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compte rendu cinéma : Django Unchained

cinéma, quentin tarantino, leonardo di caprio, cinéma américainL’action se déroule dans le sud des Etats-Unis quelques années avant la guerre de sécession. L’esclavage bat son plein. Est-ce que Quentin Tarantino a quelque chose de plus à nous dire à propos de cette triste période de l’histoire américaine ? Après avoir vu ce film, je me permets de répondre par la négative. Mais qu’importe, le cinéma de Tarantino n’a pas vocation à faire réfléchir. Regarder un film de Tarantino est une pure expérience cinématographique dans laquelle le cinéma constitue sa propre fin et ne célèbre que lui-même via des dialogues époustouflants, des scénarios un brin alambiqués et des scènes d’action et de violence stylisées.

Ceci étant dit, Django unchained m’a un peu déçu. Jamais le sang n’a autant coulé dans un film de Tarantino...coulé ou giclé devrais-je dire et au sens propre et à même de quasiment refaire toute la peinture intérieure de la maison de maître du méchant propriétaire terrien joué par Leonardo di Caprio (acteur que j’apprécie mais sans plus). C’est vraiment trop et inutile.

Les dialogues aussi ont baissé en intensité par rapport à ce qu’ils étaient dans pulp fiction..et dans ce dernier, le bavardage permettait d’éviter les effusions, ce qui n’est quasiment jamais le cas dans Django.

Le second degré est passé un peu à la trappe et la scène où les mecs de KKK se plaignent de leurs cagoules pas confortables m’a à peine amusé car presque trop facile. J’aurais presque envie de dire aussi que le film est manichéen à l’extrême mais bon, difficile de faire autrement vu le contexte...(mais Django est loin d’être un enfant de choeur).

Ça reste quand même un bon film d’auteur avec de belles performances d’acteurs (notamment le repas avant l’esclandre) et s’agissant d’un film américain, c’est déjà pas mal.

Django Unchained

USA. Quentin Tarantino

sortie en France : janvier 2013

note: 3/5

 

Commentaires

  • Je ne l'ai pas encore vu. Je l'ai loupé au ciné, mais mon fils doit me le prêter (enfin... s'il n'oublie pas !).

  • Le coup des masques dont les trous ont été mal faits n'est pas pour moi une volonté d'amuser, mais de ridiculiser le KKK. Le message est plus "politique" disons. Bon, ceci dit, j'ai tout de même eu un sourire en coin !

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