J'ai commencé à lire ce roman sans avoir pris connaissance de rien, ni du résumé, ni de la note d'éditeur ni de la quatrième de couverture, ni d'une quelconque critique. Départ pour l'inconnu.
Et au bout de cent pages, voici succinctement ce que je peux dire de l'histoire : Laura; une française de 17ans est embauchée comme fille au pair dans une famille allemande, la famille Bergen qui habite quelque part dans la campagne bavaroise. Elle a du mal à s'adapter, maîtrise mal la langue, est très mal à l'aise et ne sait trop que faire de ses dix doigts. Car les Bergen sont un peu bizarre. Les deux parents se lèvent à pas d'heure, fument cigarette sur cigarette et semblent se foutrent de tout. La cadette des enfants, Suzanne est une petite insolente qui va à l'école quand elle veut et l'aîné, Thomas est le plus aimable mais est muet comme une carpe. La famille ne laisse quasiment jamais Laura tranquille, mais ils ne lui demandent même pas spécialement de travailler (alors qu'au départ, elle aimait tromper son mal être par des corvées de ménage). Par contre, elle doit les accompagner à toutes les ballades et sorties de toutes sortes.
Cependant au fil des mois, Laura se sent plus à l'aise, en fait de moins en moins et s'attache à Suzanne et Thomas. Mais quelque chose l'échappe dans cette famille, elle ne sait pas trop quoi. Elle trouve que quelque chose ne tourne pas rond dans cette famille, que tout semble vain à tout le monde. . Et on apprend aussi petit à petit ce qu'il en est de la famille de Laura. Elle a un grand frère, Simon dont elle est très proche et à qui elle écrit régulièrement. Elle a des contacts téléphoniques avec sa mère mais ne cesse de lui mentir quant à sa vie en Allemagne. On apprend aussi que la famille de la Laura a été touché par un drame : la mort d'un frère de Laura, tué dans un accident de mobylette. Suite à ce drame, les rapports au sein du couple de parents se sont tendus au point que le divorce est envisagé.
Mon idée pour la suite (j'en suis à la moitié du roman) : je crois que Laura a été recrutée par la famille Bergen pour combler un vide. Je pense que la famille Bergen a également vécu un drame : la perte d'une fille et que ne pouvant se faire à l'idée de vivre sans elle, ils auraient eu l'idée d'engager une fille lui ressemblant physiquement, ou portant peut-être le même prénom qu'elle...ou un truc dans le genre. Ce qui expliquerait peut-être qu'on ne l'oblige à aucune corvée, qu'on lui demande juste d'être là, tout le temps là pour combler le vide, pour effacer , au moins en apparence, le drame.
A suivre...
une année étrangère
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lecture en cours : une année étrangère (Brigitte Giraud)