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  • CR212 : le cheval soleil - Steinunn Sigurðardóttir

    Steinunn-Sigurdardottir.jpgprésentation de l’éditeur : Elle porte le nom d'une fleur, mais Lilla n'a jamais eu le temps d'éclore. Elle a grandi dans l'indifférence de ses parents, trop occupés à soigner les enfants des autres. Lorsque son grand amour réapparaît des années plus tard à Reykjavik, Li décide de commencer à vivre. De remuer la terre souillée de ses souvenirs, depuis les nuits passées avec son frère dans le grenier, ses conversations avec une amie imaginaire, à son mariage raté, pour faire enfin pousser le bonheur. Mais les fjords glacés ne murmurent-t-ils pas que les chagrins d'amour se transmettent de génération en génération ?

    mon avis : ce matin ensoleillé, alors que  je me  décide à rédiger la note de lecture de ce roman, je me vois obligé de m’y replonger afin de savoir de quoi parlait déjà cette affaire-là...preuve qu’il ne m’a pas beaucoup marqué...mais en fait, je suis dur parce qu’il y a une petite musique dans ce roman (d’ailleurs l’auteur est poète et ça se sent clairement)...une petite musique triste et mélancolique. Lilla, la narratrice y remue des souvenirs d’enfance, une enfance marquée par l’indifférence des parents vis à vis d’elle et de son frère.  Elle les appelle par leurs prénoms et quand elle veut englober les deux, ce sont carrément “les époux” (point qui m’a fait un peu sourire, c’est au moins ça). Lilla grandit, tombe amoureuse mais ce marie avec un type qu’elle n’aime pas. Elle divorce (enfin je crois) et puis sur la fin, elle retrouve son amour de jeunesse et croit enfin pouvoir commencer à vivre..mais c’est sans compter avec le destin qui en a décidé tout autrement.
    C’est un roman globalement triste où la misère humaine et la mort sont omniprésentes, un roman qui quelque part ne donne pas du tout envie de se rendre en Islande. Mais j’ai quand même un peu envie, voyez-vous...je suis en train d’y songer...

    lecture du 24.07 au 27.07.2011
    10/18, n°4444, 187 pages
    traduction : Catherine Eyjólfsson
    note : 2.5/5
    à suivre : l’homme du lac, Arnaldur Indridason

     

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    Steinunn Sigurdardottir

  • CR211 : la cloche d'Islande - Halldor Laxness

    book_cover_la_cloche_d_islande_148580_250_400présentation de l’éditeur : Au début du XVIIIe siècle en Islande, l'envoyé du roi de Danemark vient se saisir de la vieille cloche de Thingvellir, symbole national de l'indépendance islandaise, pour en faire des canons. Dans un geste de révolte qui est celui de tout un peuple, il est assassiné par un pauvre paysan déjà condamné à mort pour le vol d'une corde.
    Publiée entre 1943 et 1946, à un moment où la question de l'indépendance se posait avec une acuité particulière, La Cloche d'Islande demeure l'œuvre maîtresse de Laxness, prix Nobel de littérature en 1955.

    mon avis : lorsque j’ai commencé à chercher quels romans allaient faire partie de cette suite islandaise estivale (chaque été et ce depuis l’été dernier, j’effectue un voyage littéraire dans un pays étranger), Halldor Laxness s’est très vite imposé, lui qui fut prix nobel de littérature et qui reste l’écrivain le plus connu de ce pays de 320.000 habitants qu’est l’Islande (soit deux fois moins que le Morbihan -et qui connait ne serait-ce qu’un écrivain morbihannais ?-).
    J’ai donc lu ce pavé de plus de 500 pages et je dois dire que mon sentiment est mitigé. S’il est indéniable qu’il permet de se saisir de  l’histoire de l’Islande dans son ensemble, le récit est dans l’ensemble très rébarbatif, voire même kafkaeien, tant le processus judiciaire dont il est question ne semble avoir de fin. Dans quelques années, je garderai de ce roman le souvenir de tractations en coulisses, entre évêques, gouverneurs et autres émissaires afin de statuer sur le sort d’un pauvre paysan....pendant que le peuple se meurt dans la boue et dans l’alcool...Mais peut-être me rappelerai-je également, que dans cette Islande monarchique et féodale, la justice n’était pas aussi expéditive que l’on pourrait le penser.
    C’est un roman assez complexe qui demande une lecture attentive. La longueur des noms propres n’arrange rien ! La cloche d’Islande était la lecture-défi de cette suite islandaise.

    Lire ici l’avis d’une blogueuse.

    lecture du 15.07 au 23.07.2011
    GF Flammarion, 508 pages
    traduction : Régis Boyer (1991), parution : 1946

    note : 3/5

    à suivre : le cheval soleil, Steinunn Sigurðardóttir

     

     

    compte rendu de lecture,littérature,littérature islandaise,roman,livre,culture

    Halldor Laxness

  • suite islandaise, le programme.

     

    entre ciel et terre, Jón Kalman Stefánsson

    la cloche d’Islande, Laxness

    le cheval soleil, Steinunn Sigurdardottir

    l’homme du lac, Arnaldur Indridason

    le cadavre dans la voiture rouge, Olafur Haukur Símonarson

    le Temps de la sorcière - Arni Thorarinsson

     

  • les autres herbes de mon jardin

    En ce jour pluvieurs de juillet, je me balade dans mon jardin et plutôt que de photographier pour la n ième fois les bambous et les vivaces, voici que je me suprends à prendre toute cette flore indésirable qu'on appelle communément des "mauvaises herbes". Mais ces herbes ne sont pas mauvaises, elles ne font de mal à personne...il y a juste qu'elles se sont installées parce que le terrain leur était favorable. Je n'irais pas jusque les garder (encore que, dans certains endroits pourquoi pas) mais juste tenter de les connaître un peu plus, de mettre un nom, autant que faire se peut sur tout cette végétation envahissante vivant sous la menace de binettes et de pesticides.. Et quand on aime la nature comme je l'aime, on l'aime dans sa diversité..et dans sa totalité...c'est pareil avec les humains..ou on les aime tous ou on en n'aime aucun. 

    Voici le numéro 1 et de loin j'ai nommé le pissenlit (ou dandelion Taraxacum officinale)

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    Et voici le chenopode blanc, un classique également. Lorque l'on bêche un coin de terre et qu'on laisse l'endroit tel quel, cette plante anuelle fait très vite son apparition et pousse rapidement. Elle mérite notre attention ainsi que notre respect.

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    Il faut se méfier du chardon des champs ( Cirsium arvense) car il pique !

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    Je pense que ceci est une moutarde des champs ( Sinapis arvensis) ..Très commun également.

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    Comment ne pas parler du liseron des champs (Convolvulus arvensis) qui pousse n'importe où et dans n'importe quelle condition (il faudrait voir s'il y en n'en pas sur la planète Mars). Chez moi, il s'enroule souvent autour des chaumes de bambous et là, je suis désolé mais je l'arrache parce que j'ai l'impression qu'il va les étouffer.

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    Dans cet enchevêtrement, se distingue une inconnue que je vais tenter d'identifier....la réponse viendra plus tard car  il y a aura une suite

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    Sauvons nos "mauvaises" herbes !

  • CR210 : entre ciel et terre - Jón Kalman Stefánsson

    9782070440511.jpgJe suis tombé sur ce livre en balayant les rayonnages d’une librairie à l’affût de noms d’auteurs finissant par “son” ou bien comportant des ó ou des á...et je ne me suis pas posé plus de questions...
    Entre ciel et Terre de Jón Kalman Stefánsson inaugure donc la suite islandaise...et de la plus belle des façons, puisqu’il s’agit d’un petit bijou de poésie sur fond  de pêche à la morue au fin fond de l’Islande quelque part au début du XXème siècle. Deux pêcheurs épris de poésie embarquent pour une expéditon au large mais une tempête  venue de la banquise se lève et le plus chevronné des deux meurt de froid parce qu’il a oublié sa vareuse au gîte concentré qu’il était à vouloir retenir des vers d’un recueil de poème de John Milton que lui avait prêté un capitaine aveugle. Inconsolable, le pêcheur survivant (un gamin orphelin dont on se saura jamais le nom) décide de se suicider..mais avant toute chose, il veut rendre à son propriétaire le recueil de poésie. Il commence un périlleux voyage à l’intérieur des terres hostiles. Parvenu au village, il est pris en charge à l'intérieur d'une auberge par des femmes séduites par cet homme sauvage et musclé. Il se sent renaître dans cette atmosphère conviviale et finira par faire de la lecture au capitaine aveugle.
    Dans cet Islande au climat rugueux mais très variable (un diction islandais dit : si tu n’aimes pas le temps qu’il fait, attends dix minutes), où les conditions de vie sont difficiles et où l’alcoolisme fait rage,  on découvre un peuple chaleureux chez qui la solidarité est une nécessité autant qu'une évidence. Tout celà est bien rendu par la plume épurée de l'auteur et par la traduction soignée d'Eric Boury, le nouveau maître es traduction islandais-français.

    lecture du 08.07 au 13.07.2011
    folio n° 5212, 253 pages
    note : 4/5
    à suivre : la cloche d’Islande, Halldor Laxness

  • séjour à Brocéliande, étape 5 : Beignon et les Forges de Paimpont.

    Après Trécesson et une après-midi bien remplie, nous prenons la direction de Beignon où se situe notre hôtel. Pour se faire il faut traverser la forêt et la vallée de l’Aff que des rayons de soleil transpercent avec beaucoup de vigueur.  Chaque regard est le cliché d’une carte postale. Au creux de la vallée, une crêperie surgie de nulle part et cachée par une végétation envahissante attend d’improbables amateurs de crêpes. Nous arrivons à Beignon à l’heure convenue. L’hôtel aux berges de Brocéliande est situé au centre d’un bourg pittoresque tout en pierres de taille. Nous prenons  possession de notre chambre et nous mettons en tenue de soirée.
    Le restaurant les forges de Paimpont (dont je parlais dans une précédente note) se dresse près d’un lac à quelques kilomètres de notre hôtel. L’endroit est magique. Une grande salle avec seulement deux tables occupées nous attend. Pendant ce temps, dans une autre salle à côté, un groupe dîne et festoie. Nous commandons, nous nous régalons et prenons le temps de vivre. Les lieux sont propices à la confidence et à la rêverie. Les plats sont succulents mais l’accueil laisse à désirer (comme à peu près partout à Brocéliande, fis-je la réflexion à Prisca - si tu réfléchis bien, jamais aucun commerçant ou indigène n’a eu ne serait-ce qu’un mot aimable...c’est l’endroit qui veut ça, complétais-je....la forêt aussi enchanteresse soit-elle abrite des êtres humains méfiants et peu bavards..elle isole les gens, les rend sauvage, il ne faut pas leur en vouloir, conclue-je).
    Après le repas, nous nous promenons le long de l’étang. Le soleil n’est plus..Brocéliande s’est endormie et nous rentrons à l’hôtel, repus et comblés.
    Dans la nuit, une drôle de surprise nous attend. Vers les une heure du matin, alors que nous dormons du sommeil du juste, un type fait irruption dans notre chambre après avoir réussi à ouvrir la porte (que nous avions verrouillée). Prisca crie ! et moi ne comprenant rien à ce qui se passe, j’ai juste le temps de distinguer un individu avec un chapeau s’excuser et ressortir aussitôt. Mon coeur se met à battre  très vite..mais pas autant que celui de Prisca littéralement effrayée.
    Remis de nos émotions, nous nous recouchons et n’ayant plus envie de dormir, tentons de chercher une explication..comment un autre client a-t-il pu réussir à ouvrir notre porte avec sa clef ?  On repense à nos réactions respectives et partons d’un fou rire qui dure une demi-heure. Le lendemain, alors que nous prenons un petit déjeuner copieux dans la salle de l’hôtel, nous voyons descendre un type qui nous semble être l’importun. Il n’a pas l’air d’un mauvais bougre. On se dit qu’il s’est doute pris un coup de pied de barrique la veille. Il se sera trompé de chambre et il se trouve que sa clef lui a permis de rentrer dans notre chambre...ça fait beaucoup de conditions réunies certes mais le fait est. J’en parle au patron qui ne semble pas s’en émouvoir. Il me dit qu’il en parlera à l’intendance.
    Nous quittons l’hôtel en milieu de matinée et retournons nous promener à Paimpont. Depuis la terrasse du relais de Brocéliande, nous écrivons une carte postale à nos deux filles en vacances chez leurs grands-parents en Normandie.
    Suite à quoi, on dit au revoir à la forêt....et filons vers Rennes pour d'autres aventures.

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  • séjour à Brocéliande, étape 4 : le château de Trécesson.

    Nous quittons Comper en fin d’après-midi et j’hésite entre plusieurs destinations.  Plutôt que le tombeau de Merlin (qui est une arnaque, il faut bien le dire car il n’est constitué que de deux pitoyables cailloux ..et je me lasse de Merlin - trop ambivalent à mon goût -à qui je préfère le roi Arthur, humain parmi les humains, le guide des bretons et assurément le garant de l'unité bretonne face à l’hégémonie latine), nous optons pour le château de Trécesson qui, aussi envoutant et médiéval (XIVème) soit-il, ne s’inscrit pas dans la légende..mais il vaut le détour. Nous y arrivons vers les 18:00 et là, nouveau coup de bol, une visite commence. Hélas, l’intérieur même du château est fermé au public..seuls les extérieurs sont accessibles. . La cour du château est un voyage dans les siècles. La petite chapelle accolée à l’une de ses ailes est un vestige du moyen-âge. Le guide nous apprend également que l’aile droite est habitée par quatre familles qui se partagent l’endroit en indivision. On croise d’ailleurs un des habitants qui nous salue...tout l’été, il verra ainsi se succéder des touristes...pas toujours facile la vie de château.

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    Mais cela aurait été surprenant que situé au coeur de cette forêt de Borcéliande, ce château ne fasse l'objet d'aucun mythe, d'aucune légende. C'est ainsi que la guide a terminé sa visite en nous parlant de la dame blanche (vous savez...les auto-stoppeuses fantômes), qui soit disant hante ces lieux. Cette page en parle. Mais moi, la dame blanche ne m'inspire pas trop.

    à suivre !

  • séjour à Brocéliande, étape 3 : le château de Comper

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    Direction le nord et  le château de Comper, une bâtisse dans le style renaissance (avec quelques beaux restes du domaine médiéval qu’il fut avant) qui abrite le centre de l’imaginaire arthurien, un musée et lieu de conférence géré par Claudine Glot, une des plus grandes spécialistes de la question. Le château fait face à un étang dont la légende dit qu’il abrite un château invisible, érigé par Merlin pour  la fée Viviane.
    Nous avons de la chance : à peine entrés dans l’enceinte du château, une conteuse nous demande de la suivre. On se rend au bord de l’étang où elle nous raconte avec beaucoup d’enthousiasme l’histoire de Merlin. Après quoi, nous visitons le musée qui retrace toute la légende.
    Ensuite, on se balade aux abords de l’étang. Sur les cailloux de schiste bordant les eaux,  quelques-uns rêvassent, des couples s’embrassent. Le temps semble arrêté...
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    Mais je suis fatigué...la suite sera pour plus tard...

  • séjour à Brocéliande, étape 2 : Paimpont

    Après Tréhorenteuc et le val sans retour, direction Paimpont, bourg pittoresque situé au centre de la forêt. C’est le point de ralliement de tous les mordus de la légende et par le fait celui aussi où se sont installés quelques marchands de souvenirs et de produit dérivés (mais ça reste raisonnable). Un vaste étang borde le bourg, au centre duquel se situe une magnifique abbaye.
    J’aime beaucoup ce village. Je m’y sens bien. Lorsque j’étais étudiant, je m’arrêtais souvent pour boire un café à l’auberge le relais de Brocéliande. Derrière l’étang à l’eau limpide et dans lequel se reflètent les chênes et les frondaisons de l’abbaye, se dessine la forêt vaste et silencieuse. Les couchers de soleil y sont mémorables. Paimpont vit pour et par Brocéliande. C’est un bourg tranquille, sans cités pavillonaires et  dans lequel souffle l’esprit des légendes.
    Comme cela fait quelques années que je ne suis pas revenu en ces terres légendaires, nous nous rendons à l’office de tourisme (situé dans la rue principale). Une piqûre de rappel s’impose. Les prospectus et les guides à vendre ne manquent pas mais les hôtesses qui sont jeunes et avenantes n’ont rien à m’apprendre.
    Nous quittons Paimpont vers 15:30 en écoutant le dernier album de Moby...qui s’accorde tout à fait à l’atmosphère des lieux.

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  • séjour à Brocéliande, étape 1 : le val sans retour.

    Je décide de commencer par le val sans retour.  Nous arrivons près du site aux alentours de treize heures. Je suis surpris par le nombre de touristes. Dans mon esprit et au regard de mon expérience, il n’y a pas de raison que ce petit étang banal niché au fond d’une vallée située en centre Bretagne puisse attiré qui que ce soit....mais en fait je me trompe. Dans cette société matérialiste et dévolue à la consommation, beaucoup de gens se sont réfugiés dans l’ésotérisme. On repère tout de suite ces nouveaux rebelles : cheveux longs, vieilles bagnoles polluantes, tenues débraillées...les mêmes se rendent dans des fêtes sauvages où l’on danse sur des rythmes hypnotiques jusqu’au petit matin.
    Pour accéder au val sans retour, il faut d’abord s'arrêter au village de Tréhorenteuc, réputée pour sa chapelle dont, dans les années 50,  un certains abbé Gillard, redonna une seconde vie  en l’ornant sur le thème des légendes arthuriennes.
    Après avoir ingurgité un sandwich sur l’un des parkings situés à l’entrée du bourg,  nous nous rendons dans le village proprement dit. Chemin faisant, nous oyons des sons de cornemuses et d’accordéons..et comme de fait, sur la place de l’église, où sont installés de grands tables en bois, des touristes festoient pendant que des troubadours et des musiciens  font leurs numéros. Quelques commerçants ont installé leurs tréteaux : le ton est donné, nous sommes en Brocéliande.
    Ensuite, nous nous rendons au val sans retour, but de notre visite. Depuis le village de Tréhorenteuc, deux chemins sont possibles...nous prenons le plus court. vingt minutes de marche et nous voilà dans la fameuse vallée. Selon la légende, Morgane, la soeur du roi Arthur y fit enfermer ses amants infidèles. Seul Lancelot du Lac, fidèle à Gunièvre parvient à s’en sortir.
    Plusieurs incendies ont ravagé les lieux dont le dernier date de 1990. A sa suite, il fut décidé de recouvrir l’un des arbres calcinés d’une couche d’or. L’oeuvre doit symboliser la renaissance de la forêt, la toute puissance de la féérie face au génie du mal.
    Le val est quelconque mais la magie des lieux opère...on sent quelque chose derrière les choses...


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    à suivre...