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  • Soeur Marie-Bernard

    photo%203.JPGAprès une bonne nuit réparatrice où cours de laquelle je n’ai pas cauchemardé contrairement à la nuit précédente, je me réveille de bonne heure, vers les cinq heures du matin avec l’envie d’attendre le lever du jour et du corps en écoutant quelque émission radiophonique en podcast sur mon baladeur Creative acheté en 2006 (et d’occasion en plus, il paye pas de mine mais il est increvable et pourtant si vous saviez ce que je lui ai fait subir). Et donc, sans allumer la lumière je me saisis du précieux objet et enfile les écouteurs. Je l’allume et opte pour un sur les docks consacré à une discipline médicale appelée l’haptonomie (les critères qui me font choisir de télécharger tel podcast plutôt que tel autre sont tellement insensés qu’il me serait bien difficile de l’expliquer..mais pour résumer je dirais que moins une émission a d'intérêt plus elle m'intéresse). Le écouteurs bien logés dans mes oreilles, je constate cependant qu’il n’y a pas de son. J’augmente le volume. Rien. Je change d’émission pour vérifier, idem. Pas de radio non plus. Patient et d’humeur joviale, j’éteins le baladeur et le rallume...toujours pas de son. Je vérifie dans le noir que le fil des écouteurs est bien branché.   Je commence à trouver cela bizarre. Depuis 2006, il a dû me faire deux ou trois blocages (réparés après un reset exécuté à l’aide d’un trombone) mais jamais il ne m’a laissé sans son. Je me décide alors à le laisser au repos quelques minutes...le rallume. Toujours pas de son. Je songe évidemment à utiliser cette fameuse fonction reset mais sans conviction sachant que l’appareil semble fonctionner correctement. Mais j’ai la flemme.

    Je me lève ensuite pour aller aux toilettes et pour ne pas cogner contre les murs, je m’aide de la lumière de mon téléphone cellulaire pour me déplacer et quand je reviens, que vois-je qui me fais rire tout seul, nu comme une ver et comme un con dans la chambre où j’entends la respiration profonde de Prisca...les écouteurs que j’avais mis dans mes oreilles n’étaient pas ceux qui étaient branchés sur le baladeur. Comprenez-vous cela ? J’avais oublié que j’avais deux paires d’écouteurs qui traînaient au pied du lit...et dans la nuit noire, j’ai effectivement branché une paire sur le baladeur mais ce n’est pas celle que j’avais dans mes oreilles.

    Mon vieux baladeur Creative est décidément increvable ! Comme il ne reste plus qu’une demi-heure avant le lèvement et que sur les docks dure une heure, j’opte pour un petit les pieds sur terre de Sonia Kronlund où il est question d’une bonne sœur de 93 ans, sœur Marie Bernard, vivant en ermite depuis 50 ans dans une petite chapelle située au cœur d’une forêt belge. Je finis la nuit avec cette nonne qui rit pour rien et à qui il ne risque pas d’arriver ce genre de mésaventures.

    Sinon, pour plus d'infos sur l’haptonomie, il faudra attendre.

    Loïc LT

  • [soirée ciné] la Vie d'Adèle- Abdellatif Kechiche

    Hier soir, on s’est enfin décidé à regarder la vie d’adèle, ce fameux et sulfureux film adapté du roman graphique le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh (avec lequel il prend beaucoup de liberté mais qu’importe). De but en blanc, je le dis : j’ai adoré. Pas tant pour la  performance des acteurs (tous exceptionnels) ni même pour le scénario (thématique un peu datée je trouve, ce que j’avais déjà évoqué dans mon commentaire de la bd). Non, ce qui m’a agréablement surpris et qui m’a subjugué c’est la réalisation...cela fait longtemps que je n’avais pas vu un film qui correspondait à ce point à ce que j’attends du cinéma, c’est à dire un cinéma qui soit en prise directe avec le réel, qu’il n’y ait pas de fioriture, d’effets de style etc. Rohmer retrouvé avec le talent des acteurs en plus (parce que souvent chez Eric Rohmer, je trouvais qu’ils étaient un peu trop amateurs et surtout je ne supportais pas cette façon de parler un peu précieuse et langoureuse, imposée sans doute par le réalisateur). J’ai eu cette impression en regardant le film qu’Abdellatif Kechiche trimbalait sa caméra dans les rues de Lille au petit bonheur la chance avec l’idée de suivre les protagonistes dans leur vraie vie. Par exemple, les discussions des lycéens à la sortie du bahut sont saisissantes de réalisme, ainsi que la vie quotidienne chez les parents d’Adèle ou d’Emma. Mais tout est du même tonneau. C’est du cinéma de la vie, la vraie..sans édulcoration.

    Ensuite, quoi... on a reproché la longueur des scènes érotiques...mais en fin de compte, si on fait le total, elles ne font que 20 minutes sur 3 heures que dure le film. Le fait est que s’il y a quelques longueurs, ce n’est pas là qu’elles se situent mais plutôt..plutôt ou d’ailleurs, je ne sais pas...les dialogues sont très forts, les silences aussi, les gros plans sur Adèle (magnifique) et Emma (aux faux airs de Jane Birkin plus jeune) tout autant. La nature est présente, pas magnifiée mais elle accompagne les deux amoureuses. Mais quel est cet arbre avec ce tronc énorme derrière le banc des rendez-vous ? ...symbole de la nature toute puissante face aux idées reçues. Rien n’est laissé au hasard dans ce film dans lequel paradoxalement les scènes semblent se succédé spontanément comment le courant d’une onde pure.

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    Loïc, 18:45

    réalisation : Abdellatif Kechiche. année : 2013. acteurs principaux : Adèle Exarchopoulos (Adèle), Léa Seydoux (Emma). palme d'or 2013. 

  • pomme transpercée par un bambou et autres...

    Des nouvelles du jardin ouvert à tous vents et à tous les regards. En automne, je me débarrasse des pommes du pommier (immangeables car pommes à cidre) en les déposant au pied des bambous, ce qui constitue un engrais naturel riche et à peu de frais. Cette année, il s'est passé une chose que j'avais déjà vu  à savoir qu'une jeune pousse de bambous (qu'on appelle turion) se voit obligé de transpercer une pomme pour pouvoir sortir. Ensuite, la pomme monte avec lui, jusqu'où, on verra !

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    Comme tous les ans, les plus gros turions proviennent du phyllostachys vivax huangwenzhu. 3 cms de diamètre à peu près. Mon seul regret est qu'ils soient trop rapprochés alors que j'ai laissé plein de place au monstre pour se développer. 

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    Ce gros arbuste compact au feuillage doré commence à prendre beaucoup de place. Mais il a une forme tellement belle et homogène que je n'arrive pas à me résoudre à le tailler. Au fait, de quoi s'agit-il ? A priori, d'un escallonia organiensis aurea m'annonce l'étiquette laissée dessus. Problème : il ne ressemble pas du tout à ce que je peux voir sur la toile....On dirait plutôt un pittosporum..sous réserve également. Mais je n'aime pas ne pas savoir le nom des plantes...jusque d'ailleurs la moindre 'mauvaise herbe'.

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    Le viburnum opulus, communément appelé boule de neige commence à fleurir (planqué ici derrière le chèvrefeuille). C'est toujours un spectacle étonnant et une sorte de madeleine de Proust pour moi tant il me rappelle le jardin de mon enfance. 

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    A bientôt pour de nouvelles aventures bucoliques !