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Alain Bashung

  • pas de note sur Bashung

    J'en ai suffisamment lu et entendu à droite et à gauche. Je vois pas ce que  je peux dire qui puisse sortir du lot ou qui vaille simplement la peine d'être lu. Alors, il vaut mieux se taire. A contrario, un type qui n'aime pas Bashung et qui le dit clairement, arguments à l'appui, il a raison de faire une note. Et il l'a fait. Et je vous y convie. Par ici. (ô et je viens de découvrir que l'auteur de ce blog était l'auteur du tombeau de la variété française -)))

    Bon, quant à moi, puisque je suis parti, autant continué. Je n'ai vraiment fait attention à Bashung qu'avec bleu pétrole. J'aimais déjà beaucoup ce qu'il avait fait avant (l'apiculteur, je passe pour une caravane) mais sans vraiment m'y être arrêté (mais je me souviens quand même d'une fin de soirée passée avec une personne, on écoutait la compil climax en buvant du calvados et en fumant des cigarillos, et tout ça était très grisant au propre comme au figuré). Mais bleu pétrole m'a franchement fait l'effet d'une bombe artistique..que le grand public va désormais découvrir. Mis à part deux titre inutiles et mal boutiqués (Suzanne et il voyage en solitaire), il n'y a aucun déchet dans cet album...

    ...qui est sombre, certes et donc contraire à ma vision du monde (puisque je suis posimiste - c'est à dire positif et optimiste, n'est ce pas) mais je peux aimer les contraires quand ils sont de qualité. Et cet album est de qualité...Et dans ma tête, j'entend ab chanter hier à Sousse, hier à Sousse, demain Paris...

    Une jolie photo, chopée ici. bisous à tous

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  • musique sympa, printemps 08

    1618233053d4b1aa5d326ab6bf096e2d.jpgViva la vida, Coldplay :  première impression plus que positive. Des mélodies accrocheuses - comme toujours avec Coldplay - mais le tout est plus travaillé, plus fouillé que les précédents albums.  Plein de sons fusent de partout. Avec Brian Eno à la réalisation, il fallait s'y attendre.Bon, on n'arrive pas encore à la cheville de Radiohead mais ce n'est pas ce qui est recherché.

    Là je suis encore dans ces premiers instants de la découverte mais j'ai déjà bien conscience que life in technicolor et Violet Hill vont beaucoup me plaire.

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    42c014a0fb8f113908f1eb87258ac3c9.jpgSinon, il faut que je redise combien je suis sous le choc de bleu pétrole de Bashung, album que j'écoute en boucle du soir au matin. Hier à Sousse et le secret des banquises (j'ai des doutes sur le changement d'heure, en avez-vous ?) me donnent des frissons dans le bout des doigts (mon corps est bizarre pour ça). Paroles transcendantes et surtout, également ici, de vraies trouvailles sonores. Les cloches dans le secret des banquises ressemblent beaucoup à celle qu'on trouve dans sortir ce soir d'Etienne Daho. Pas le sentiment qu'il y ait plagia. 

    J'ai un faible pour Daho et ça n'est pas rationnel. J'ai Daho dans le sang. C'est comme ça. Mais quand même, il faut se rendre à l'évidence que bleu pétrole survole quand même assez largement l'invitation. A tous les niveaux. 

     

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    Qu'est-ce que j'écoute autrement ? Papa a fait mai 68 de Lilicub. Pop française sautillante et heureuse. Chloé adore tout autant que moi Vieillir est le seul moyen que j'ai trouvé de ne pas mourir jeune. J'ai quand même un petit malaise avec cet album que le titre, un peu convenu aujourd'hui, révèle un peu. Pas envie de m'apensantir là-dessus.

    Cet été, il se pourrait que je retourne danser à Astropolis ou que j'aille fouler la boue et braver la pluie de Carhaix.Mais rien n'est encore décidé.

  • Comme un légo - Alain Bashung, paroles de Gérard Manset

    J'ai changé quelques mots, rectifié quelques fautes de frappe mais j'ai toujours des doutes à certains endroits. Cette nuit, j'en ai rêvé..oui, parfois mes nuits sont pénétrées de rêves métaphysiques. J'avais une explication à tout. Mais globalement quand même, le sens est très clair. Quelqu'un, en dehors du cirque dans lequel nous vivons jette un regard désabusé sur ce monde qui ne serait qu'une vaste construction en légo..enlevé du côté ludique du jeu.

    C'est un grand terrain de nulle part
    Avec de belles poignées d'argent
    La lunette d'un microscope
    Et tous ces petits êtres qui courent
    Car chacun vaque à son destin
    Petits ou grands,
    Comme durant les siècles égyptiens
    Péniblement
    A porter mille fois son poids sur lui
    Sous la chaleur et dans le vent
    Dans le soleil ou dans la nuit
    Voyez-vous ces êtres vivants
    Voyez-vous ces êtres vivants !
    Voyez-vous ces êtres vivants.

    Quelqu'un a inventé ce jeu
    Terrible, cruel, captivant,
    Les maisons, les lacs, les continents
    Comme un légo avec des gants
    La faiblesse des tous puissants
    Comme un légo avec du sang
    La force de décupler des perdants
    Comme un légo avec des dents
    Comme un légo avec des mains
    Comme un légo.

    Voyez-vous tous ces humains
    Danser ensemble à se donner la main
    S'embrasser dans le noir à cheveux blonds
    A ne pas voir demain comme ils seront
    Car si la Terre est ronde
    Et qu'ils s'agrippent
    Au delà c'est le vide
    Ainsi devant le restant d'une portion de frites
    Noir sidéral et quelques plats d'amibes
    Les capitales sont toutes les mêmes devenues
    Aux facettes d'un même miroir
    Vêtues d'acier, vêtues de noir
    Comme un légo mais sans mémoire
    Comme un légo mais sans mémoire !
    Comme un légo mais sans mémoire
    Aux facettes d'un même miroir
    Vêtues d'acier, vêtues de noir
    Comme un légo mais sans mémoire
    Comme un légo mais sans mémoire !
    Comme un légo mais sans mémoire.

    Pourquoi ne me réponds-tu jamais ?
    Sous un manguier de plus de dix mille pages
    A te balancer dans cette cage
    A voir le monde de si haut
    Comme un damier, comme un légo
    Comme un imputrescible radeau
    Comme un insecte tombé sur le dos
    Comme un insecte sur le dos
    Comme un insecte sur le dos.

    C'est un grand terrain de nulle part
    Avec de belles poignées d'argent
    La lunette d'un microscope
    On regarde, on regarde, on regarde dedans
    On voit de toutes petites choses qui luisent
    Ce sont des gens dans des chemises
    Comme deurant ces siècles de la longue nuit
    Dans le silence ou dans le bruit
    Dans le silence ou dans le bruit
    Dans le silence ou dans le bruit.

  • C'est un grand terrain de nulle part...

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    J'ai découvert par hasard en milieu de soirée  comme un légo, un titre présent sur le nouvel album d'Alain Bashung. Et ce fut le choc.

    Vite itunes, acheter, confirmer etc. Et en boucle depuis. C'est bouleversant, mélodieux, sublimement languissant, éternellement poétique, triste mais sublime. N'ayant pas trouvé les paroles sur le net (bizarrement), j'ai essayé de les retranscrire. Des doutes sur certains mots. Les paroles sont de Gérard Manset. C'est merveilleux. Ma journée est sauvée.

    C'est un grand terrain de nulle part / avec de belles poignées d'argent / la lunette d'un microscope / et tous ces petits êtres qui courent / car chacun vaque à son destin /petits ou grands, /comme durant les siècles égyptiens /péniblement. / A porter mille fois son poids sur lui / sous la chaleur et dans le vent / Dans le soleil ou dans la nuit / voyez-vous ces êtres vivants / voyez-vous ces être vivants ! / voyez-vous ces êtres vivants. / Quelqu'un a inventé ce jeu / terrible, cruel, captivant,/ les maisons, les lacs, les continents / comme un légo avec des gants / la faiblesse des tous puissants / comme un légo avec du sang / la force de décupler des perdants / comme un légo avec des dents / comme un légo avec des mains / comme un légo / Voyez-vous tous ces humains / danser ensemble à se donner la main / s'embrasser dans le noir à cheveux blonds /à ne pas voir demain comme ils seront / car si la Terre est ronde et qu'ils s'agrippent / au delà c'est le vide / ainsi devant le restant d'une portion de frites / noir sidéral et quelques plats d'amides / les capitales sont toutes les mêmes devenues / aux facettes d'un même miroir / vêtues d'acier , vêtues de noir / comme un légo mais sans mémoire / comme un légo mais sans mémoire ! / comme un légo mais sans mémoire / aux facettes d'un même miroir / vêtues d'acier, vêtues de noir / comme un légo mais sans mémoire / comme un légo mais sans mémoire ! comme un légo mais sans mémoire. / Pourquoi ne me réponds-tu jamais / sous un manguier (?) de plus de dix mille pages / à te balancer dans cette cage / à voir le monde de si haut / comme un damier, comme un légo / comme un imputrécible (?)  radeau / comme un insecte tombé sur le dos / comme un insecte sur le dos  / comme un insecte sur le dos. / C'est un grand terrain de nulle part / avec de belles poignées d'argent / la lunette d'un microscope / on regarde, on regarde, on regarde dedans / on voit de toutes petites choses qui luisent / ce sont des gens dans des chemises / comme durant ces siècles de la longue nuit / dans le silence ou dans le bruit / dans le silence ou dans le bruit  / dans le silence ou dans le bruit.