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le faouët

  • Martine fait de la bicyclette...au Faouët

    Il y a quelques années, un type de Lannion s'était aperçu par hasard que les marches que l'on voit page 9 dans Martine fait de la bicyclette ( dessin de Marcel Marlier, belge évidemment) sont la copie conforme des marches de l'escalier de Brélévenez, bien connu des lannionnais. Cela créa une petite sensation dans cette ville du Trégor et j'avais trouvé étrange que personne ne s'en était rendu compte tant d'années après la sortie du livre (1971). 

    Martine fait de la bicyclette, lannion, eccalier de brélévenez

    Et bien, aujourd'hui, je suis en mesure de ne pas être certain de supposer que dans ce même volume de Martine, que les halles que l'on voit page 13 sous lesquelles se déroule un marché et où Martine est fière de montrer son nouveau vélocipède à ses amis sont les halles du Faouët dans le Morbihan. Ce ne sont pas les halles en elles-mêmes qui m'y font penser (encore que) mais ce sont les maisons au fond qui ressemblent à celles qui existent encore aujourd'hui (qui sont surtout des commerces comme le Central Bar et un institut de beauté). Il se trouve que je connais très bien Le Faouët, puisque j'y ai travaillé quelques années dans un cabinet comptable et puis, excusez du peu, c'est le bourg où j'ai rencontré ma future femme. 

    J'ai pas mal de photos du Faouët mais aucune prises dans l'angle qui pourrait prouver mes dires. La prochaine fois que j'y vais (à la crêperie la Sarrasine, va sans dire), je m'occupe du problème. Comme ça, les costarmoricains feront moins leurs malins ! Enquête à suivre donc !

    Martine fait de la bicyclette, le faouët, les halles

    Loïc LT

     

  • les médias sur le paletot

    A moi. L'histoire d'une de mes folies...

    Tout à l'heure, j'ai rendez-vous avec une équipe de tournage de France 3 Morbihan dans le petit bourg de Guilligomarc'h. C'est le grand saut dans l'inconnu, je n'ai jamais été filmé et je ne sais pas trop comment ça va se passer. Ils ont découvert mon projet de recensement via l'article paru dans Ouest-France et donc je pense que j'aurai à une ou deux minutes de reportage à la fin des actualités régionales. 

    Je suis un peu stressé mais sans plus. Je n'ai rien à perdre, tout à gagner. Mais je suis quand même un peu dérouté par la tournure qui prennent les événements sachant que j'alimente ce blog depuis des années en toute discrétion et sans jamais avoir eu trop de retours. Quelques commentaires épars d'une poignée de fidèles, 50 visites par jour, cette faible audience me permettait (me permet) de débloquer un peu et par exemple je n'ai pas toujours été tendre envers certains bourgs....mais que leurs habitants sachent que si j'en ai fait une note, c'est que j'ai de la sympathie pour ces villages de centre Bretagne et c'est vrai que ma moquerie frise parfois la méchanceté mais il faut bien distinguer ce que j'écris et ce que je pense. Pour garder ce ton décalé, il me faut travestir un peu la réalité. Ma famille maternelle est originaire de Persquen donc je suis mal placé pour donner des leçons. 

    En tout cas, j'ai bien plus de plaisir à recenser la Bretagne intérieure que les bourgs côtiers. J'aime la mer mais moins les stations balnéaires où tout est trop propre, trop bling bling, trop touristique. Je préfère les vieux bourgs et comme disait Rimbaud dans une saison en enfer  'j'aimai les déserts, les vergers brûlés, les boutiques fanées, les dessus de portes...'

    En Bretagne intérieure, on n'est jamais à l'abri d'une surprise, d'une rencontre insolite.

    C'est ce que je veux faire passer.

    En attendant, deux photos de mon passage (en famille) hier au Faouët :

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    210216 (54).JPG

    Loïc LT