L'annonce du prix Goncourt m'énerve (un peu) tous les ans tant on sait toutes les tractations qu'il y a derrière, les enjeux économiques etc. Autant de choses qui n'ont rien à voir avec la littérature..et je sais que c'est une banalité que de le dire. Tout les fins lettrés le disent et même les moins fins.
Mais plutôt que se plaindre, cherchons des solutions.
J'ai imaginé deux réformes possibles :
- que le jury n'existe plus et que le prix Goncourt soit décerné directement par le président de la république, en son âme et conscience, qu'il ait lu ou pas les livres et sans qu'il ait besoin de se justifier de quoi que ce soit.
- que le jury (composé des membres actuels ou pas, peu importe) s'enferme pendant les trois mois précédent le Goncourt (c'est à dire pendant la période où les livres sont publiés) dans un hôtel particulier, qu'ils soient coupés du monde et qu'on leur remette tous les livres de la rentrée, sans le nom de l'auteur et sans le nom de la maison d'édition, les livres étant tous de format identique et ressemblant sauf le contenu. Et qu'ensuite, ils se coltinent les romans et qu'ils décident du meilleur.
Et là, le prix Goncourt signifierait vraiment quelque chose.
On en est loin...mais quand même, bravo à Marie Ndiaye.