trop y croire au départ, elle succombe lentement au charme de Markus, un type pas beau,  transparent , gauche et timide dont tout le monde se fout (une sorte de Mr Spitzweg en quelque sorte)...
    J’ai été agréablement surpris par ce roman d’autant que ma première expérience avec David Foenkinos fut peu concluante. Le titre le résume bien puisqu’on ne tombe jamais dans le pathos. La relation  qui se noue entre Nathalie et Markus, tout en délicatesse est décrite avec beaucoup de finesse et l’auteur semble se laisser surprendre lui même par cette union naissante, sans pour autant se départir d’une certaine ironie (qui semble être la marque de fabrique de ses  romans).
    Cela se lit comme du petit lait. C’est frais et contemporain à souhait.
    Je suis réconcilié avec David Foenkinos (mais qui se souvient de lui ?) même si je ne mettrai pas 4 / 5  (un bon score dans mon impitoyable système de notation), car ça manque un peu d’ambition..comme la littérature française contemporaine en général (mais au moins celle de Foenkinos ne nous prend pas le chou, contrairement à d’autres dont je peux citer le nom..vais-je en finir ? oui).

    lecture du 23.05 au 26.05.2011
    éditions Gallimard , 200 pages
    note : 3.5/5
    à suivre : sans sang, Alessandro Baricco

    llt, 23:00

     

  • CR207 : le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates - M.A. Shaffer et Annie Barrows

    le-cercle-littéraires-des-éplucheurs-de-patates.jpgJ’ai emprunté ce bouquin à une collègue, un peu comme ça (parce que quand je vois un bouquin trainer quelque part, j’ai souvent envie de le lire). A la base pourtant, ce livre ne me tentait pas du tout.  Et puis , il est bon de lire des succès littéraires pour savoir ce qui plait aux gens.
    Donc voilà. Juliet, une écrivain anglaise fait par hasard la connaissance d’un cercle littéraire basé sur l’île de Guernesey qui s’intitule le Cercle littéraire des amateurs de tourtes aux épluchures de patates ( titre qui se veut original...alors qu’il est ridicule et pompeux). Elle noue une relation épistolaire avec plusieurs membres du cercle et très vite, tous deviennent  ses amis et elle les rejoint sur l'île. Sur place, il s’avère que tout le monde est gentil et généreux...c’est le pays des bisounours (mais il y a  quand même une méchante...elle est médisante, tellement mauvaise qu’on n’y croit pas)..en plus, pendant la guerre (l’action se situe juste après la guerre), plusieurs de ces îliens ont eu un comportement exemplaire, ils ont sauvé des vies et tout et tout. Et puis, évidemment, Juliet tombe amoureuse de l’un d’entre eux.
    J’ai trouvé ce roman épistolaire cul cul la praline, dégoulinant de bons sentiments...en plus, contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre, il est peu question de littérature. Concernant le style, les lettres sont toutes écrites sur le même ton (mais c'est souvent le défaut des romans épistolaires). J’aurais tendance à dire que c’est avant tout un roman de filles mais ce ne serait pas gentil pour les filles (ceci étant, il fait l’unanimité parmi les blogueuses littéraires..mais sont-elles représentatives ce qu’aiment lire les femmes en général, je ne crois pas). J’ai pensé aussi que c’était du Anna Gavalda made in Great Britain..mais en moins bien (Anna Gavalda est moins pudibonte).
    Les fans de Jane Austen et de Ségolène Royal seront servis..les autres, passez votre chemin.
    Ah ah ah ! je suis le méchant de la blogosphère littéraire !


    lecture du 30.05 au 02.06.2011
    Nil editions, 391  pages, année 2008
    traduit de l’angliais  par Aline Azoulay (année 2009)
    note : 1/5
    à suivre : la délicatesse, David Foenkinos

    llt, 19:18

  • Sur la route

    Je suis toujours sur la route et ça dure un peu plus longtemps que prévu. C’est une lecture assez plaisante quoi que difficile (pas d’alinéas).  L’affaire devrait être bouclée pour ce weekend.

    Je crois en avoir parlé mais je prépare pour cet été une suite islandaise. J’ai un panier de prêt sur priceminister (avec entre autres Steinar Bragi, Einar Karason, Sjon...autant d’inconnus).

    Tous les bloggers ont donné leur avis sur l’affaire dsk.  Avant tout je voulais dire c’est un type pour qui j’ai de la sympathie. Bien qu’étant de  droite (normal je suis ouvrier -),  Il n’était pas exclu que je votasse pour lui en 2012. Mais sur l’affaire proprement dit, je le crois coupable. Il a fait une grosse connerie et va le payer cher. Mais comme tout le monde, j’ai été bouleversé par les images diffusées. Ça m’a même pas mal perturbé pendant deux jours.


    Pour accompagner Jack Kerouac, Nean Cassady et Allen Ginsberg jusqu’au bout de la route américaine, quelques photos de Stephen Shore dont je ne cesse de questionner les clichés. Bon sang mais où va l’Amérique ?

    Loïc LT

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  • CR205 : Dalva - Jim Harrison

    compte rendu de lecture, lecture, littérature, littérature américaine, livre, roman, cultureDalva, la narratrice est une américaine plutôt jolie et disposant dans ses veines d’un peu de sang indien. Elle est originaire du Nebraska où ses parents possèdent un ranch construit au XIXème siècle par Northridge, leur ancêtre yankee, (qui de par son union avec une indienne allait métisser toute sa descendance). Dalva raconte son enfance, les drames ayant affectées sa famille...et sa rencontre avec Duane, un indien pour qui elle a un coup de foudre...elle tombe enceinte mais trop jeune, on lui enlève son enfant. Elle n’aura de cesse de vouloir le retrouver.
    Mais tout autant que la vie, ô combien trépidante de Dalva, qui est une femme libérée et qui mort la vie à pleine dent, il est question du peuple indien et du génocide dont il faut la victime. Michael, l’amant de Dalva, universitaire et alcoolique (comme quasiment tout le monde dans ce roman dans lequel on boit du cognac et du whisky comme de l’eau..mais Michael plus que les autres) demande la permission à Dalva de fouiller dans les archives de sa famille et notamment dans le journal de Northridge afin d’écrire une thèse sur la question indienne. De multiples pages de ce journal jalonnent le roman...mais il faut s’accrocher, on n’y comprend pas grand chose...surtout que par ailleurs, si le style est limpide (surtout les pages où Dalva s’exprime), l’auteur prend un malin plaisir à nous envoyer dans le passé sans crier gare, et même, à créer des flashbacks à l’intérieur de flashbacks...et puis de nouveaux personnages à peine présentés font tout à coup leur irruption et deviennent même essentiels..
    C’est pour cette raison que j’ai mis du temps à achever Dalva. Le style fluide et très expressionniste (magnifique peinture des grands espaces) est gâchée par une construction trop complexe. Et puis, ça vient de moi aussi : tout comme dans le cinéma, je n’aime pas les flashbacks.

    lecture du  05.04 au 25.04.2011
    10/18, domaine étranger, 472  pages
    traduit de l’américain par  Brice Matthieussent
    note : 2.5/5
    à suivre : je réfléchis...