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CR177 : la grimace - Heinrich Boll

2399716489_small_1.jpgTrois semaines me séparent de la lecture de ce roman qui fait partie de ma suite allemande dont toute la blogosphère m’envie. Trois semaines pendant lesquels beaucoup d’automobiles (et quelques vélocipèdes) ont tourné autour de tous les ronds points que comptent le monde (et dont le plus fleuri est celui du pont de Baud dont je parlais dans une précédente note).
Je n’ai pas fait la grimace en refermant définitivement le livre de Boll car c’est un excellent roman, agréable à lire, amusant et en même temps triste comme peut l’être un clown malheureux. C’est un roman où il est question, donc, d’un clown issu d’une famille riche et protestante. Depuis que Marie, son amie catholique l’a quitté, il n’arrive plus à faire rire les gens. Il est fauché comme les blés et rumine ses années passées avec Marie. Il en veut à beaucoup de monde, il en veut aux religions (il en est beaucoup question) mais il n’est pas non plus athée. Et je ne sais plus comment ça finit.
Mais c’est l’un des meilleurs romans de ma suite allemande.
Heinrich Boll (avec mon p..... de clavier, je n’arrive plus à mettre les trémas sur les voyelles) est décédé en 1985. Il est considéré comme l’un des plus grands auteurs allemands de l’après-guerre. Il fut d’ailleurs le leader du groupe 47, un groupe d’écrivains très célèbre outre-rhin. Mais là, je n'ai plus lu une ligne depuis quinze jours..et ça va pas reprendre ce weekend puisque je vais monter un abri de jardin.

roman , paru en 1964
traduit de l’allemand par S. et G. De Lalène
Points, 282 pages
lecture du 26 au 28/07/10
note : 4.5/5

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