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roman - Page 3

  • CR138 : les raisins de la colère - John Steinbeck

    les-raisins-de-la-colere_john-steinbeck_080919095112.jpgLe hasard fait qu'après avoir lu une autobiographie de ce bourgeois-bohème un brin cynique qu'est Frédéric Beigbeder, me tombe entre les mains les raisins de la colère, de John Steinbeck, un roman datant de 1939 et qui s'apparente à quelque chose comme une version romancée du capital de Karl Marx ou peut-être plutôt un germinal américain.
    Et pour en finir avec Beigbeder, voici ce qu'il en dit dans son dernier inventaire avant liquidation : "pour faire efficace, Steinbeck nous en met plein la vue et en rajoute dans le mélodrame naturaliste...le principal reproche qu'on peut faire à Steinbeck n'est pas de sentir le pâté mais le pathos".
    Comme de fait, il a peu raison. Les raisins de la colère est un peu trop manichéen pour être crédible. Cette réserve faite, ce livre est un chef d'oeuvre.
    Concrètement, ce roman fleuve traite des excès du capitalisme dans l'Amérique rurale des années 30 à travers la folle équipée d'une famille de paysans (lesJoad) de l'Oklahoma désireuse de rejoindre la "verte" et prometteuse Californie..qui s'avérera bien plus horrible que la région natale, l'optimisme un peu naïf des débuts laissant place au désarroi le plus total jusqu'aux dernières pages proprement bouleversantes. Le récit est entrecoupé de quelqueschapitres qui permettent au lecteur de prendre du recul, de mieux comprendre le système ou de se voir offrir quelques descriptions très poétiques.
    Saisissant.
    Le roman a été adapté au cinéma en 1940. Et je me pâme encore à la lecture de cette anecdote trouvée sur wikipedia :
    Le film a connu une brève exploitation en URSS. Le pouvoir communiste en place autorise en effet sa projection, trouvant dans cette histoire qui se déroule durant la crise de 1929, l'occasion de fustiger le capitalisme. La réaction du public russe ne fut toutefois pas celle escomptée, puisqu'il s'émerveilla que, même au plus profond de la misère, les personnages possèdent encore une voiture. La censure le retira donc aussitôt des écrans.

    roman, paru en 1939
    folio n°83, 639 pages
    lecture du 05/01 au 12/01/2010
    note : 4/5
    à venir : bella ciao, Eric Holder

  • CR136 : le dixième homme - Graham Greene

    291220092552.jpgLe cercle de Yannick Haennel m'étant très vite tombé des mains, je me suis rabattu sur un roman de Graham Greene présent dans la bibliothèque de mes beaux-parents chez qui je me trouvais en vacances. Et je dois dire qu'il m'était très difficile de ne pas avoir envie de lire tant la quatrième de couverture était alléchante :

    Une prison française sous l’Occupation. Les Allemands y détiennent trente otages et les obligent à désigner eux-mêmes, dans la nuit, les trois d’entre eux qui seront fusillés à l’aube. Un sur dix. Un des trois hommes tirés au sort offre sa fortune, sa maison, à qui voudra bien prendre sa place. Un autre prisonnier, pauvre et désireux de léguer à sa famille une vie aisée, accepte ce surprenant marché et devient «le dixième homme».
    Quatre ans plus tard, le survivant ne peut s’empêcher de revenir dans sa maison, maintenant occupée par la mère et la fille de l’otage fusillé…


    Ça, c'est de l'idée !  Et le roman est à la hauteur des espoirs avec cette petite touche particulière de Graham Greene pour qui la psychologie des personnages compte autant que l'action ce qui fait que le dixième homme n'est pas qu'un roman à suspense...L'auteur se sert de l'intrigue pour décrire avec beaucoup de finesse les atermoiements et les travers de l'esprit humain (lâcheté, couardise, cupidité..) qui se trouve confronté à une situation peu banale, et ce avec en toile de fond la religion catholique (à laquelle Greene s'est converti très tôt).
    Suspense et philosophie, dans le même livre, que demande le peuple.

    roman, paru en 1985
    éditions france loisirs, 212 pages
    lecture du 27/12 au 29/12/2009
    note : 4/5
    à venir : bella ciao, Eric Holder

     

    Le livre a (évidemment) fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 1988 avec Anthony Hopkins dans le rôle de l'avocat et un certain Jack Gold à la réalisation.

     

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  • CR135 : doggy bag, saison 4 - Philippe Djian

    9782264046932FS.gif&usg=AFQjCNEa2GgHUekTIh-gpHUOECXO2rK1oAprésentation de l'auteur : Ce que l'on craignait est arrivé : Victor Sollens s'est pendu.
    Le niveau des eaux baisse, le fleuve retourne dans son lit, Irène est saine et sauve, mais le vieil homme n'a pas supporté d'être rejeté par les siens - pour une vague histoire de trahison dont il se serait rendu coupable. De son côté, David découvre que Josianne n'est pas enceinte, ce qu'il n'apprécie que moyennement puisque c'était la raison pour laquelle il l'avait épousée. Autant dire que pour certains les choses ne vont pas très fort.
    À présent, plusieurs mois ont passé. L'arrière-saison est magnifique, la nature étonnamment luxuriante. Et il y a un grand plaisir à écrire là-dessus, sur le cheminement des âmes aujourd'hui, sur ces choses que nous avons sous les yeux, étrangement belles et menaçantes.


    mon avis : Je trouve que le dernier paragraphe de cette présentation est très beau, qu'il donne vraiment envie d'en savoir plus et puis, il confirme le sentiment que j'ai en lisant la série doggy bag : cette impression que l'histoire échappe à Philippe Djian, qu'il se laisse surprendre par les événements et même qu'il ne maîtrise plus rien, qu'il n'en est que le dépositaire. Il a un grand plaisir à écrire là-dessus et moi j'ai un grand plaisir à lire là-dessus.
    Et puis, contrairement aux apparences, Victor Sollens n'est pas mort. Il a survécu à sa pendaison mais on se demande vraiment s'il n'aurait mieux pas fallu qu'il en fut autrement, tant toute sa famille, sa femme, Irène, ses deux fils le rejettent. Je trouve vraiment ça injuste et c'est un grand déchirement pour moi que de voir un homme rejeté à ce point. Bon, bien sûr, il a fait des conneries mais qui n'en fait pas, franchement.
    Je vais m'arrêter là car j'ai presque envie de chialer déjà en repensant à tout ça. Je ne sais pas comment ça va finir mais vraiment, on a l'impression qu'un sort a été jeté sur les Sollens, qui, s'ils sont un peu barrés, ne méritent pas ça.

    roman, paru en 2008
    10/18, 248 pages
    lecture du 10/12 au 21/12/2009
    note : 4/5
    à venir : bella ciao, Eric Holder

  • incidences, Philippe Djian

    philippe-djian-broie-noir-L-1.jpeg&usg=AFQjCNEf-B7NEvK52T6D9kjPX7Cf_yEQOwLe site evene.fr informe que le futur roman du maître s'intitulera incidences, qu'il sortira en février 2010 et on a même le droit au résumé de l'affaire..et je dois avouer que c'est très alléchant. Philippe Djian, très inspiré en ce moment, est dans une bonne dynamique : pourvu que ça dure !

    résumé : Le nouveau roman de Philippe Djian commence à cent à l'heure. En quelques pages, il brosse le portrait de Marc, professeur de creative writing dans une université française, aussi attachant qu'inquiétant, qui ramène chez lui Barbara, une de ses étudiantes. Le lendemain matin, elle gît morte à côté de lui. N'ayant que modérément confiance dans la justice de son pays, il se débarrasse du corps dans une crevasse. Quelques jours plus tard, Myriam, la mère de Barbara, se présente à la fac où il enseigne : Marc est tout de suite séduit...

    Espérons que le Marc de incidences ne soit pas aussi faux-cul et barré que celui de Doggy Bag...


  • CR133 : une année étrangère - Brigitte Giraud

    annee-etrangere-brigitte-giraud-L-1.jpegEn fin de compte, je me suis trompé sur la fin du roman (voir note précédente) mais en fait, ce n'est pas grave, ça m'a donné une idée de roman : une fille au pair embauchée dans une famille espagnole (pourquoi pas) pour combler un vide, parce qu'elle ressemblerait à la fille disparue, qu'elle porterait même le même prénom. Mais je ne suis pas prêt d'écrire ce roman parce que j'ai d'autres projets à réaliser avant, comme par exemple construire un cabanon en bois pour y stocker des livres  ou faire une terrasse en carton.
    Et donc, le roman de Brigitte Giraud n'est pas si mal. Il est question du déracinement d'une fille au pair, des difficultés d'adaptation, de la barrière de la langue, tout ceci d'autant plus marqués dans une année étrangère qu'elle se retrouve dans une famille allemande pour le moins étrange (en ce sens, étrangère a peut-être deux sens). Et puis donc arrive le dénouement..qui nous ramène encore 60ans en arrière pendant cette foutue guerre à propos de laquelle nos auteurs français n'en finissent pas de revenir. Un peu lassant à la fin.
    Mais en dehors de ça, le roman est assez agréable à lire.
    Et j'ai hésité à écrire cette note (très courte) car j'ai hésité même à continuer le blog. Il y a des moments comme ça où je trouve que la littérature est vaine, qu'elle n'est pas du tout synonyme d'évasion (car on lit dans son fauteuil, dans son lit..et on croit s'évader parce qu'on lit des choses qui nous sont pas quotidiennes), qu'en fait elle empêche de progresser, de prendre des risques, de voyager. On ne prend aucun risque en se plongeant dans un bouquin, au contraire même, on se vautre dans son confort et on se rassure en se disant "je m'évade avec la littérature".
    Mais quelques jours après avoir penser tout ça, j'ai changé un peu d'avis. C'est comme ça que ça se passe dans mon cerveau. Les idées et les sentiments vont et viennent de façons incohérentes et désordonnées.

    roman, paru en 08/2009
    Stock, 207 pages
    lecture du 23/11 au 25/11/2009
    note : 3.5/5
    à venir : l'exilée, Pearl Buck

  • lecture en cours : une année étrangère (Brigitte Giraud)

    J'ai commencé à lire ce roman sans avoir pris connaissance de rien, ni du résumé, ni de la note d'éditeur ni de la quatrième de couverture, ni d'une quelconque critique. Départ pour l'inconnu.
    Et au bout de cent pages, voici succinctement ce que je peux dire de l'histoire : Laura; une française de 17ans est embauchée comme fille au pair dans une famille allemande, la famille Bergen qui habite quelque part dans la campagne bavaroise. Elle a du mal à s'adapter, maîtrise mal la langue, est très mal à l'aise et ne sait trop que faire de ses dix doigts. Car les Bergen sont un peu bizarre. Les deux parents se lèvent à pas d'heure, fument cigarette sur cigarette et semblent se foutrent de tout. La cadette des enfants, Suzanne est une petite insolente qui va à l'école quand elle veut et l'aîné, Thomas est le plus aimable mais est muet comme une carpe. La famille ne laisse quasiment jamais Laura tranquille, mais ils ne lui demandent même pas spécialement de travailler (alors qu'au départ, elle aimait tromper son mal être par des corvées de ménage). Par contre, elle doit les accompagner à toutes les ballades et sorties de toutes sortes.
    Cependant au fil des mois, Laura se sent plus à l'aise, en fait de moins en moins et s'attache à Suzanne et Thomas. Mais quelque chose l'échappe dans cette famille, elle ne sait pas trop quoi. Elle trouve que quelque chose ne tourne pas rond dans cette famille, que  tout semble vain à tout le monde. . Et on apprend aussi petit à petit ce qu'il en est de la famille de Laura. Elle a un grand frère, Simon dont elle est très proche et à qui elle écrit régulièrement. Elle a des contacts téléphoniques avec sa mère mais ne cesse de lui mentir quant à sa vie en Allemagne. On apprend aussi que la famille de la Laura a été touché par un drame : la mort d'un frère de Laura, tué dans un accident de mobylette. Suite à ce drame, les rapports au sein du couple de parents se sont tendus au point que le divorce est envisagé.
    Mon idée pour la suite (j'en suis à la moitié du roman) : je crois que Laura a été recrutée par la famille Bergen pour combler un vide. Je pense que la famille Bergen a également vécu un drame : la perte d'une fille et que ne pouvant se faire à l'idée de vivre sans elle, ils auraient eu l'idée d'engager une fille lui ressemblant physiquement, ou portant peut-être le même prénom qu'elle...ou un truc dans le genre. Ce qui expliquerait peut-être qu'on ne l'oblige à aucune corvée, qu'on lui demande juste d'être là, tout le temps là pour combler le vide, pour effacer , au moins en apparence, le drame.
    A suivre...

  • CR132 : l'excuse - Julie Wolkenstein

    9782846822718.jpgJ'ai eu du mal avec les 150 première pages car c'était très compliqué, trop sans doute pour moi. Car si j'aime bien les phrases longues et sinueuses (mais ce n'est pas le cas ici), j'ai plus de mal quand les histoires sont complexes (et notamment quand il y a des dizaines de personnages importants).. J'aime savoir où je vais et très vite. Alors j'avoue, j'ai failli arrêter plusieurs fois. Je l'ai même remisé pendant deux jours avec l'idée de ne plus l'ouvrir mais plein de remords, je l'ai repris..et finalement je ne regrette pas..car en ce dimanche venteux et pluvieux, j'ai lu les 200 dernières pages me séparant de sa fin d'un souffle et avec beaucoup d'exaltation.
    L'histoire donc n'est pas simple. En fait, il s'agit de l'histoire de Lise, une femme relativement âgée (mais on ne sait trop quel âge au juste mais on sait qu'elle fume encore des joints, aime le champagne et le sexe) qui vient d'hériter d'une grande maison sur une île près de Boston . Et donc, elle va habiter dans cette maison qu'elle connaît pour y avoir passer du bon temps quand elle était jeune. Elle y a vécu des histoires d'amour avec notamment Nick, son cousin, habitant les lieux. Celui ci avait une drôle de théorie concernant la vie de Lise : il pensait que la vie de sa cousine est le calque quasi parfait de celle d'Isabelle Archer, héroïne de portrait de femme, un roman de Henry James. Lorsque Lise, nouvelle propriétaire des lieux,  revient dans la maison des années plus tard, Nick est décédé (elle le savait malade) mais il lui a laissé un manuscrit intitulé déjà-vu où il expose sa théorie en faisant de multiples liens entre la vie de Lise et celle d'Isabelle Archer. Dans la première partie du roman, le récit à la première personne de Lise et le récit de Nick (au fur et à mesure que Lise le découvre) se succèdent. Et puis déjà vu terminé, Lise n'en a pas fini puisque Nick lui a concocté un jeu de piste qui doit lui permettre d'accéder à quelque chose qu'elle ignore et donc là on arrive à la fin du roman , la plus grisante et qui fini par une éblouissante révélation finale (mais que j'avais clairement vu venir). Mais je ne vais évidemment pas la dire ici, ce ne sait pas sympa et Julie Wolkenstein m'en voudrait beaucoup.
    Maintenant, est-ce que j'ai envie de lire le roman de Henry James ? Non, pas vraiment, puisque quelque part, j'en ai lu l'essentiel en lisant l'excuse et puis bon, les histoires d'amour en milieux aristocratiques anglais (genre Jane Austen) ne sont pas trop ma tasse de thé.
    C'est donc un roman vertigineux que nous offre ici l'écrivain, une mise en abîme littéraire. Tout ça est très bien construit, bien écrit et mérite bien un 4.5/5. Et je suis quand même très surpris que de constater que ce petit bijou ne figure même pas dans la première sélection pour le Goncourt 2008.  Navrant.

    l'avis de Clarabel,  celui de bibliobs et celui de télérama

    roman, paru en 08/2008
    P.O.L, 345 pages
    lecture du 15/11 au 22/11/2009
    note : 4.5/5
    à venir : une année étrangère, Brigitte Giraud

  • roman de Marie Le Gall : drôle de bug sur fnac.com

    C'est marrant : il y a quelques jours, en refermant le roman la peine du menuiser, je me suis dit que l'auteur aurait pu tout aussi bien l'intituler le silence du menusier tant le silence s'impose dans le récit, plus que tout.

    Et puis, là cet après-midi, je vais sur le site de la fnac pour choper la couverture afin de la coller ici pour mon compte-rendu (à venir) et voici sur quoi je tombe :

    les silences.jpg

    Etonnant ! D'où sort cette couverture ?  Etait ce le premier titre du roman (avant que la maison d'édition où l'auteur décident de le changer), une mauvaise blague ou que sais-je encore ? A suivre...

  • CR129 : hors champ - Sylvie Germain

    Sylvie-Germain---Hors-Champ.jpg

    présentation de l'éditeur : En une semaine, Aurélien, un homme ordinaire, va progressivement disparaître. Il est de plus en plus hors champ, perdant jusqu'à sa voix, son odeur et son ombre. Au fur et à mesure de cette genèse à rebours, il sort aussi de la pensée et de la mémoire des autres, même de ses proches. Cet effacement intensif s'opère au grand jour, dans l'agitation de la ville, à l'aune de tous ces naufragés qu'on ne regarde plus et qui ne comptent pour personne.

    mon avis : Hors champ n'est pas une n-ième histoire mettant en scène un homme invisible. Ici, l'invisibilité va plus loin que la "simple" disparition physique puisque les gens que côtoyaient Aurélien en arrivent même à oublier qu'il a existé. Il n'est plus rien pour les autres alors que lui n'a jamais tant ressenti le poids de son corps.
    C'est assez fort et il faut avant tout considérer ce roman comme une métaphore de la transparence sociale dans laquelle se morfond l'homme moderne. Loin d'être le maillon d'une chaîne, nous ne sommes souvent rien et le monde fonctionne tout aussi bien sans notre présence.
    Et perso, j'ai remarqué que lorsque je marche dans les grandes villes (mais ça ne m'arrive que très rarement), on me fonce souvent dedans. Ou alors, au boulot, lorsque dans un couloir, je croise un collègue et bien que nous faisons l'effort de tenter de nous éviter, il m'arrive fréquemment de me trouver face à face avec la personne pour une demi seconde d'artemoiement dont personne ne sort grandi.
    Ce en quoi j'ai beaucoup aimé ce roman écrit très simplement et qui décrit sans fracas la lente disparition d'un type qui dans un premier temps considère les gens qui le heurtent comme des étourdis et puis qui au final, à force de n'être plus rien devient un souffle d'air.

    roman, paru en 2009
    Albin Michel, 196 pages
    lecture du 10/11 au 12/11/09
    note : 4/5
    à venir : la peine du menuisier, Marie Le Gall