Souvent en octobre, il fait beau, plus frais qu'en septembre mais beau. On a rallumé le feu depuis quelques jours si bien que les chats qu'on ne voyait plus beaucoup ont rappliqué notamment Gritou qui adore se mettre en boule près du pouf devant la cheminée.
Comme nous partons en Irlande dans quelques jours, nous avons réalisé quelques travaux d'automne : tailles, divisions, quelques plantations. J'aime bien que le jardin soit propre avant de partir mais si l'érable a perdu toutes ses feuilles, le pommier a à peine commencé si bien que je sais ce qui nous attend au retour. Toute la soirée, lorsque je bricole dehors, j'entends les glands tomber des chênes et m'amuse de l'effroi que cela provoque chez un de nos chats traînant dans le coin. Les glands tombent sur la route et les fossés et l'année d'après, je suis toujours surpris d'une chose pourtant banale : plein de petits chênes sortent de terre. Des camions et des tracteurs empiètent sur les bas côtés mais la nature a toujours le dernier mot.
Les gens désespèrent de l'automne parce qu'ils y voient les prémices de l'hiver. Pourtant, l'automne au jardin , en tout cas jusque fin octobre, est plus intéressant que le mois d'août que je trouve triste à mourir.
Les épillets des miscanthus apparaissent enfin :
La Molina 'transparent' est plus fragile que le miscanthus et bizarrement est deux fois moins haute que les autres années...
bambou fargesia jiuzhaigou 1
La fougère Onoclea Sensibilis ( au pied de phyllostachys sulfurea viridis) a revêtu ses couleurs d'automne alors que les osmondes royales sont encore bien vertes. On m'a dit qu'Onoclea était très traçante. J'ai hâte de voir ça au printemps prochain.
Voici justement le futur monstre. C'est sa première année en terre, laissons-lui un peu de temps.
Prisca a sérieusement décoiffé le chèvrefeuille. Elle adore ça ! Mais aucun soucis pour lui. Le printemps lui appartient.
bambou sasa tessellata et fougère mâle
Une pour finir, je n'aime pas les notes trop longues. Notre haie de charmes (appelée charmille) plantée il y a deux ans encercle l'endroit utilitaire où il y a des choses pas très belles à voir (tas de végétaux, composteurs, bois de chauffage). Le charme a la particularité de ne pas perdre toutes ses feuilles en hiver. Elles se brunissent mais restent fixées aux branches. On appelle ça un arbre marcescent, adjectif qui vient d'un certain M. Marcesse habitant près du Havre et qui en a découvert le principe.
Loïc LT, 20.10.2015