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  • carnet d'un voyage en Eire # jour 7 (suite), un soir au pub

    jeudi 29 octobre 2015, soir. 

    La nuit tombe vite sur l'Irlande. De commerçante, Galway devient festoyante. Les magasins se désemplissent et ferment, les pubs ouvrent et s'emplissent. La Guiness est prête à couler à flots.

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    Je m'enquiers auprès des passantes (j'ai toujours préféré m'adresser aux passantes) des pubs valant le détour et plusieurs fois on m'indique le Taaffes. Faisons confiance aux gens, allons donc au Taaffes. 

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    Il est encore très tôt quand on y rentre et en plus, on a perdu les femmes qui ont dû rester enfermées dans un grand magasin. On boit une ou deux pintes, je ne sais plus. Je fais le tour des lieux encore un peu désert. Je note qu'on fait une pub éclatante pour mon whisky préféré : le Tullamore Dew (à ceux qui n'auraient pas d'idée pour noël, un Tullamore de 12 ans d'âge en coffret ne serait pas le mal venu). 

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    Tullamore est un whisky irlandais fabriqué quelque part dans le centre de l'Irlande, en tout cas, trop loin pour que nous allions visiter sa distillerie. Les femmes nous ayant rejoint et ne trouvant pas le lieu à leurs goûts, nous quittons le Taaffes où John Kenneky s'est pris plusieurs bitures.

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    Ensuite, alors que la nuit est bien tombée, nous nous rendons au Spanish Arch, un pub réputé qui a même le privilège d'être indiqué sur les panneaux de signalisation :

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    On a dîné au Spanish Arch qui s'emplissait tranquillement. Vers les 22 heures, un groupe de folk a installé son matos et ensuite il ont chanté, c'était sympa. il y avait beaucoup de reprises et les deux membres avaient beaucoup de talent. Ma femme est tombée amoureuse de celui-ci :

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    Heureusement que j'avais oublié mon kalachnikov au cottage, sinon, je lui aurais fait bouffer son harmonica avant de le butter -) Non bon, c'est la réponse de la bergère au berger, ça m'apprendra à reluquer les filles au joli minois portant des tops blancs à dentelle. C'était une bonne soirée, une soirée traditionnelle où on peut faire le pitre et faire rire les gens (alors qu'en France, on se moquerait ou tournerait la tête). 

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    Ensuite, on est rentré à Spiddal. Le séjour touchait à sa fin et il nous restait quelques bouteilles d'eau minérale à vider.

    Loïc LT, 05/12/2015

  • Poutine ou l'ambivalence d'un type

    Je n’ai pas la prétention d’être un éditorialiste politique mais étant le taulier de ce blog, je me donne le droit d’écrire sur des sujets que je maîtrise à peine. Ce soir, je voulais évoquer la figure de Vladimir Poutine, que je ne vais pas appeler familièrement Vladimir comme le font trop souvent des journalistes quand ils veulent nommer certains dictateurs ( ce qui a été rappelé et condamné par l’un de mes contacts fb).

    Poutine est au pouvoir en Russie depuis 15 ans, la parenthèse Medvedev ne changeant rien. 15 ans au pouvoir dans une soi disante démocratie, ça fait déjà beaucoup. Vous me direz que Mitterrand a bien gouverné 14 ans. Certes mais Poutine ne va pas s’arrêter à 15 ans car si mes calculs sont bons et s’il respecte la constitution (qu’il a modifiée à sa guise), il a la possibilité de rester président de la fédération de Russie jusque 2024. Donc 24 ans de pouvoir. Seules les dictatures permettent ça. Pendant ce temps, les américains auront vu passer 5 ou 6 présidents

    Vladimir Poutine porte un costume beige pâle de démocrate mais il ne l'est pas. Comme je l’ai déjà dit, il a changé la constitution pour rester au pouvoir et puis il a éliminé des opposants avec une grande intelligence d’ailleurs puisqu'ensuite il a fait semblant de dire que tout serait fait pour retrouver les coupables (qui courent toujours évidemment). Des opposants ou des oligarques (qui lui faisaient de l'ombre ou menaçaient de se lancer en politique) croupissent dans les prisons suite à des simulacres de procès. Poutine est un dictateur point barre. Par contre, je suis prêt à croire qu’une grosse majorité des russes le soutient.

    C’est toute l’ambivalence du personnage. Poutine est un homme qu’on déteste, ne serait-ce que pour le sang qu’il a sur les mains mais en même temps qui fascine.

    Il fascine parce qu’il dispose d’une intelligence politique hors du commun que ce soit au sein de la Russie mais également (et surtout) sur la scène internationale. Regardez comment il a annexé la Crimée sans que personne ou si peu ne lève le petit doigt, voyez comment il entretient le flou dans lequel se trouve l’est de l’Ukraine. Et puis, alors que la situation était quand même assez bloquée dans la lutte contre daech, un avion de ligne russe est détruit par les terroristes et Poutine intervient. La donne change. Calme et impassible mais chaussé de gros sabots, il fait part de ses intentions de soutenir Damas et puis accessoirement de frapper daech. Les autres, chaussés de petits souliers s’offusquent courtoisement de ce discours ambiguë mais ne sont pas mécontents du renfort soviétique. En plus d’avoir le nez fin, Poutine est un grand diplomate. Regardez avec quels égards et quelle courtoisie il reçoit les grands de ce monde  dans son palais du Kremlin doté de grandes salles ayant gardé les meubles du temps de Brejnev. Toujours posé, légèrement souriant, dans un tête à tête, il semble toujours maîtrisé les débats qui cependant restent toujours assez froids à l'image de l'austérité des lieux.

    Physiquement déjà, Poutine en impose. Tout le monde a en tête les photos publiées où on le voit chasser torse nu, monter à cheval ou mettre à terre un adversaire lors d’un combat de judo. Alors à défaut de lui dire merde en face, il arrive qu’on le boude, qu’on punisse la Russie mais avec le recul, cela semble si dérisoire qu’il s’en sort même à chaque fois renforcé.

    Obama, à côté, on n’a pas grand chose à lui reprocher et pour cause, il ne fait rien, il subit les événements, s’offusque gentiment mais n’aura en fin de compte laissé aucune empreinte dans l’histoire. Sa seule force est d’être le président des États-Unis d’Amérique. Il faudrait que je fasse une note sur Obama (ma théorie étant qu'étant le premier président noir des USA, il a considéré que ça suffisait pour qu'il marque l'histoire). 

    Dans sa panoplie de chef d'état indéboulonnable, Poutine entretient aussi le mystère autour de sa personne. Il est capable de sortir des écrans radar pendant deux mois et  le monde entier commence à s’inquiéter de son état de santé et  alors que les rumeurs les plus folles courent, le revoici qui déboule sur son grand cheval avec un plan international pour défaire un nœud qu’était resté trop longtemps dans l’eau. Et je suis persuadé que contrairement à Hollande, il n’a pas besoin d’une armée de communicants pour mettre en place ses plans grandiloquents.

    N’empêche, il reste un dictateur, il a du sang sur les mains et ses alliés ne sont pas très fréquentables. Leader d’un grand pays dont on ne sait pas trop l’état de l’économie, il ne mène pas le monde dans la bonne direction, bloquant l’ONU grâce à son droit de véto. En plus de nous faire perdre du temps, on ne sait pas trop de quoi il est capable quand il n’est pas content comme récemment quand la Turquie a détruit un avion de chasse russe. Avec Poutine, on s’attend toujours au pire. Heureusement, il n’est pas encore venu. Mais a-t-il les moyens de ses obscures ambitions ?


    Loïc LT

  • carnet d'un voyage en Eire # jour 7

    jeudi 29 octobre 2015

    Deux de mes compatriotes décident de partir de bon matin pêcher dans un lac à 20 kms au nord de Spiddal (Ross lake, Coolagh sur la carte) et je décide de les accompagner non pas pour pêcher mais pour revenir en courant. Le départ s'est fait de ce ponton. Il fait modérément bon mais en Irlande, la météo change très vite. 

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    J'ai emmené mon smartphone sans fil avec moi au cas où je me perdrais et puis pour éventuellement prendre des photos (même si je n'aime pas m'arrêter quand je cours). Le footing fut dantesque et restera à jamais gravé dans ma mémoire. Les trois premiers kilomètres jusqu'au bourg de MoyCullen (où je tourne à droite) ressemblent au paysage breton, mais ensuite une fois éloigné de la ville, je me retrouve au sommet des collines qui dominent la baie. Je suis au coeur du Connemara, un paysage aride, sauvage, dont seuls les fils et les éoliennes rappellent l'existence humaine (ainsi que la route évidemment). Une école abandonnée à dix kilomètres de MoyCullen m'intrigue.

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    Sinon, ba, on se sent un peu seul quand même.

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    Mais comme il y a plein d'intersections et de petits routes perpendiculaires à la 'grande route', il  a fallu que je me trompe, j'ai tourné à gauche trop tôt si bien qu'au lieu de prendre la route de Spiddal, je prends la route de Barna, ce qui, voyez sur la carte n'est pas du tout la même chose. 

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    Pourtant, comme tout se ressemble, les collines, les villas, les lacs, je mets un certain temps à me rendre compte de la méprise et en plus je vois la baie de Galway qu'un soleil ardent illumine alors je ne réalise pas trop...jusqu'à un moment où je franchis un petit pont en pierre suffisament particulier pour me mettre dans le doute. Je commence à douter de plus en plus, plus rien ne ressemble à ce que j'ai vu pendant le trajet en voiture. Mais je me sens tellement bien que je ne panique pas. La mer n'est pas loin mais bon, une fois arrivée combien de kilomètres me faudra-t-il courir pour rejoindre Spiddal ? Mon GPS indique que j'ai déjà fait quinze kilomètres. Et là, sans trop réfléchir, j'aborde deux férailleurs en train de férailler dans un bordel métallique insensé. Un pick-up est garé à côté. j'aborde l'un des deux catholiques et tente de lui expliquer ma situation. Il est sympathique, il a bien compris que je suis fatigué et que je veux me rendre à Spiddal. Ni une ni deux, il m'embarque dans son véhicule déglingué et m'emmène à Spiddal. On passe à Barna et longeons la côte. Il ne cesse de me parler mais je ne comprends rien. Je réponds 'yes, yes' par courtoisie. Un moment, je me demande même si ce n'est pas un patois local. Il me dépose à un kilomètre du cottage. Je le remercie. Et et je le vois faire demi-tour pressé de retrouver son paradis d'acier. 

    Le footing ne s'est donc pas passé comme prévu mais cette rencontre m'a amusé. Ce type bourru conduisant un pickup hors d'âge dépourvu de tout système permettant de s'attacher restera dans les annales de ma vie de runner.

    L'après-midi, on change de décor. Nous décidons de passer l'après-midi et la soirée à Galway, la capitale du Connemara, une ville de 75.000 habitants, fourmillante, jeune et colorée mais comme je ne veux pas radoter et qu'il suffit de taper Galway sur google image pour voir de quoi il en retourne, je décide avant tout de photographier les gens. 

    Le premier à qui on a eu à faire après nous être garé fut ce vieil homme qui s'est avéré être un véritable pot de colle. On a cru comprendre qu'il était un ancien éleveur de moutons et pour le reste, il parlait, il parlait et nous suivait même. Je ne sais plus comment on a fait pour s'en débarrasser. 

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    Lui nous a laissé tranquille, je dirais même plus qu'il n'a pas fait attention à nous. 

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    Elle, elle m'a cherché. Pourtant assez éloignée, elle me regardait semblant me reprocher de prendre les gens à leur insu. Et bien tel est pris qui croyait prendre. 

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    Ce qui est drôle, c'est que dans cette foule, et après avoir changé de rue, vingt minutes plus tard, je suis retombé sur elle accompagnée d'une amie.  On notera le top blanc à dentelle, porté par l'une comme par l'autre, une mode de là-bas peut-être. 

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    Un peu plus loin, un irish hispter songeur regardait s'écouler les eaux de la rivière Corrib. C'est important de se mettre en retrait et de réfléchir au sens de tout cela.

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    Quant à lui, il semblait vouloir tenter une approche mais j'avais autre chose à faire que d'attendre le dénouement de cette tentative. De toute façon, elle me semblait trop préoccupée pour perdre son temps avec des types tentant des approches.

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    A Galway, on peut tout faire, marcher ou pas, s'habiller classe ou pas, comme dans toutes les villes quoi mais il faut bien que je dise quelque chose. Mais comme disait à peu près Audiard, deux irlandais assis vont moins loin que des brutes qui marchent. Ceux qui restent debout à attendre, je ne sais pas. Je vous avais prévenu, c'est une visite people. 

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    Celui là est en train de boire une bière en écoutant de la musique sur son smartphone. Étonnant non ?

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    Eh les mecs, vous croyez que vous allez séduire la fille rousse portant un top blanc à dentelle habillés de la sorte ? Ou vous vous en foutez ? C'est pas gagné. 

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    Bon, j'ai pris des centaines d'autres d'êtres humains, une vraie banque de données à disposition de tous sur demande, que vous vouliez du vieux, du jeune branché, du sdf, du chanteur de rue, du super canon, de l'original  ou de l'irlandaise typique, j'ai tout ça. 

    Je suis peu sensible aux lieux religieux mais la cathédrale de Galway vaut le détour, surtout l'intérieur. Le soir est un autre jour et fera l'objet d'une note spéciale.

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    Collector : un Terminator sortant des chiottes publiques en face de la cathédrale. Je vous avais dit que je reviendrais !

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    Loïc LT, 03/12/2015 

  • carnet d'un voyage en Eire # jour 6

    mercredi 28 octobre 2015

    On est parti de bon matin les cœurs pleins d'allant et nous suivons le rythme de la lame, berçant notre infini sur le fini des terres. Car l’homme dont jamais l’espérance n’est lasse pour trouver le repos court toujours comme un fou (oui bon, domaine public)

    Nous dirigeons nos véhicules, sous un soleil radieux vers la côte sud de la baie de Galway où le clou du spectacle nous persuadent les guides touristiques toujours très objectifs sont les falaises de Moher.

    Pendant le trajet nous faisons quelques arrêts sur des sites valant quelque arrêt. Quel style que j’ai dis donc. D’abord, il y a le site de Black Head, un amas de roches calcaires qui borde la baie, si j’ai bien compris.

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    Et puis après quelques autres arrêts mirobolants, nous déboulons à Doolin, un petit village côtier réputé pour ses magasins dédiés à la musique irlandaise. Un Massey Fergusson est à la disposition du public pour une visite bruyante et peu pratique des lieux.

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    Il n’y a qu’une ruelle dans ce village joyeux, une cabine téléphonique démantibulée, des irlandais de souche habitués à voir débarquer des touristes qui tentent tant bien que mal de garer leurs grosses caisses entre les tacots flambant neuf.

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    Dans tous les villages irlandais, il y des pubs O’Connors ou O’Sullivan comme à Languidic il y a des Evanno et des Le Mentec. On serait bien resté un peu plus longtemps, notamment un soir, dans le calme et la plénitude de ce village à vocation  musicale.

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    Petite vallée luxuriante au pied de Doolin

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    Ensuite, à mon grand désarroi, on quitte ce havre de paix pour nous diriger vers ces fameuses falaises mais les ventres grognent déjà et moi qui jusqu’ici ne gérais rien, une sombre idée me vient : comme on ne peut pas manger en haut des falaises, allons donc au port prochain indiqué sur la carte. Liscannor, tiens toi bien, voici les condisciples. Il doit bien se trouver une auberge dans ce village et comme de fait le Vaughans anchor inn n’attendait que nous, comme les hommes de Galilée le Messie.

    Pendant que mes condisciples n’en finissaient pas de se sustenter, j’ai proposé à l’un d’entre eux de m’accompagner pour visiter le bourg et dans ce port quelconque, une maison ressemblant à un ancien commerce a retenu notre attention.

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    On a pénétré à l’intérieur en cassant une vitre et c’est un spectacle effroyable qui s’est offert à nous. On aurait dit que la maison avait subi un saccage, que ses habitants durent fuir subitement et que depuis, plus personne n’y avait mis les pieds.

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    Dans ce bordel innommable digne des pires films d’horreur,

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    j’ai eu un pincement au cœur à la vue de cette photo posée sur la cheminée. Des enfants souriants laissant deviner le bonheur d’une famille unie dans la joie du christ (parce que beaucoup d’objets religieux dans ce bric à brac). Que sont ces enfants devenus ? Depuis combien d'années personne n'avait mis les pieds dans cette maison ?

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    Quittons ces lieux sinistres et allons faire un tour sur le port où de jeunes pêcheurs pleins d’avenir préparaient leur chalutier.

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    Liscannor dispose d’un hôtel 3 étoiles, de quelques pubs, bonjour Monsieur, t'aurais pu au moins prendre une Guiness pour la photo,

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    et autres échoppes plus ou moins fermées, une grande rue avec des maisons mitoyennes unicolores (pour une fois).

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    Ensuite, on se rend au clou du spectacle : les falaises de Moher. Ce sont des falaises abruptes, très hautes, des champs verdoyants s’arrêtent juste à leurs crêtes mais ce qui à la limite fait le charme de ces lieux, c’est que ces falaises ne sont pas rectilignes mais disposées comme en quinconce. Mais bon, comme me l’a bien résumé Edmond, l’un de mes condisciples, “ils ont survendu le produit”, Il va fort le mec mais il n’a pas tout à fait tort. Payer 6€ pour voir des falaises impressionnantes certes mais on en voit de ressemblantes en France et de quel droit faudrait-il payer pour assister au spectacle de la nature qui est un bien commun ? Et tous ces commerces sous-terrains jouxtant le tout, pourquoi pas, le Mont Saint-Michel fait pire sauf que là, il ne s'agit que de falaises dont l'existence ne doit rien à la main de l'homme. 

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    Pour ne rien arranger, la météo était un peu bouchée et puis nous étions sur place en milieu d'après-midi. Moi, grand spécialiste du coucher de soleil, j'eusse aimé attendre une ou deux heures pour voir en vrai ce que les cartes postales nous montrent. Non, vraiment, j'ai été un peu déçu, n'en déplaise à ma partenaire.

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    On devine sur la photo ci-dessus la tour O'Brien, bâtie en 1835 et depuis laquelle par beau temps on peut parait-il voir les îles d'Aran, un haut lieu gaélique. 

    Mes deux filles dans le vent, affrontant les éléments

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    Je trouve que mon récit devient un peu trop platement touristique. Ces falaises ne m'ont guère inspirées....pourtant comme chantait Valérie Leulliot c'est du haut des falaises qu'on se sent vivant....mmmh mmmh...le vent qui s'engouffre  sous nos vêtements, nos corps qui vacillent, côte à côte bras ballants....

    Pour récapituler cette journée, voici cette carte un peu floue ou vous retrouverez tous les sites évoqués ( Black Head, Doolin, Liscannor, Cliffs of Moher et si vous n'êtes pas contents, c'est pareil). 

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    Demain, je vous fais visiter Galway. Ça va être chouette !

    Loïc LT, 01/12/2015