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cinéma - Page 2

  • hommage à Georges Staquet

    Je viens de lire deux nouvelles de Balzac : la maison du chat-qui-pelote et le bal de Sceaux. Ce faisant, il me reste 98.7% de la Comédie Humaine à lire m'informe ma kindle. Je ne suis pas au bout de mes peines. Mais bon, je n'irai pas plus loin. Je voulais juste avoir la confirmation de ce que je me doutais concernant Honoré. Pas trop ma tasse de thé. Et puis peut-être aussi ai-je trop mangé à ce ratelier-là, je veux dire le XIXème siècle.

    Concernant Balzac, ma déception ne vient pas de sa plume, riche et emphatique mais de ce regard un peu trop extérieur qu'il porte sur les événements qu'il raconte. On dirait qu'il résume plus qu'il n'écrit. Les situations concrètes sont rares. Il ne fait 'que' relater avec brio de son trône lointain des histoires mettant en scène des humains de toutes sortes (mais avant tout quand même d'une certaine classe sociale). Peut-être me trompe-je par rapport au si peu que j'ai lu  (il faut rajouter le Père Goriot aussi) mais qu'importe, le manque d'enthousiasme l'emporte sur l'envie de continuer.

    Il y a bien César Birotteau (cité dans le Bal de Sceaux) dont j'aimerais un peu connaître les affres. César Birroteau oui. Parce que c'est quoi cette histoire des quatre coups de la cinquième symphonie qui frappait dans sa pauvre tête dont parle Ferdinand à son espèce de beau-frère qui ne comprend pas non plus mais qui de toute façon ne va pas tarder à disparaître ? L'ex beau-frère en question est interprété par Georges Staquet. Il est décécé le 03 janvier 2011. Je tenais à lui rendre hommage. 

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  • César et Rosalie

    Il y a quelques jours, j'ai revu avec plaisir ce chef d'oeuvre de Claude Sautet et je me suis dit tout en le regardant que ce n'est pas plus mal de se priver de visionner les films qu'on aime pendant quelques années. Celui-là, je l'avais même presque oublié. J'ai passé vraiment une agréable soirée et il s'en ait fallu de peu que je ne me le repasse après. Je ne l'ai pas fait mais on trouve sur youtube quelques unes des scènes les plus marquantes dont celle qui suit. La première rencontre entre César (Yves Montant) et David (Sami Frey). Le dialogue, les silences, les regards..tout est parfait

     

     

  • [cinéma] inception - Christopher Nolan

    Je ne suis pas bon pour critiquer les257_Inception.jpg films. Mais je pense que le lecteur de l’espèce de blog apprécie qu’il y ait des variantes aux comptes rendus de lecture (que je numérote non pas pour savoir combien de livres j’ai lu mais afin de pouvoir les classer dans l’ordre chronologique dans la colonne de gauche). Le cinéma et moi, ça fait trois. Le cinéma, moi et Prisca. Nous aimons y aller de temps en temps lorsque les filles sont en vacances chez les grands-parents. En général on choisit un bon blockbuster américain (c’est notre côté altruiste : vu le budget de ces films, nous pensons que nous pouvons à notre humble niveau aider les producteurs au moins à rentrer dans leurs frais..Notre générosité nous perdra.)
    A la caisse du CGR de Lanester, je demande deux places pour inception soignant mon accent anglais..avant que l’hotesse me rectifie en le prononçant à la française (ce que nous sera confirmé pendant le film).
    Résumer ce film est compliqué. En plus, j’ai du mal avec la science-fiction. Mais tentons. On va dire que le héros, Cobb (Léonardo Di Caprio) fait partie d’une société d’espionnage dont la particularité est d’arriver à entrer dans les rêves des gens afin de soutirer des informations. On apprend très vite que Cobb a perdu sa femme à cause de ces activités. Il est recherché. Cobb est inconsolable et en plus ne peut plus voir ses deux enfants. On lui propose une nouvelle mission qui pourrait le racheter et lui permettre de retrouver ses marmots : infiltrer le cerveau du jeune héritier d’un empire industriel afin, non plus d’y trouver une information (extraction) mais afin d’y planter une idée. Pour se faire, lui et son équipe tentent un piège au bonhomme, l’endorment et infiltrent ses rêves..C’est là que ça se complique : pour pouvoir placer l’idée, il s’agit de rentrer dans trois ou quatre niveaux de rêves, je ne sais plus. A l’intérieur des rêves, les lois de la physique n’existent plus. Tout est possible...
    Tout est possible et Christopher Nolan ne s’en est pas privé. C’est spectaculaire, vertigineux...
    Mais, je mets un bémol..perso, j’attends de la science fiction plus que du spectaculaire. Aussi cérébral soit-il, inception ne donne à réfléchir sur rien...il n’est la métaphore ou l’exagération de rien. Il se suffit juste à lui-même..J'en ai pris plein les yeux, j'ai trouvé le scénario bien ficelé..mais je reste sur ma faim.
    Un petit mot pour souligner l’excellente performance de Leonardo Di Caprio (qui, dans un environnement différent, joue un rôle bizarrement très ressemblant à celui qu’il avait dans l'excellent shutter island).
    Mais je mets quand même 3/5 car le film, en tant que tel ne contient aucune faille..

    séance de 19:30, le 10.08.2010
    CGR Lanester
    note : 3/5

  • décès de Bruno Cremer

     

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    Je rentre ce soir d’une longue marche dominicale de 10 heures (si si..mais trop long à expliquer) et j’apprends le décès de Bruno Cremer. J’adorais cet acteur pour ce qu’il était mais avant tout pour son interprétation remarquable du commissaire Maigret. Jamais un acteur ne s’est approché autant du Maigret tel que l’avait imaginé Simenon.
    Bruno Crémer habitait pleinement le commissaire, c’était le rôle de sa vie...c’était parfait.
    (Excusez mon côté ringard mais j’ai toujours préféré cette série aux séries américaines...trop sécuritaires à mon goût. Le rythme des Maigret est plus lent, certes..mais plus à l’image de la réalité, je pense..avec un accent mis sur la psychologie des criminels...aspect complètement oublié par les scénaristes américains pour qui une enquête se résume au prélèvement de goûtes de sang ou de sperme...)
    Au revoir Bruno Cremer.

  • [cinéma le celtic] présentation

    leceltic.jpgLorsqu'on dans la nuit noire baldivienne, tout à coup s'offre à nous au détour d'une rue déserte la façade du Celtic, on se croit revenu 50 ans en arrière, en ces temps glorieux où Robert Mitchum, James Stewart ou Jean Gabin s'exhibaient sur d'immenses affiches  à l'entrée des salles obscures.

    Et puis l'autre soir, en montant les quelques marches du perron, c'est au Classic que je repensais, ce petit cinéma crasseux dont Théodore Roszak nous parle dans sa sublime conspiration des ténèbres.
    Le cinéma Le Celtic se situe à Baud dans le Morbihan, une bourgade de 5000 habitants et accessoirement chef lieu de canton. Il contient une salle de 255 places et est équipé d'un projecteur numérique (et le site nous apprend cette chose étonnante : le Celtic est la première salle de cinéma bretonne a être passée au numérique...!!!). Lorsque pour un même film, j'ai le choix entre ce cinéma et des concurrents (des multiplex va sans dire), mon choix est vite fait, et pas que pour des raisons sentimentales. Le Celtic se situe à 4kms de chez moi et les tarifs sont globalement moins élevés que dans les multiplex. Et cerise sur la gâteau, la salle est plus que correcte et les fauteuils sont confortables.
    J'ai pu constaté qu'en général nous ne sommes pas nombreux à la dernière séance du soir (dans une banale journée de semaine, deux séances se succèdent voire trois), ce qui m'amène à penser que ce cinéma doit être très subventionné (mais pas par la commune qui n'a versé que 170€ en 2009).
    Je ne connais pas l'exploitant de l'affaire. Mais j'aime à penser que des passionnés sont derrière le celtic..les bénéfices passant après. Il y a par ailleurs un café qui jouxte le cinéma mais il est fermé au public. En d'autres temps sans doute, des cinéphiles s'y retrouvaient après le film pour discuter cinéma jusqu'au milieu de la nuit. On buvait du whisky dans une atmosphère enfumée mais on devait être bien à deviser sur la nouvelle vague ou sur le cinéma de Stanley KubricK (bon, je rêve un peu sans doute...)
    Il ne s'agit pas de diaboliser les multiplex : ils ont sans doute sauvé le cinéma en offrant plus de choix, plus de places et plus de confort. Mais ce n'est pas une raison pour enterrer les petites salles de cinéma qui offrent un supplément d'âme.
    Alors voilà. Merci au cinéma Le Celtic d'être et surtout au cinéma. Je suis souvent sévère avec le septième art mais j'admets qu'il offre encore parfois (mais trop rarement) de bonnes surprises. Un exemple : shutter island de Martin Scorsese que j'ai vu récemment. C'est un film d'on on ne se remet pas si facilement.

     

    Les photos publiées sont issus du site http://www.cinemaleceltic.fr
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  • [cinéma le celtic] From Paris with love

    .From-Paris-With-Love-Affiche-Fr-374x500_m.jpgMalgré le fait que from Paris with love soit un banal film d'action, j'ai eu plaisir à le regarder pour au moins deux raisons : tout d'abord, on y retrouve un John Travolta en pleine forme, toujours aussi accro au royal cheese et puis parce que l'action se déroule dans les rues de Paris (on s'en serait douté) et que Paris est magique, n'est-ce pas.
    Si je devais juger ce film sur le simple critère "film d'action", je donnerais 5/5. C'est du grand art, on en prend plein les yeux pendant une heure trente.
    Le scénario est quant à lui, correct mais sans plus. Il offre quelques rebondissements un peu convenus, des morts en veux-tu en voilà mais ce qui fait sa force, c'est la place laissée à l'humour . Je me suis d'ailleurs payé un fou rire de quelques minutes : Charlie Wax (John Travolta) vient de descendre une dizaine de chinois dans un immeuble de la banlieue parisienne. Pas rassuré, son acolyte, resté en bas lui demande "vous croyez qu'il en reste beaucoup ?". Ce à quoi, Charlie répond "au dernier recensement, un bon milliard"....je sais..bon.
    Si le scénario est un peu féblard, le jeu des acteurs l'est un peu moins et le duo Travolta-Rhys-Meyers (jonathan Rhys-Meyers qu'on avait déjà vu dans l'étincellant match point de Woody Allen) fonctionne à merveille sur le principe du couple antinomique.

    Au final, je dirais que From Paris with love est un film qui n'a d'autre but que de divertir. Il y a pas mal de violence certes mais tout ça est filmé avec tant de dérison que l'on sort de la salle le sourire au lèvres.
    Pour la prochaine note cinéma, je repasse aux choses sérieuses puisque je suis allé voir hier soir un excellent film de Martin Scorsese...


    from Paris with love, film de Pierre Morel
    scénario et production : Luc Besson
    sortie usa : 11.02.2010
    ma note : 3/5

    cinéma le celtic, baud, séance de 20h00, 23.02.2010

     

  • Avatar, cette grosse daube

    1262782516.jpgQue devais-je attendre du film le plus cher et le plus rentable de l'histoire  du cinéma ?   Pas grand chose sans doute. Je dirais bien que c'est spectaculaire et que les effets spéciaux défient l'entendement mais je crois que de ce côté-là, on a déjà été servi et que plus rien ne peut surprendre.

    Pour le reste, Avatar utilise tous les clichés et les ficelles du genre à tel point que ça en est désespérant et surtout prévisible. Je dirais même plus que rarement un film n'a été aussi manichéen. A ceci, il faut rajouter le propos stupidement écologique (à faire rougir de honte tous les écolos de la planète). Ce qui nous donne un bon film de merde avec d'un côté les méchants humains, surarmés, violents et sans aucune moralité et de l'autre, des créatures pacifistes et vivants en union avec la nature sur une planète lointaine et luxuriante appelée Pandora. Les méchants humains (veulent investir la planète des gentilles créatures pour pouvoir y exploiter les ressources. Le combat semble déséquilibré mais c'est sans compter sur l'héroisme de quelques humains qui ne peuvent accepter une telle brutalité des leurs. La diplomatie dure quelques minutes mais échoue, alors on sort l'artillerie lourde et évidemment ça finit dans un corps à corps entre le colonel de la Marine, (puisque les humains en question sont tous américains va sans dire) le plus méchant des méchants et le traître, Jake Sully, un beau gosse au grand coeur. A un moment, le colonel semble avoir le dessus, il ne lui reste qu'à enfoncer son couteau dans le coeur de Jake, et comme à chaque fois dans les films américains, il attend un peu, histoire de savourer sa victoire..et attend tellement que Jake est sauvé in extrémis par son amie Zoe qui vient de se sortir elle même d'un mauvais pas. A la fin les humains quittent Pandora, la queue entre les jambes.
    Avec tout ça, je n'ai même pas dit ce qu'était un avatar..mais à quoi bon.

    séance de 22h20, le 16.02.2010, Lanester.

  • il était une fois mon cinéma (suite)

     

    Un simple geste parfois peut me faire aimer un film. Je n'ai pas d'exemple précis qui me vient puisque j'adore Nelly et Mr Arnaud dans son intégralité et que donc le geste de Françoise Brion dont je vais parler ici n'est qu'un petit plus.

    Lucie, l'ex femme de Pierre Arnaud lui rend visite. elle vient d'enterrer son mari et elle est de passage à Paris. Après qu'elle ait ôté son manteau (avec beaucoup de classe il faut le dire), Mr Arnaud lui propose du thé. Pendant qu'il s'affaire au service,  elle lui demande "et toi ça va ?".  (un sublime "et toi ça va" sur un ton neutre en meme temps qu'affectueux). Avant que Mr Arnaud ait eu le temps de répondre, elle dit "tu as l'air", ce à quoi il répond "oui, une certaine fragilité qui a trouvé sa vitesse de croisière".
    Ensuite Mr Arnaud s'assied et tous deux se regardent. Et là, Lucie se tourne vers la bibliothèque et demande à Pierre "alors, tu n'as plus de livres, tout est parti ?"
    (là, j'ouvre une parenthèse juste pour dire que je n'ai jamais vraiment compris pourquoi Mr Arnaud se débarasse de tous ses livres. Je lui en ai beaucoup voulu pour ça...)
    - oui, répond Mr Arnaud
    - tu n'as pas de problèmes d'argent ?
    - non...

    Arrive en suite le moment clé de la scène. Lucie entend du bruit provenant d'une des chambres et semble s'interroger. Alors, avant qu'elle s'enquiert, Mr Arnaud explique " oui, la jeune femme qui travaille avec moi a dormi ici cette nuit, dans la chambre du fond". En fait, la femme qui travaille avec Mr Arnaud est Nelly (interprété par Emmanuelle Beart).
    Et à 1.02mn, Françoise Brion@alias Lucie fait ce geste avec ses mains, comme pour dire "ça ne me regarde pas". Ce geste m'a toujours intrigué. Je le trouve si parfait et si naturel que je doute que Claude Sautet (le réalisateur) y ait mis son grain de sel.
    Rien que pour des petits moments comme ça, je me dois d'avouer que je ne désespère pas du cinéma.

     

  • il était une fois mon cinéma

    Longtemps j'ai aimé le cinéma. Parfois, à peine le film commencé, mes yeux s'émerveillaient si vite que je n'avais pas le temps de me dire "c'est beau"...
    J'avais une petite vingtaine d'années, j'avais fini mes études, je venais de quitter l'armée et je n'avais pas trop envie de travailler. Nous étions en 1997 et j'étais dans une phase un peu libertaire.
    Les rangers et le béret rendus, je retrouvai le bon vieux lit moelleux de mon enfance. Bien décidé à ne pas empoigner la vie, je fis le choix de me laisser vivre et me mis à visionner cassettes vidéo sur cassettes vidéos. Je les empruntais soit au petit vidéo-club de Languidic (pour les nouveautés), soit et surtout à la médiathèque de Lorient où je trouvais tout un tas de vieux films dont quelques semaines auparavant je ne soupçonnais pas l'existence. Et puis quoi, je m'enfermais à double-tour dans ma petite chambre d'adolescent. Il faut dire qu'en sortant du régiment je m'étais acheté (avec je ne sais quel argent) un combiné télé-magnétoscope afin de ne plus être tributaire des programmes de la vieille télévision familiale.
    C'est en cet automne béni de 1997 que j'ai découvert les films de la nouvelle vague. Ce fut une révélation. Aujourd'hui encore Pierrot le fou et Cleo de 5 à 7 restent pour moi des références absolues que je ne me  lasse pas de revoir.
    Dans la foulée, je me suis fait tous les films de Sautet. Révélation également. J'adore encore le cinéma de Claude Sautet mais évidemment pour des raisons différentes que j'aime le cinéma de Godard. Je n'oublie pas le cinéma enchanté de Jacques Demy, les ovnis de Jacques Tati, de Jean-Pierre Melville...et quelques autres
    Cette gourmandise pour le septième art n'a duré que quelques mois. Il a fallu très vite que je me bouge le cul pour pouvoir enfin gagner ma vie. Quelques semaines plus tard, j'étais comptable, autant dire que c'en était fini de cette vie insouciante faite de lectures, de cinéma et de promenades par monts et par vaux.
    Depuis, je ne me suis plus jamais vraiment réintéressé au cinéma. Et lorsqu'il m'arrive de revisionner des films, ce sont pour la plupart ceux que je chérissais tant en cet automne 1997.
    Ce n'est pas un hasard si j'écris tout ça aujourd'hui. Je suis en train de lire un roman où il est beaucoup question de cinéma. La conspiration des ténèbres de Théodore Roszak est une véritable invitation a redécouvrir de vieux films, et même d'ailleurs les plus minables séries b (ceux qui ont lu le livre me comprendront).
    Alors, voilà, j'avais juste envie d'écrire une petite note sur le septième art.
    Mais je préfère la littérature au cinéma. Pour une raison toute simple : avec le cinéma, le réalisateur a des contraintes techniques, financières et humaines qui l'empêchent d'aller au fond de sa pensée. Le produit final ne peut être qu'imparfait..alors que de son côté l'écrivain n'a pour ainsi dire aucune contrainte autre que son seul talent et sa motivation. C'est ainsi que si Proust avait été metteur en scène plutôt qu'écrivain, il n'aurait jamais pu accomplir une oeuvre aussi géniale que la recherche du temps perdu. Et pour aller plus loin, si l'on considère  la recherche comme le Livre Ultime, on se rend compte que ses adaptations au cinéma, aussi valeureuses fussent-elles ne font qu'effleurer la surface de l'oeuvre.
    Antonin Artaud le pensait également lui qui affirma : La peau humaine des choses, le derme de la réalité, voilà avec quoi le cinéma joue d'abord.

    Loïc LT, 23h00

     

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  • Vincent, François, Paul et les autres...

    affiche-Vincent-Francois-Paul-et-les-autres-1974-1.jpgJe ne suis pas très cinéma (pas du tout même, je trouve le cinéma globalement trop superficiel...ne serait-ce que comparé à la littérature -en fait mon idée est que l'inconvénient d'un réalisateur par rapport à un écrivain est que le réalisateur est assommé par les contraintes financières, techniques, météorologiques et cela l'empêche de se livrer entièrement alors que l'écrivain n'a pas de contraintes et peut laisser son cerveau travailler en toute liberté-*) mais j'ai quand même quelques films références. Les films de Claude Sautet en font partie. Et parmi ses nombreux chefs d'oeuvre (à part son premier film, il n'a fait que des chefs d'oeuvre), Vincent, François, Paul et les autres est mon préféré. Je passe sur les raisons, c'est mon préféré c'est tout (suivi de Nelly et Mr Arnaud). Donc évidemment, possédant le dvd de Vincent..., je peux le regarder quand je veux, où je veux etc. Ce que je fais très souvent.
    Or ce soir, il passe à la télé. Sur Arte évidemment, pas sur tf1.
    Mais je ne sais pas si chez vous c'est pareil mais quand bien même je possède un film en dvd, je me sens toujours obligé de le regarder quand il passe à la télé. Je cherche les raisons : il y a sans doute une saveur particulière à savoir que des millions de gens regardent un même film au même moment et puis d'un point de vue technique, les films ont un grain particulier quand ils passent à la télé.
    Si on veut pousser le bouchon un peu plus loin, j'ai vu ma compagne enregistrer sur vhs un film qui passait à la télé alors qu'elle savait pertinemment qu'on l'avait en dvd. Mais comme il passait à la télé, elle s'est sentie obligée de l'enregistrer.

    * Je n'ai jamais eu de grandes émotions cinématographiques en salle de cinéma. j'ai beau réfléchir, je ne vois pas un seul film vu en salle qui m'ait marqué.