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  • petit détour par la bibliothèque

    IMGP5443.JPGOn a une petite bibliothèque à Camors. Elle n'est pas très grande et pas très fournie. On a vite fait le tour ! Ceci dit, de temps en temps, il y a quelques nouveautés. Ce qui fait que ça vaut le coup d'y aller faire un tour de temps en temps. D'autant que tout ce qui est emprunté n'est pas acheté..et tout ce qui n'est pas acheté est toujours bon pour le, pour le.....pour le quoi, pour le pouvoir d'achat ! Car force est de constater que le pouvoir d'achat est devenu depuis quelques mois le nouvel étalon du bonheur. Plus t'en a,  plus t'es heureux...et ton moral du ménage ne dépend que de ta capacité à pouvoir acheter plus ou moins beaucoup..beaucoup de choses belles et rutilantes, et surtout toujours plus. Si on ne peut pas acheter plus qu'avant, on n'a pas le moral. Voilà ce que les médias essaient de faire passer.

    Très de plaisanterie (mais la plaisanterie a assez duré je trouve et il va être temps que les journalistes redescendent sur Terre et fassent leur boulot correctement, MERDE), par le passé, j'y ai emprunté cosmopolis de Don Delillo, doggy bag 1 de Philippe Djian, rendez-vous de Christine Angot et maintes autres choses. Samedi dernier, j'en suis sorti avec deux bouquins :

    . on n'empêche pas un petit coeur d'aimer, de Claire Castillon. Vivement conseillé par Fanny, la bibliothécaire. Elle pense, connaissant ma passion pour les romans de Djian, que je dois aimer ça. Et ça me permet d'ajouter enfin dans ma liste de lecture un auteur féminin.

    . et l'autre donc, sur lequel je me suis précipité en entrant dans le 9m2 de la bibliothèque (j'exagère à peine) : colère et passions à Doëlan de Claude Couderc. Doëlan, hein, pour ceux qui n'auraient pas remarqué, c'est dans l'adresse du blog..car le jour où j'ai créé cet endroit (fin 2005 je crois), je revenais d'une promenade dans ce petite port du Finistère Sud, petit port que j'ai toujours adoré et où je flânais beaucoup dans ma vingtaine d'années lorsque je taquinais la muse avec mon bic et mon bloc notes ( et souvent aussi avec mon paletot et mon anorak). On verra donc ce que donne ce roman écrit par un journaliste de France 3. Moi, ce que j'en attends c'est de l'atmosphère du petit port, des embruns et du souffle. L'histoire passera au second plan (le fait qu'il s'agit d'une histoire de lutte sociale pour le maintien d'une conserverie.)

    Mais pour l'instant, je termine le boulevard périphérique. Et je n'aurais qu'un mot 'ouf'...

  • lecture en cours : le boulevard périphérique, Henry Bauchau

    Landschap27-02-08.012.jpgCe livre d'Henry Bauchau m'ennuie en même temps qu'il me dérange. Je trouve surtout que le narrateur fait montre de trop de respect pour l' ancien ss.

    Dans cette citation de ce dernier, je ne fais mienne que la première phrase. La suite me débecte.

    Celui qui pense et sent avec compassion la douleur des enfants ne peut qu'aspirer à un monde bon et raisonnable. Il n'est pas ainsi mais on peut espérer, travailler dans ce sens. Si tout était raisonnable sur la terre, il ne se passerait plus rien. Sans l'homme et ses passions plus d'événements, sans lui pas d'événements. Cette perspective est pire que la souffrance des enfants, car pour eux aussi il faut des événements. Il est nécessaire qu'ils souffrent pour évoluer, grandir, devenir durs, forts, résistants et, parfois aussi, doux, patients, compatissants. Il faut des événements pour que le monde des hommes soit un monde. Sans événement pas d'espoir, pas d'amour, pas de fin. Nous, les hommes à démon, les démons si tu veux, c'est à cela que nous servons. Déclenchant l'événement nous pouvons dire ensuite - car ce n'est plus notre affaire - que ton règne où que le règne arrive.

    En ma qualité de père de deux gamines que j'aime plus que tout au monde, je fais tout ce qui est possible pour retarder le plus possible l'enseignement de certaines choses et pour leur éviter tout désagrément inutile.  Disons plutôt que je ne provoque pas, je laisse les faits arriver à elles et alors les questions ne tardent pas et fusent. Le matin, quand on se rend à l'école, Chloé me pose souvent plein de questions et souvent à propos de mots inconnus d'elle qu'elle entend sur france inter. Lola essaie de suivre sa soeur et avec elle c'est le délire. Et le soir, aussi, à table,  Prisca et moi avons à faire face à une batterie de questions sur des thèmes divers et variés et souvent donc, il y a des thèmes qu'on  ne voudrait pas aborder si vite. Je suis un peu protecteur sans doute mais je ne pense pas dépasser les bornes.

    Sinon, comme je le disais, le roman est pénible. Le style est très agréable, très coulant mais ça ne suffit pas à compenser l'impression général d'ennui et de tristesse qui en émane Par ailleurs, comme chez Kundera ou Kafka, il n'y a aucune pointe d'humour. Mais autant chez eux, on s'en satisfait, ici, c'est étouffant.

  • journal du jogger sympa : relais de la forêt de Camors, 05 10 08

    051008 (32).JPGA la base, cette course n'était pas dans mon calendrier et puis il y a quelques jours, je me suis dit "zut, c'est trop dommage de ne pas y participer d'autant que je connais le circuit comme ma poche." Alors j'ai trouvé une équipe ('foulées de Cléguer') et basta . Avant la course, je suis assez confiant car depuis un mois j'ai le sentiment d'avoir franchi un pallier. Voici le principe de cette course : les équipes sont composées de 6 coureurs, 5 hommes et une femme (c'est un minimum car il peut y avoir des équipes 100% féminines, la règle étant que la première boucle de 5kms soit impérativement faite par une femme). Ensuite, les coureurs se relaient sur le même circuit de 10kms et à la fin, les 6 coureurs se retrouvent pour le final de 5kms. Je trouve ça très sympa car pour une fois dans l'année, le coureur à pied cravache non pas pour lui-même mais pour une équipe.  
    Aujourd'hui, j'étais le deuxième relayeur (après la féminine donc) et j'ai bouclé l'affaire en 43.30, ce qui est mon record sur ce circuit. Ça fait un an, à la même course, j'avais fait 49.56 (mais c'était ma première course suite à ma reprise d'entraînement ). Si je continue à ce rythme, je ferai 37.30 en 2009 ! non je plaisante, mais on verra à s'approcher des 40. Je suis content de ce chrono car en plus le temps était exécrable : pluie et vent et donc sentiers glissants et boueux (les 3/4 de la course se déroulent en sous-bois). Dans des conditions optimales, je pense que je valais moins de 43.
    Pour le 5KMS final, on a fait ça dans la bonne ambiance, sans se mettre la pression. Très bel après-midi donc..et de bonne augure avant les foulées du Golfe du 19.10.08.

  • CR54 : doggy bag 3 - Philippe Djian

    wa_niptuck.jpgQuelque part, doggy bag, c'est un mélange des feux de l'amour (en plus trash et en moins guindé) et de nip-tuck (par exemple j'assimile très bien Marc et David aux deux médecins de nt). Les gens n'ont pas de soucis d'argent et ils vivent à deux cent à l'heure sans se soucier du qu'en-dira-t-on. Toutes les femmes sont des bombes sexuelles et les maisons sont de somptueuses demeures dans le style contemporain avec piscine et ascenseur personnel.

    Mais dans cette saison 3,  j'en veux beaucoup à Philippe Djian de maltraiter à ce point le patriarche de tout ce beau monde. Personne en effet ne peut plus encadrer Victor Sollens (qui dans mon esprit ressemble à Victor Newman ), que ce soit ses amis, ses deux fils ou sa femme. Mais c'est au point presque d'en souhaiter la mort. Et puis j'aurais bien aimé aussi que David Sollens continue à s'entraîner pour le marathon (voir saison 2) ce qui n'aurait pu lui faire que du bien. La course à pied permet de se détendre et le pauvre David en a grand besoin. Vu le tour que lui a joué sa femme, la sulfureuse Josiane, qui lui a fait croire qu'elle était enceinte dans le seul but de précipiter le mariage (car étrangement, même chez ces êtres libertins, il faut être marié pour avoir des enfants...). David Sollens est mon chouchou mais j'avoue que son frère Marc m'amuse beaucoup aussi surtout quand il injure le maire et ses acolytes (de purs escrocs ) qu'il déteste plus que tout au monde. Marc est un sanguin qui dit ce qu'il pense et qui pense ce qu'il dit. Il a la chance de vivre avec Edith, une superbe femme, elle aussi. Le gros défaut de Marc est son appétit sexuel insatiable et il a vraiment de la chance d'avoir trouvé en Edith, une femme toujours disponible. Même si c'est vrai, elle en a peu marre parfois.
    Le roman ouvre sur le viol d'Irène, la femme de Victor. Elle a 62 ans mais est toujours très bien conservée. Un peu par naïveté sans doute, elle se laisse embarquer par un inconnu dans sa camionnette, le jour même du mariage de David et Josiane. Le problème est que l'inconnu en question est un psychopathe et il va la traîner dans la forêt dans une espèce de cabane aménagée où il va la salir des jours durant, avant qu'elle arrive à s'échapper. Dieu merci, elle s'en tire plutôt bien, physiquement et psychologiquement parlant..Mais Irène, la prochaine fois, fais plus attention !
    J'ai trouvé très courageuse l'attitude de Sonia, la fille de Marc. Elle s'occupe corps et âme de Joel un handicapé qui ne répond plus de rien. Un légume en fait. Très courageuse parce que la demoiselle est jeune, jolie et qu'elle a toute la vie devant à elle. Mais non, elle préfére s'occuper de Joel , son chéri, devenu tétraplégique pour je ne sais plus quelle raison (voir saison 2). Et elle ne se pose même pas la question de savoir si elle fait bien ou pas. Elle le fait naturellement. C'est beau l'amour.
    Quoi d'autre ? plein d'autres chose. Mais on ne peut tout dire. Ça foisonne de tous les côtés, du début à la fin.  Car  on  ne s'ennuie pas une seconde dans un doggy bag !!!

    note : 4/5
    lecture : du 28.09 au 04.10

     

     

  • edvige : personne n'est parfait

    IMGP5329.JPGnom : lt
    prénom : loïc
    sexe : masculin
    taille : 1m82
    poids : 78kgs
    apparence : type européen, cheveux bruns, yeux marrons,
    naissance : 12.05.73 à Hennebont (56), métropole
    situation familiale : union libre, 2 enfants
    n° de sécu : 173053315282
    plaque d'immatriculation : 1922CV56
    profession : ouvrier en usine
    orientations sexuelles : hétéro
    opinions politiques : libéral
    religion : aucune
    assoc/syndicat : néant
    informations fiscales et patrimoniales : à jour d'impôts, propriétaire depuis 2007, finances saines.
    antécédents judiciaires : zéro
    signes particuliers : cultive les bambous, aime lire des romans de Philippe Djian
    motif de l'enregistrement des données : tient un blog. lit des romans subversifs (Zola, Djian, Rimbaud)

    ensuite ?