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  • CR214 : le cadavre dans la voiture rouge - Olafur Haukur Símonarson

    le-cadavre-dans-la-voiture-rouge.jpgJonas, un chômeur un peu paumé et vaguement alcoolique se voit proposé un poste d’enseignant dans une petite bourgade paumée du Nord de l’Islande. Arrivé sur place, il réalise très vite qu’il n’y s’y plaira pas. Le directeur de l’école lui est très antipathique et puis il se rend compte que le village est tyrannisé par trois ou quatre notables qui décident de tout et qui surtout, ont pas mal de choses à se faire reprocher, et notamment, devine très vite Jonas,  au moins un meutre, celui de l’enseignant qu’il a remplacé et qui a disparu du jour au lendemain.
    Logeant chez une collègue enseignante considérée comme folle et nymphonane par tous les villageois, Jonas décide de mener sa petite enquête. Il retrouve le corps de l’enseignant noyé dans le port au volant des sa voiture rouge. Et alors, tout se complique pour lui.
    J’ai pris plaisir à lire ce petit polar (trois heures environ).  L'atmosphère est étouffante, les conditions météorologiques exécrables, l'environnement est hostile et tout cela est bien restitué par la plume de l'auteur, qui par ailleurs, laisse une large place aux dialogues (il faut dire que Olafur Haukur Símonarson est avant tout un auteur de pièces de théâtre). Tranquillement, tout le long du roman, la suspense monte jusqu’au dénouement...suivi à la dernière page d’une  surprise, sorte de petite pirouette qui fait son effet.
    Le cadavre dans la voiture rouge est un roman glauque, oppressant et stylisé qui vaut le détour.

    lecture du 30.07 au 31.07.2011
    points, P2067,  287 pages
    année de parution : 1986
    traduction : Frédéric Durand, 1997
    note : 4/5

    Olafur Haukur Símonarson

    Olafur Haukur Símonarson

  • paysage avec zones : La Rochelle

    Les photos qui datent du 16 juillet 2011 sont de moi outillé de mon pentax X90. Je vis pour quelques jours au coeur de  La Pallice, un quartier jouxtant le port du commerce, au passé glorieux et tombé en déserrance.

    Je ne sais plus si cette rue porte encore un nom...mais elle a un côté fantasmagorique... Y allume-t-on encore les lampadaires le soir ?

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    Des herbes merveilleuses prennent possession des lieux...

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    Bienvenue à La Rochelle,

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    ville dans laquelle vous trouverez un bistrot "moderne" (on demande à voir -),

     

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    un terrain de jeux,

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    une ville où même dans les rues un peu habitées, c'est la capitulation.

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    Mais au détour de l'une d'entre elles, un coin de paradis...

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    C'était vraiment bien ces vacances à La Rochelle.

  • CR213 : l'homme du lac - Arnaldur Indridason

    arnaldur-indridason-lhomme-lac-L-1.jpegprésentation de l’éditeur :En juin 2000, un tremblement de terre provoque un changement du niveau des eaux du lac de Kleifarvatn et découvre un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacées. Le commissaire Erlendur et son équipe s'intéressent alors aux disparitions non élucidées dans les années 60, ce qui conduit l'enquête vers les ambassades des pays de l'ex-bloc communiste et les étudiants islandais des jeunesses socialistes boursiers en Allemagne de l'Est, pendant la guerre froide.
    Tous ces jeunes gens sont revenus du pays frère brisés par la découverte de l'absurdité d'un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment.
    Erlendur, séduit par un indice peu commun, une Ford Falcon des années 60, et ému par l'amour fidèle d'une crémière abandonnée, s'obstinera à remonter la piste de l'homme du lac dont il finira par découvrir le terrible secret.
    Indridason nous raconte une magnifique histoire d'amour victime de la cruauté de l'Histoire, sans jamais sombrer dans le pathos. L'écriture, tout en retenue, rend la tragédie d'autant plus poignante.

    mon avis : Premier polar de cette série islandaise et premier vrai coup de coeur. Ce roman m’a tenu en haleine pendant trois jours, un peu de la même façon que la conspiration des ténèbres de Theodore Roszak il y a deux ans. Mais plus que l’intrigue, qui est très bonne et bien menée, j’ai été particulièrement captivé par la récit du désenchantement de cette jeunesse islandaise communiste se trouvant confrontée à la réalité du système liberticide et répressif en oeuvre en Allemagne de l’Est. D’un côté, on voit les purs et durs qui se voilent la face et qui vendraient leur mère au nom de l’idéal communiste et de l’autre les humanistes qui osent faire l’effort de remettre en cause l’idéal qu’ils portaient aux nues. Ce roman est vraiment poignant..certains personnages comme Tomas ou Hannes sont vraiment touchants...dommage qu’il y ait quelques longueurs sur la vie privée du commissaire Erlendur (mais étant un héros récurrent, certains lecteurs peuvent être intéressés).
    Suite à l’homme du lac, j’ai lu d’un souffle  le cadavre dans la voiture rouge de Ólafur Haukur Símonarson dont il me reste à rendre compte...et là, je fais une petite pause dans cette suite islandaise  dont il me reste à lire le temps de la sorcière de Arni Thorarinsson.

    lecture du 24.07 au 30.07.2011
    points, P2169,  406 pages
    année de parution : 2004
    traduction : Eric Boury
    note : 4.5/5

    compte rendu de lecture, littérature, littérature islandaise, livre, roman, culture

    Arnaldur Indridason