Hollande, je commence à bien l'aimer, c'est un gros malin. La promesse de l'inversion de la courbe du chômage, bien relayée par les journalistes est quand même une belle trouvaille. Je ne sais pas si c'est un expert en communication qui en est l'auteur ou bien si ça lui est venu tout seul, mais qu'importe, c'est beau, c'est pas cher, ça marche, c'est bien rentré dans les esprits et en plus la promesse va évidemment être tenue...parce qu'après tant de mois d'augmentation du chômage, techniquement il va forcément faire une pause, voire même baisser un peu pendant quelques mois..Oh, rien de significatif mais suffisamment pour que l'on puisse dire que le président a tenu sa promesse. De la même façon, on peut promettre des jours sans pluie cet été ou une heure sans crimes à Marseille. C'est pas compliqué de tenir ses promesses, il suffit juste qu'elles ne peuvent de toute façon qu'être tenues.
J'en avais déjà parlé il y a quelques temps, je crois mais je le redis parce que je pense que cette inversion à la noix (mécanique et inévitable indépendamment de la politique du gouvernement) est imminente. Et que les médias vont forcément être admiratifs...puisque tous les experts, bien naïfs sur ce coup-là ne cesse d'asséner que la promesse est intenable.
Le Point en parle ici.
Bravo François !
L’action se déroule dans le sud des Etats-Unis quelques années avant la guerre de sécession. L’esclavage bat son plein. Est-ce que Quentin Tarantino a quelque chose de plus à nous dire à propos de cette triste période de l’histoire américaine ? Après avoir vu ce film, je me permets de répondre par la négative. Mais qu’importe, le cinéma de Tarantino n’a pas vocation à faire réfléchir. Regarder un film de Tarantino est une pure expérience cinématographique dans laquelle le cinéma constitue sa propre fin et ne célèbre que lui-même via des dialogues époustouflants, des scénarios un brin alambiqués et des scènes d’action et de violence stylisées.