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  • quatre bonnes raisons d'arrêter de bloguer

    - Quand on tape sur le clavier, on laisse des traces de doigts et si, sans le savoir j'ai déjà attrapé le virus h5n1, il y a un danger que celui-ci se propage aux personnes qui vont ensuite utiliser ce clavier.

    - Le réchauffement climatique impose de consommer moins d'énergie et donc d'éteindre plus souvent son pc.

    - Avec la crise économique, il n'y a pas de petites économies et stopper mon abonnement chez blogspirit, voire même orange me permettrait de préparer au mieux la période de chômage qui s'annonce.

    - Comme je fais partie des classes moyennes, je vis depuis quelques années une crise morale parce qu'en autres problèmes, l'ascenseur social est en panne et donc tenir un blog semble vain et superflu.

    Etant donné tout ça, je vais arrêter quelques jours déjà, au moins deux toujours. Ensuite j'aviserai.

     

  • lecture en cours : bonbon palace, Elif Shafak

    070620091334.jpgJ'ai commencé à lire bonbon palace d'Elif Shafak, bounquin qui n'était pas prévu dans mon programme de lecture. Mais je suis tombé dessus par hasard à la bibliothèque et j'ai aimé le titre, la couverture très colorée et la présentation de l'éditeur en quatrième de couverture. Et puis, ça me change du va et vient habituel entre la littérature française et la littérature américaine (Elif Shafak est turque). D'ailleurs, j'aimerais bien dans l'avenir lire plus de choses écrites sous l'équateur.
    Et puis, en plus, Elif Shafah est une femme et ça fait quelques mois que je n'ai pas lu de romans écrits par des dames. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Le fait est que je ne fais pas attention au sexe de l'auteur quand je choisis un livre et là je constate que dans ma pile à lire pour les 6 mois à venir, un seul est issu d'une plume féminine (tout ce que j'aimais de Siri Hustvedt).
    Ah non, j'oubliais que ma belle-mère m'a prêté les déferlantes de Claudie Gallay, roman dont je n'ai entendu que du bien.
    Et puis voilà quoi pour les nouvelles du dimanche soir. Semaine à venir en compagnie de bonbon palace donc avec peut-être en lecture parallèle, qu'est ce que la littérature de Jean-Saul Partre. Car s'il m'est difficile de lire deux romans en même temps, un roman et un essai, ça le fait. Pas de risque de confondre les personnages -))

    Loïc, 23h00

  • CR96 - personne n'est parfait - Donald Westlake

    personne.jpgle Mot de l'éditeur : Personne n'est parfait LE CÉLÈBRE AVOCAT J. RADCUFFE STONEWILER VIENT DE TIRER DORTMUNDER D'UN MAUVAIS PAS. MAIS, COMME LE FAIT JUDICIEUSEMENT OBSERVER MAY, SA FIDÈLE COMPAGNE : «QU'EST-CE QUE CA VA TE COÛTER ?» C'EST ALORS QUE DORTMUNDER SE SOUVIENT DE CE PETIT BRISTOL QUE L'AVOCAT LUI A GLISSÉ DANS LES MAINS À LA FIN DE L'AUDIENCE. LA CARTE D'UN CERTAIN ARNOLD CHAUNCEY QU'IL ÉTAIT CENSÉ APPELER. DE TOUTE FAÇON, PAS LE TEMPS DE SE POSER DES QUESTIONS ; LE TÉLÉPHONE SONNE, STONEWILER EST AU BOUT DU FIL, CHAUNCEY ATTEND LA VISITE DE DORTMUNDER. POURQUOI AU FAIT ? POUR COMMETTRE UN VOL, BIEN SÛR. MAIS UN VOL BIDON, ET POUR CELA, IL FAUT UN VOLEUR HONNÊTE. DORTMUNDER A LE PROFIL. C'EST LE RESTE QUI NE SUIT PAS. PERSONNE N'EST PARFAIT.

    RIVAGES POURSUIT LA RÉÉDITION DE L'ŒUVRE DE WESTLAKE DANS DES TRADUCTIONS REVUES ET COMPLÉTÉES, QUI RENDENT JUSTICE À L'HUMOUR ET AU STYLE DU CRÉATEUR DE DORTMUNDER.


    mon avis : lecture jouissive avec des personnages hauts en couleurs (pour la plupart des bandits cupides, ingénieux et pas si méchants..), un scénario en béton et un récit mené tambour battant. J'ai trouvé que dans son genre il ressemblait un peu à la merveilleuse perfection du crime de Tanguy Viel que j'ai lu il y a quelques mois. En tout cas, je ne me suis pas ennuyé une seconde, j'ai beaucoup ri et je remercie Amanda de m'avoir donné envie de découvrir cet écrivain (qui est aussi l'auteur du couperet, ayant inspiré le film de Costa-Gravas avec un héros merveilleusement interprété par un José Garcia en état de grâce). Personne n'est parfait pourrait faire un bon film, il en a tous les ingrédients.

    éditions Payot&Rivages, collection rivages/noir
    1977, 342 pages
    lecture du 01.06 au 04.06.09
    note : 4/5
    à suivre : il ne sait.

  • CR95 - métaphysique des tubes - Amélie Nothomb

    2985737-sm.jpgrésumé : Au commencement Dieu était un tube, puissant de l'invincible force de l'inertie, se contentant d'absorber et d'excréter les aliments, sans aucune volonté. Il était né en 1967, au Japon, de parents belges. À deux ans, Dieu se réveilla, il hurla, et seul le plaisir sut apaiser sa colère. Il cessa alors d'être Dieu, pour devenir "Moi". Vint le moment où il pouvait montrer à son entourage qu'il savait parler ; mais quels premiers mots choisir, pour faire plaisir à tous ? Avec une profondeur délicatement ourlée d'humour, la narratrice raconte les trois premières années de sa vie. On y découvre sa première tentative de suicide, sa rencontre avec le chocolat blanc ou son premier deuil. Amélie Nothomb nous offre un roman surprenant, admirablement écrit, en équilibre entre métaphysique et légèreté.

    Dans ce roman,  le narrateur est une petite fille vivant au Japon et dont on suit l'existence de zéro à trois ans. D'abord, simple tube digestif, petit à petit elle évolue, se met à parler, à marcher et à avoir des sentiments. Petite enfance normale donc mais narrée de telle façon qu'on la pense anormale. Perso, je suis tombé dans le piège et à quelques pages de la fin, je croyais encore que cette fille était dieu. Une subtile critique de l'enfant-Roi.
    Rien à dire, c'est bien goupillé, bien construit et ramassé dans une centaine de pages.
    lu d'un souffle sur la plage de Gâvres.

    une phrase : Je choisis de ne plus regarder que les bambous : rien, dans notre univers, ne mérite autant d'être admiré que les bambous. (p147)

    Roman (poche). Paru en 05/2002
    lecture le 31.05.2009
    note : 3.75/5
    à suivre : personne n'est parfait, Donald Westlake

  • de l'autre côté de la plage.

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    310520091193.jpgIl y a souvent une route qui longe l'océan et de laquelle on peut apercevoir d'un côté la plage et la mer et de l'autre côté rien. Rare sont ceux qui regardent l'autre côté, côté terre. En général, ce qui s'y donne à voir, c'est une vaste étendue de dunes, plus ou moins sablonneuse avec des herbes et des mauvaises herbes de quelques sortes. Il peut y avoir de petits points d'eaux, des trous d'eaux plutôt, des déchets traînant ici ou là. Parfois de petits sentiers peuvent traverser la zone. Ils permettent à certains plagistes de rejoindre leur résidence plus rapidement, à vol d'oiseaux.
    Des mètres carrés entiers de ces zones n'ont jamais été foulés.
    Et d'autres si, car on peut voir parfois plantés au milieu de ces zones désertes, des cabanes ou des constructions insolites, des blockhaus aussi (bien que ces derniers soient le plus souvent côté plage), des pancartes vierges, preuve que des gens ont bossé en ces lieux, pour qui, pour quoi, dans quel but, on sait pas.

    Ce sont quelques réflexions que je me faisais hier à la plage de Gâvres et à Gâvres, la zone de dune a cette particularité d'être aussi un terrain militaire. Et j'ai même vu deux personnes s'étant assises en bord de route, côté zone, c'est à dire tournant le dos à la mer. Je n'ai pas pu les prendre en photo, ni même aller à leur rencontre mais ce n'est pas l'envie qui me manquait. "Alors vous faîtes l'effort de venir en bord de mer et une fois sur place, vous lui tournez le dos et lui préférer cette zone vide et aride. Il faut m'expliquer".

    La plage, c'est bien. On trouve toujours à s'occuper.

     

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