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C'est un grand terrain de nulle part...

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J'ai découvert par hasard en milieu de soirée  comme un légo, un titre présent sur le nouvel album d'Alain Bashung. Et ce fut le choc.

Vite itunes, acheter, confirmer etc. Et en boucle depuis. C'est bouleversant, mélodieux, sublimement languissant, éternellement poétique, triste mais sublime. N'ayant pas trouvé les paroles sur le net (bizarrement), j'ai essayé de les retranscrire. Des doutes sur certains mots. Les paroles sont de Gérard Manset. C'est merveilleux. Ma journée est sauvée.

C'est un grand terrain de nulle part / avec de belles poignées d'argent / la lunette d'un microscope / et tous ces petits êtres qui courent / car chacun vaque à son destin /petits ou grands, /comme durant les siècles égyptiens /péniblement. / A porter mille fois son poids sur lui / sous la chaleur et dans le vent / Dans le soleil ou dans la nuit / voyez-vous ces êtres vivants / voyez-vous ces être vivants ! / voyez-vous ces êtres vivants. / Quelqu'un a inventé ce jeu / terrible, cruel, captivant,/ les maisons, les lacs, les continents / comme un légo avec des gants / la faiblesse des tous puissants / comme un légo avec du sang / la force de décupler des perdants / comme un légo avec des dents / comme un légo avec des mains / comme un légo / Voyez-vous tous ces humains / danser ensemble à se donner la main / s'embrasser dans le noir à cheveux blonds /à ne pas voir demain comme ils seront / car si la Terre est ronde et qu'ils s'agrippent / au delà c'est le vide / ainsi devant le restant d'une portion de frites / noir sidéral et quelques plats d'amides / les capitales sont toutes les mêmes devenues / aux facettes d'un même miroir / vêtues d'acier , vêtues de noir / comme un légo mais sans mémoire / comme un légo mais sans mémoire ! / comme un légo mais sans mémoire / aux facettes d'un même miroir / vêtues d'acier, vêtues de noir / comme un légo mais sans mémoire / comme un légo mais sans mémoire ! comme un légo mais sans mémoire. / Pourquoi ne me réponds-tu jamais / sous un manguier (?) de plus de dix mille pages / à te balancer dans cette cage / à voir le monde de si haut / comme un damier, comme un légo / comme un imputrécible (?)  radeau / comme un insecte tombé sur le dos / comme un insecte sur le dos  / comme un insecte sur le dos. / C'est un grand terrain de nulle part / avec de belles poignées d'argent / la lunette d'un microscope / on regarde, on regarde, on regarde dedans / on voit de toutes petites choses qui luisent / ce sont des gens dans des chemises / comme durant ces siècles de la longue nuit / dans le silence ou dans le bruit / dans le silence ou dans le bruit  / dans le silence ou dans le bruit.

Commentaires

  • le livret CD/DVD est en vente des aujourd'hui.
    Cet album est magnifique du premier au dernier titre

  • Oh oui, il y a du sublime là dedans...

    Vive les boucles avec Bashung !

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