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  • Ce qu'il en est des pleioblastus

    Dans la série l'hiver a voulu ma peau mais je m'en suis tiré, voici mes 2 pleioblastus chino elegantissima. Plantés à l'automne, ils n'avaient pas fiers allure à la sortie de l'hiver :

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    Les voici aujourd'hui  (avec en arrière plan les phyllostachys aurea) :
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  • fougère dryopteris erythrosora

     

    J'ai acheté et planté cette fougère à l'automne 2009. Mais avec l'hiver très rude qu'on a eu, les belles ont très souffert. Et quand le printemps fut venu, elles étaient moribondes. Perso, je n'y ai plu cru..Mais Prisca (qui n'aime pas trop les fougères) s'est mis dans l'idée que rien n'était perdu et les a taillées. Je ne la remercierai jamais assez.
    A l'ombre de l'érable et arrosées régulièrement, nos deux fougères s'épanouissent. Les couleurs sont magnifiques. Un régal.
    photos prise le 26.06.2010

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  • soutien aux bleus

    Je n’en veux pas aux bleus d’avoir été éliminés dès le premier tour de la coupe du monde car ils ont donné le meilleur d’eux même et que, si certains d’entre eux ont pété un câble, et bien, c’est avant tout dû à l’énorme pression médiatique..qui les oblige à réaliser l’impossible et du coup comme ils n’y arrivent pas, ça disjoncte (les footballeurs sont avant tout des êtres humains).
    Car même si le football est le sport le plus populaire de France, la France n’est pas une grande nation de football. Il faut bien se mettre ça en tête bon sang de bon soir. Il n’est qu’à voir les performances des clubs français dans les coupes européennes pour s’en convaincre : 2 trophées en plus de 50ans d’histoire des coupes d’Europe..sur plus d’une centaine distribués (voire plus je n’ai pas les chiffres). A des années lumières des quatre grandes nations européennes que sont l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et l’Angleterre. Je ne connais pas la raison. On a de bonnes infrastructures, on a beaucoup de licenciés..et pourtant les meilleures équipes françaises ne peuvent pas rivaliser avec les grands clubs d’Europe (tel Lyon qui a écrasé le championnat français pendant 7ans et qui n’a obtenu aucun résultat au niveau européen)
    C’est un peu la même chose avec notre équipe nationale. Si on enlève 1998 (coupe du monde particulière puisqu’on recevait) et deux championnats d’Europe, le bilan est maigre (mais presque miraculeux).
    On n’est pas bon, c’est comme ça et ça ne valait vraiment pas le coup d’en faire une affaire d’état (comme cette élimination semble être en train de le devenir). Il se trouve qu’en plus, la génération actuelle, celle succédant à la génération “Zidane” est particulièrement mauvaise..peut-être que c’est dû aussi au fait qu’on a pris la grosse tête après 1998 (coupe du monde pendant laquelle on a eu de grands coups de bol..on aurait été éliminé en quart par l’Italie, ça a aurait été pareil) et 2000 et que peut-être on s’est cru devenu une grande nation de football..or ce n’est pas vrai. Rien n’est changé..Un autre sélectionneur que Domenech n’aurait rien changé.
    Je soutiens donc Domenech..il n’a tué personne, ce n’est pas un escroc...il sélectionne juste des mecs pour jouer à un jeu qui s’appelle “football”..un jeu où, comme je l’ai dit, la France est globalement faible. On manque de caractère, on se laisse trop facilement submerger par le stress et l’émotion et nos journalistes sont des assassins.

    Voilà, j’ai écrit d’un jet, à l’instinct. Je voulais faire savoir à mes lecteurs que j'apprécie Domenech, papa de deux enfants et propriétaire d’une maison dans un petit village des Côtes d’Armor où on le voit se balader et faire ses courses avec sa compagne. Les villageois disent de lui qui c’est un type sympathique, souriant et ouvert. Qu’on le laisse désormais tranquille. Il le mérite.
    Bon vent, Raymond pour la suite de la carrière, quelle qu’elle soit !

  • CR165 : j'étais derrière toi - Nicolas Fargues

    j-etais-derriere-toi_nicolas-fargues1.jpgle mot de l’éditeur : C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait biener, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre.

    Sur le ton de la conversation, Nicolas Fargues parle d’amour, de jalousie, d’humiliation, de désir, et de l’enfer. Un magnifique roman d’amour, drôle et émouvant.

    mon avis : Un type, plutôt beau gosse raconte comment et pourquoi il a trompé puis quitté sa femme et il tente de se justifier en allant au plus profond de lui même, au coeur de ses sentiments. Il tente de se justifier, certes mais sans pour autant se dédouaner totalement. Il a même une grosse tendance à s’autoflageller..mais en fin de compte, c’est lui qui sort gagnant puisqu’en fait, on ne retiendra de l’épouse quittée que son caractère insupportable, ses crises de colère et de violence.
    Beaucoup de couples se retrouveront forcément, au moins pour certains passages...mais surtout les hommes (pour une fois qu’ils ont les beaux rôles !)
    Un roman bien enlevé, incisif avec un ton juste...qui se lit d’un souffle (l’auteur n’en laisse pas trop le choix)
    Mais plutôt qu’une conversation, il s’agit avant tout d’un monologue..puisque l’interlocuteur n’intervient jamais (d’ailleurs une question m’a taraudé pendant tout le récit : à qui s’adresse-t-il ?).
    La personne qui m’a prêté ce livre m’a dit que c’était un peu le pendant masculin de rien de grave de Justine Levy. Je plussoie.

    roman (France), paru en 2006
    Folio, 235 pages
    lecture du 20.06 au 23.06.2010
    note : 4/5

  • suite allemande

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    Réfléchissant à ce que pourraient être mes lectures estivales, je me suis dit que ce serait sympa qu’il y ait entre elles un dénominateur commun. J’aime bien fonctionner par cycle comme ça de temps en temps.. Ce faisant, il m’est apparu que je lisais très peu de littérature de langue allemande (traduite bien entendu). A part Kafka que je vénère (et que j’ai lu il y a des lustres), le parfum de Suskind (qui ne l’a pas lu ?) et quelques autres ici ou là (dont le loup des steppes de Hermann Hesse dont je n'ai garde aucun souvenir) , je constate qu’il est très rare qu’une oeuvre écrite par nos cousins germains ait l’honneur de subir mes critiques acerbes.
    Et donc, je me suis concocté un petit programme comprenant neuf romans.


    Que voici :


    . Paul Nizon - l’année de l’amour
    . Bernard Schlink - le liseur
    . Gunter Grass - en crabe
    . Stefan Zweig - la confusion des sentiments
    . Alfred Doblin - Berlin Alexanderplatz
    . Karen Duve - déluge
    . Christoph Hein - l’ami étranger
    . Herta Muller - la convocation
    . Daniel Glattauer - quand souffle le vent du nord

    Après ça, peut-être que l’Allemagne évoquera autre chose pour moi que l’inspecteur Derrick et quelques effroyables défaites en football de la France face à la Mannschaft.
    Donc là, je finis deux ou trois romans français et puis j’attaque l’Allemagne...par ordre alphébétique du nom de l’auteur (donc, c’est déluge de Karen Duve qui ouvre cette série).

  • CR164 : Portnoy et son complexe - Philip Roth

    9782070273379.jpgprésentation de l’éditeur : Peut-être que si nous posions la question suivante à Alex Portnoy : "Si vous deviez tirer un trait sur une partie de votre anatomie, laquelle choisiriez-vous ?", il nous répondrait : "Mes organes génitaux, mon schlong en yiddish"juste avant de changer d'avis. Pourtant, la sexualité c'est bien le problème d'AlexBrillant élève puis cadre supérieur en vue, écrasé par l'autorité de ses parents si démesurément attachés à la tradition juive américaine, Alex n'en reste pas moins un obsédé. Et les terribles fantasmes qui le hantent vont s'avérer être les plus lourds fardeaux qu'un homme élevé dans le quartier israélite de Newark ait à supporter…
    Avec cet humour ravageur qui hésite à choisir son camp, la tendresse ou le cynisme, Philip Roth s'attaque à l'ignorance et à la bêtise qui nourrit les préjugés. Il le fait sans aucune retenue ni aucune pitié pour dresser comme un étendard le témoignage de Portnoy, un cri désespéré pour la tolérance.
    Avec ce plongeon osé dans la sexualité, Philip Roth s'offre un coup d'éclat littéraire et un passeport pour la renommée


    mon avis : J’ai mis beaucoup de temps à en finir avec Portnoy car ce roman m’a ennuyé quasiment du début à la fin..par pour son côté trash mais pas toutes les redondances. Au bout de quinze pages, on a compris le problème et la personnalité d’Alexander Portnoy...toute la suite est une succession d’anecdotes pour la plupart superflues.
    C’est la première fois que Roth me déçoit..et c’est aussi l’un de ses premiers romans (et celui qui a fait sa notoriété).
    Pourtant le propos  n’est pas inintéressant. On a tous du Portnoy en nous. Personnellement je ne cesse de critiquer voire de vilipender cette religion catholique dont mes parents ont voulu me rendre fidèle..or, paradoxalement, je devine qu’elle est une partie intégrante de mon caractère et qu'elle conditionne ma façon de voir le monde. Portnoy, c’est également ça : il se moque des traditions juives, de ses interdits etc..mais quand il se trouve en compagnie de goys (les non juifs), il n’a de cesse de se trouver supérieur et de s’en moquer.
    Concernant la libido un peu exhubérante de Portnoy...c’est marrant quelques pages mais à la longue, c’est lassant (pas sans me rappeler septentrion de Louis Calaferte).

    roman, paru en 1970
    Gallimard, 273 pages
    traduction : Henri Robillot
    lecture du 12.06 au 19.06.2010
    note : 2.5/5

  • le sentiment européen

    Si mes opinions politiques sont très changeantes, il y a cependant une idée continue à laquelle je suis fidèle : la construction européenne. Je n'arrête pas de me me dire que l'aboutissement de la construction européenne doit être l'unification politique. Le terme de nation m'emmerde profondément. Je lui trouve une connotation trop XXème siècle (avec toutes les guerres que cela signifie).

    Ceci dit, quand je regarde la coupe du monde (désolé, j'adore le foot), le sentiment européen disparait totalement. Quand une équipe européenne joue (en dehors de la France) contre une équipe américaine, africaine ou asiatique, je suis supporter de l'équipe américaine, africaine ou asiatique. Je ne supporte pas que l'Italie, l'Allemagne, l'Angleterre ou l'Espagne aillent plus loin que la France. Et c'est valable pour tous les sports.

    Comment expliquer ça ? mes convictions politiques s'appuient sur la raison alors que mes passions sportives sont plus instinctives. Je suis un être humain quand je parle politique mais je suis animal quand je regarde un match de foot.

    Est-ce cette part animale présente en chaun de nous qui empêche la conctruction européene d'avancer ?

    loïc, 14:58

     

  • CR163 : Maigret s'amuse - Georges Simenon

    9782253143185.gifmon avis : Je considère les lectures de maigret comme de petits divertissements intermédaires. Ce n'est pas que les romans de Simenon soient mineurs, au contraire même, car il n'y a aucun autre auteur dont les romans reviennent vers moi avec tant de régularité. Mais je les conçois pas autrement.
    Maigret, ça m'use..euh s'amuse pardon. Il s'amuse car il est en vacances et que malgré tout, il ne peut s'empêcher de suivre une affaire de meurtre complexe, affaire que grâce à la presse il arrive à connaître dans les moindres détails (peu crédible d'ailleurs que cette abondance de détails). Il est en vacances mais il reste à Paris en compagnie de Madame Maigret bien entendu. Les fans de Madame Maigret seront ravis. On en apprend en fin un peu plus sur cette femme discrète que le commissaire appelle désespérément "madame Maigret". Les Maigret habitent dans un appartement boulevard Richard-Lenoir, n'ont pas d'enfants. Jules évidemment est commissaire et sa femme est femme au foyer..Elle passe sa journée à faire du ménage et à préparer à manger (et notamment dans Maigret s'amuse du fricandeau à l'oseille ). Madame Maigret vit par et pour son mari. Elle est totalement soumise. Leur relation est vraiment particulière et vaudrait presque une étude (c'est ce que je racontais l'autre soir à un ami alors que je venais d'engloutir trois whiskey : j'étais chez lui pour voir le premier match de l'équipe de France et je lui balance que j'avais le souhait de faire une étude sur madame Maigret).

    roman policier , paru en 1957
    le livre de poche, 156 pages
    lecture du 08.06 au 10.06.2010
    note : 4.5/5

     

  • CR162 : dans la brume électrique - James Lee Burke

    910173-gf.jpgprésentation de l'éditeur : Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la guerre de sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Sykes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un noir enchaîné. Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente-cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé. Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente-cinq ans, mais lorsque Dave est face au squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend que la guerre de sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence. Ce roman aux accents faulkneriens est l'un des plus beaux de James Lee Burke. Dans la brume électrique a été porté à l'écran par Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones dans le rôle de Dave Robicheaux.


    mon avis : Il y a quelques jours, j'ai appris l'existence de James Lee Burke grâce à un article de télérama (magazine culturel que je déteste adorer mais que j'adore détester) dans lequel il était interrogé à propos de la Louisiane et de cette effroyable marée noire qui ne semble pas avoir de fin.

    Car la Louisiane est la région de James Lee Burke, il y vit, l'aime et la connait par coeur et elle constitue l'environnement principal de ses polars. J'ai donc choisi l'un de ses romans un peu au hasard (en tenant compte un peu des quelques critiques de lecteurs que l'on trouve sur amazon) et c'est dans la brume électrique que je me suis embarqué. . Il met en scène Dave Robicheaux (héros récurrent dans l'oeuvre de James Lee Burke), un flic un peu désabusé (comme sait en fabriquer à la pelle les auteurs et scénaristes américains), ancien alcoolique, et utilisant des méthodes très personnelles dans ses enquêtes. Il opère dans la ville de New Ibéria où il est l'adjoint du shérif.

    Il est question d'un tueur en série mais également du cadavre d'un noir assassiné 35ans plus tôt et retrouvé dans le bayou.
    Le bayou, parlons-en. Presque le personnage principal du roman (dans lequel une grande place est laissée à la description). Le bayou, c'est quoi ? Comme une immense étendue d'eau stagnante dans laquelle vivent toutes sortes d'insectes et d'animaux (dont des alligators). Le bayou est partout dans le roman...il entoure les maisons, il encercle New Ibéria mais il est également le théâtre de drames.
    Je ne me suis pas ennuyé dans un tel environnement. Car le polar en lui-même est de bonne facture (même s'il comporte quelques gros clichés). Les personnages sont complexes et l'auteur décrit merveilleusement cette Louisiane qu'il chérit tant mais où le racisme est encore très présent.
    J'ai tellement aimé que j'en redemande. A bientôt Mr Robicheaux !


    roman, paru en 1993
    rivages/noir, 472 pages
    traduction : Freddy Michalski
    lecture du 30.05 au 07.06.2010
    note : 4.5/5

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  • l'espèce de jeu, suite et fin.

    Richard a donc gagné la première édition (et sans doute dernière) de l'espèce de jeu..qui ne s'est pas passé exactement comme prévu puisqu'une personne qui n'aurait pas dû y participer l'a fait quand même..et c'est là que moi j'ai quand même été malin puisque j'ai joué sur la prononciation exacte de la réponse afin d'invalider sa réponse !

    L'horizon de Patrick Modiano va donc s'exporter au Québec chez Richard (que je connais un peu puisqu'il tient un blog que je consulte régulièrement). J'ai posé quelques questions à l'heureux vainqueur.

    . Est-ce que cela fut difficile de remporter l'espèce de jeu ?
    J'ai eu la bonne réponse car tu as eu l'excellente idée de la donner sur ton blogue. J'aime ça de même, les concours, quand ils sont faciles.
    . Connais-tu l'oeuvre de Patrick Modiano et le connait-on au Québec ?
    De Modiano, j'ai lu à sa sortie en poche la Rue des Boutiques-Obscures, que j'avais beaucoup aimé, mais auquel je n'ai jamais donné suite. Au Québec, Modiano est un auteur connu mais peu suivi (il vient ici très peu, et considérant sa personnalité  médiatiquement catastrophique, on ne l'invite pas, je crois)
    . Je ne te demande pas si tu connais le port de Guilvinec mais connais-tu la Bretagne ?
    Je ne connais ni le port ni la Bretagne, hélas. Je n'ai jamais beaucoup voyagé, j'aime voyagé par les livres (je sais, c'est cucul, voire convenu, mais la lecture me suffit amplement.)
    Tu tiens également un blog, peux-tu nous le présenter ?
    . J'anime le blogue l'Ermite de Rigaud, lermitederigaud.blogspot.com, un blogue qui cause littérature (pas mal de commentaires de livres), de moi, de ma tendre et douce et de mon gamin qui presque 5 ans et qui va commencer la maternelle en septembre.

    merci à lui !!