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médias

  • tour de verre et classe moyenne

    Ce matin, Manuel Valls était l'invité de la matinale de France Inter. J'a pris l'affaire en cours sur la route du travail et je tombe sur la question d'une auditrice (se disant fière d'avoir voté Hollande) qui se plaint qu'en 2 ans, son salaire est passé de 3100€ et quelques à un peu moins de 3100€. Il faut oser quand même et c'est là qu'on se rend compte que les auditeurs de France Inter sont avant tout des cadres supérieurs. Ni l'animateur Patrick Cohen, ni Manuel Valls n'ont osé répondre qu'il ne s'agissait quand même pas d'un salaire de misère. D'ailleurs, le si peu que j'ai pu entendre, Manuel a évidemment compris le désarroi de la dame et promis que désormais, on rentrait dans une phase de baisse d'impôts et patati et patata (en période de déficit, c'est n'importe quoi mais ce n'est pas le sujet). On aurait aimé en savoir plus aussi sur la situation familiale de l'auditrice, peut-être pas célibataire et je n'ai même pas envie de savoir combien gagne son mari. Enfin bref, cette séquence m'a profondément agacé sur le fond déjà. Le problème, c'est quand Valls a commencé à répondre. J'ai eu comme une allergie. Tout de suite, je me suis rendu compte que je ne supportais plus sa façon de s'exprimer, le ton de sa voix, grave, glaciale et péremptoire. J'ai eu mal au ventre et j'ai coupé la radio. 

    C'est dommage parce qu'à la base, au moment des primaires socialistes, il était mon préféré et j'étais content qu'il soit nommé premier ministre. Mais depuis qu'il est à Matignon, je le sens oppressé, sclérosé même, en tout cas, complètement dépassé par sa fonction et surtout totalement sous l'emprise du président. Je ne lui en veux pas de ça, je constate juste qu'il n'est pas à la hauteur et d'ailleurs je note que comme son prédécesseur et ses ministres, il se contente d'asséner les mêmes propos lénifiants, de s'auto-satisfaire et de se féliciter de mesures prises dont on sait qu'elles n'ont aucun impact sur le quotidien des gens, sauf peut-être sur celui de cette dame, qui la pauvre, ne gagne désormais plus qu'un peu moins de 3100€ par mois. 

    Voilà pour lui, parlons maintenant du président Hollande. J'ai regardé le reportage sur F3 dans lequel un journaliste l'a suivi de près pendant plusieurs mois. Ce document confirme un point qu'on savait déjà : notre président est sympathique et ne souhaite pas la mort des gens. Mais pour le reste, ce qui m'a marqué, c'est qu'on voit un président à l'aise dans le palais de l'Elysée mais qui a plus l'air d'un observateur qu'un acteur. Le type subit totalement les événements, on ne le voit prendre aucune décision et surtout, on réalise à quel point l'Elysée est devenu une agence de communication au service du président. L'omniprésence de Gaspard Gantzer, le conseil en com du président le montre. Ce jeune premier dont le smartphone semble collé à la main, s'il sait se faire discret est celui qui choisit les mots qui doivent être rapportés aux journalistes. Un fait m'a profondément agacé. Après la fameuse marche du 11 janvier 2015, suite aux attentats, il regarde les photos prises et s'arrête sur l'une d'entre elles où l'on voit Angela Merkel, émue aux larmes et surtout la tête quasiment posée sur l'épaule de Hollande. Il est super content de cette photo, il a le sourire aux lèvres et elle représente, à ses yeux,  un vrai coup de com. L'indécence encore...est-ce qu'en ce jour de commémoration, le but pour l'Elysée est juste de se satisfaire d'une photo qui ne peut que grandir la stature du président ? 

    Allons à la ligne pour aérer un peu. On dit souvent de Hollande que c'est un homme proche du peuple, qu'il n'est jamais aussi bien que dans la rue ou à boire un verre avec ses copains. Ce n'est pas ce que j'ai vu. Moi j'ai vu un homme enfermé dans son palais et complètement soumis aux us et coutumes de l'endroit et qui lorsqu'il sort se contente de rencontrer des élus, souvent de base mais juste des élus, avec qui il aime dîner, boire et partager des bons mots. Hollande reste avant tout un homme d'appareil, ce qu'il a toujours été, et plutôt mal à l'aise avec les vrais gens (exemple : sa rencontre avec la famille du flic froidement assassiné dans la rue par les terroristes). Donc, oui, il est sympathique mais excusez le lieu commun, il se situe à des années lumière des préoccupations des français. 

    Pour finir, parce que je me méfie toujours de l'image, j'ai du mal à croire qu'ayant accepté d'être suivi de si près par un journaliste (dont je ne sais plus le nom) muni d'une caméra, il ne s'est pas forcé de montrer son meilleur visage sachant qu'un objectif, même discret était continuellement pointé sur lui (on n'est pas dupe quand un moment un conseiller, après avoir fermé une porte  dit 'on peut parler tranquillement, on est entre nous' ou un truc comme ça). On ne peut pas être soi-même lorsqu'on se sait filmé. Mais je préfère encore cette méthode que celle d'Elise Lucet qui filme les gens à leur insu. 

    Ce n'est pas une critique de Hollande ou de Valls que je voulais faire mais plutôt une critique du pouvoir centralisé et n'importe quel président élu, quelle que soit sa personnalité se retrouve comme enfermé dans une tour de verre. Et puis, aussi, il y a cette cassure entrevue sur France Inter mais que je savais déjà entre les français qui gagnent le smic ou un peu plus (et qui pour beaucoup votent front national), qui ont du mal à joindre les deux bouts mais qu'on n'entend pas et cette classe moyenne supérieure (qui vote à gauche, il n'y a plus rien à comprendre) qui s'est auto-déclarée première victime de la 'crise' et qui s'exprime dans les médias avec aisance. 

    Loïc LT

  • la valeur des fruits et des légumes

    Lors de C dans l'air sur F5 hier, quasi-unanimité pour dire que si les fruits et légumes sont si chers, c'est parce qu'il y a entente tacite entre les grandes surfaces...pourquoi pas mais alors, comment expliquer que ces mêmes fruits et légumes sont encore  plus chers sur les marchés et dans les petites épiceries indépendantes ?

    Et si entente il y a, comment se fait-il que depuis tout ce temps, elle n'aurait pas été dénoncé ne serait-ce que par une enseigne qui ainsi dans un premier temps aurait pû tirer son épingle du jeu avant d'entrainer les autres à sa suite ?

    Il y a quelque chose qui m'énerve dans cette émission, c'est que bien qu'il y ait souvent des avis contradictoires, il y a comme ça des questions évidentes que l'animateur et les invités devraient se poser mais qu'ils ne font pas. Ça semble toujours aller jusqu'au fond des choses...jusqu'à une certaine limite qu'ils se refusent à franchir. Par ailleurs, les plus pertinentes des petites questions des téléspectateurs qui passent en bas ne sont jamais posées. Du coup, on reste sur sa faim. 

    (ps : je sais, je suis très mauvais pour les titres)

    Loïc LT

  • à propos de la note de Pierre Jourde sur les médias

    Pierre Jourde vient de commettre sur son blog une note tout à fait intéressante intitulée "la déréalisation de l'information". Même s'il pointe essentiellement du doigt le traitement de l'actualité du livre, on devine qu'il pense la même chose du reste. extraits :

    Il faut être rentable très vite. Tant pis pour le réel. Il ne s'agit pas de s'approcher de la vérité, mais de donner à entendre ce que l'on veut entendre. A force de se plier à cet esprit, certains journalistes ne voient plus, dans la réalité de ce dont ils ont à rendre compte, que ce qu'ils se sont préparés à voir, que les images toutes faites qui préexistent à l'expérience.

    ...

    L'information de fond, sur les supports médiatiques destinés à un large public, est trop souvent sacrifiée au profit de la rapidité, du spectaculaire, et de toutes façons noyée dans les sempiternels interviews de sportifs ânonnant les mêmes éternelles platitudes.

    ...

    C'est de cette manière, petite touche par petite touche, qu'on nous construit une bulle virtuelle, un monde imaginaire que nous finissons par croire être le nôtre. C'est de cette manière que nous nous construisons, des autres, une image de plus en plus rudimentaire.

    Evidemment, je le suis en tout point et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne sais plus ce qui se passe dans le monde depuis deux mois. Et je m'en porte merveilleusement bien. Car non seulement je ne fais pas confiance aux journalistes mais je crois en plus qu'ils nous mentent impunément, qu'ils noircissent le tableau à des seules fins d'audience (où comment les médias ont inventé la crise en septembre 2008, comment ils essaient de nous convaincre de la dégradation sociale -qui en réalité est un mythe-, comment ils nous bassinent avec le réchauffement climatique - qui en fin de compte est plus que douteux-, etc etc).

    Mais bon, Pierre Jourde, ok mais son blog est quand même hébergé par le Nouvel Obs, qui reste l'un des pires magazines qui soient. (à l'exception de tous les autres). Mais merci à lui quand même.

    Et puis je ne sais pas ce qu'il faut faire, moi, écrire et se plaindre ne suffit pas. Une reprise en main des médias par l'Etat ne me semble pas opportune ( le souhait que j'exauce, c'est que les gens se coupent petit à petit par raz le bol et que ça oblige les journalistes à changer de comportement). Du coup, je ne sais pas quelle est la réalité de l'état du monde et comme je suis très occupé dans ma petite vie, je n'ai pas  la possibilité de voyager pour voir sur place etc. C'est dommage bien sûr car je suis assez curieux à la base. Mais plutôt mourir que d'écouter  les infos sur tf1, france 2, rtl, même france culture (j'adore tout sur fc sauf le traitement de l'actualité) et cie.

    C'est de cette manière, petite touche par petite touche, qu'on nous construit une bulle virtuelle, un monde imaginaire que nous finissons par croire être le nôtre. C'est de cette manière que nous nous construisons, des autres, une image de plus en plus rudimentaire.

    mmmh, ça fait du bien de lire ça...

     

  • couverture du télérama n°3080

    TS.jpg15 jours après Obama (qui faisait la une du n°3078), voici que télérama fait une nouvelle fois preuve de grande originalité en nous proposant une couverture anti Sarkozy. Tout en subtilité en plus puisqu'on appose sur la tête du président un message de la forme de ceux présents sur les paquets de cigarette. ouh la.  Tout ça confirme dans l'idée qu'à Télérama, on est capable du meilleur comme du pire.

    A l'intérieur, il y a une interview de Claude Badinter et il aurait été plus astucieux de mettre ce dernier en couv. non ? Ou bien alors, Philippe Djian, l'un des meilleurs écrivains français de sa génération dont le dernier roman impardonnables est chroniqué (par l'excellente Nathalie Crom).

    Ou bien je sais pas moi, quelque chose d'optimiste, d'enjoué, d'hilarant...Pour une fois ? Dans un pays où 90% des gens s'avouent heureux, ça n'aurait rien d'indécent. Ah ! Que j'exècre cette sinistrose provoquée et entretenue par nos médias de tous bords. Que j'exècre ce mot crise employé à tort et à travers...Que j'exècre ce discours qui consiste à trouver anormal tout excès qu'il soit économique, culturel ou même météorologique ! Bon sans mais que veulent les journalistes ? Une société où il ne se passe rien, où la croissance économique est forte, une société de plein-emploi, où l'on ne meurt que de mort naturelle, où l'accident est impossible, où il neige à noel et qu'il faut chaud (mais pas trop) en août. Enfin, non je sais pas, je me demande si les journalistes ne se complaisent pas dans l'énumération de ces soi-disant dérèglements. Je les trouve en effet plein d'assurance et de ferveur à essayer de nous expliquer tout ce qui ne va pas avec ce ton qui leur est propre où chaque phrase tombe comme une sentence, totale et définitive. Alors qu'en fin de compte une majorité de journalistes ne se rendent pas compte à quel point ils sont totalement déconnectés de la vraie vie. En plus, d'être déconnectés, ils sont incompétents. Et vlan.

    Mais je m'égare. A la base il était question des couvertures de télérama...que je trouvais tristement banales..

    Loïc

     

  • espèce d'avis sur la télévision publique

    01092874.jpgSur le principe, le fait qu'il n'y ait plus de publicité sur les chaines du service public est une bonne chose et je suis certain que sur les long terme, les programmes vont gagner en qualité. Et il faut avouer qu'en la matière, il y a pas mal de boulot, puisqu'à vue de nez, on va dire quactuellement sur une chaine comme france 2,  il n'y a que 30% de programmes dignes du service public. Or Il faut être exigent avec nos services publics et l'audiovisuel en particulier. Je me fous totalement que tf1 fasse de la télé-réalité ou diffuse des jeux débiles mais j'ai vraiment la croupe pleine de voir des émissions comme celles de Delarue (ou Courbet)  ou des séries us violentes et sécuritaires sur France2. Il faut que ça change et dans mon idée il faudrait que France 2 soit l'équivalent de france inter à la télé. 
    Maintenant le financement. Comment compenser la perte de la publicité. 2 options :
    - augmenter la redevance à hauteur du manque à gagner et la revoir à la hausse tous les ans. impopulaire mais raisonnable.
    - supprimer la redevance qui serait compenser pas une dotation de l'Etat équivalente prise sur le budget général, avec la aussi une hausse obligatoire tous les ans. Car après tout, est-ce vraiment indispensable de garder un impôt affecté comme l'est la redevance ?
    La voie prise par le gouvernement n'est ni l'une ni l'autre. C'est une usine à gaz insensée dont personne ne comprend rien. Et tout ça juste pour ne pas augmenter la redevance parce que les français n'aiment pas qu'on augmente les prélèvements parce qu'ils n'ont plus de pouvoir d'achat etc etc et tout le baratin habituel.

    Ou alors, l'autre idée, diamétralement opposée, serait de supprimer l'audiovisuel public. Après tout, il y a d'autres outils que la télé pour s'informer et se cultiver. Comme on le dit souvent, aujourd'hui, on va plus chercher l'info qu'on ne l'attend et la télé n'est pas trop adaptée à la chose. Ça se tient comme idée et évidemment, ça va sembler scandaleux pour certains mais qu'est-ce que la télévision publique actuelle si ce n'est le résidus d'un temps que les moins de 20ans ne peuvent pas connaitre, d'un temps donc où la télévision était sévèrement contrôlée par le pouvoir ?
    Ça se tient aussi. Ça soulage les français de la redevance et on redistribue ou pas les canaux libérés à des chaînes privées plus ou moins thématiques..ou pas. ou alors l'inverse.
    Vous voyez que ça n'est pas difficile de trancher.

  • crise dans les médias. (2)

    Mais plus que dans la presse, les sites d'information d'internet regorgent un nombre incalculables d'informations approximatives, racoleuses, voire totalement érronées. Exemple sur la page d'accueil de yahoo de ce matin:

    La crise financière, une bonne nouvelle pour le climat ?

    Reuters - il y a 28 minutes

    LONDRES (Reuters) - Conséquence inattendue de la crise du crédit, le recul des opérations de fusion et acquisition en Europe provoque une baisse des rejets de CO2 dans l'atmosphère.

    Selon une étude de la firme Merrill DataSite, les déplacements en avion d'avocats d'affaires et conseillers occasionnés par des opérations de ce type ont représenté l'année dernière l'émission de 98.000 tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, soit l'équivalent des rejets annuels de 8.000 Britanniques.

    De même, plus de 112 millions de pages de papier format A4 ont été utilisées dans la préparation des fusions entre entreprises européennes, soit l'équivalent de 10.000 arbres.

    Or la crise du crédit a drastiquement réduit le nombre d'opérations de ce type. Dans le cadre de plans d'économie, les banques ont en outre limité les déplacements professionnels. Autant de rejets en moins.

    La firme à l'origine de cette étude, qui propose sur internet des sites sécurisées permettant échanges de documentation et réunions virtuelles à distance, fait état pour sa part d'une très nette augmentation de ses activités.

    Olesya Dmitracova, version française Henri-Pierre André

     

    C'est tellement n'importe quoi que ça devrait se passer de commentaire... Mais quand même, déjà que les climatologues (les vrais, pas ceux à la solde des médias), ne sont vraiment pas sûrs que le réchauffement climatique ait pour cause les émissions de CO2, voilà que certains pensent qu'une misérable crise financière peut avoir une incidence sur le climat, comme si le climat réagissait coup pour coup aux intermitences de l'activité humaine. Tiens, et si on annulait les Jeux Olympiques de Pékin, peut-être que ça aiderait à ce que les glaciers des pôles reprennent de la vigueur ?

    Par ailleurs, il ne serait pas étonnant qu'au contraire cette crise financière provoque plus de déplacements des responsables et des financiers en général. Les pompiers ne se déplacent que lorsqu'il y a le feu.  

    Mais à la limite on s'en fout. Tout ça est tellement nul qu'on ne trouve pas les mots. 

  • crise dans les médias.

    017a0f3c7edafdf6af349f7d5d508e20.jpgRégulièrement, je vous donnerai des exemples concrets de la désinformation dont est victime la population française, à qui les médias veulent faire croire que tout va de plus en plus mal, dans tous les domaines (l'idée du déclinisme est vendeuse). Exemple dans le Ouest-France (quotidien à priori sérieux s'il en est) du 01.07.08 :
    Les ventes de voitures neuves ralentissent en juin

    En juin, la progression des ventes de voitures neuves en France ralentît pour de bon : sa hausse n'est que de 1.6% par rapport à juin 2007. En mai, la hausse avait été de 7.1%, moins bien qu'en avril (15.5%). C'est ce qu'a mesuré le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Sur l'ensemble du premier semestre 2008, cela fait tout de même une progression de 4.5%, portée par le bonus écologique et de nouveaux modèles. "Une bonne surprise dans un contexte desinistrose des ménages français", juge un analyste de l'institut d'études économiques Xerfi.


    Mon commentaire : On est là en présence d'un exemple pur de désinformation. Le journaliste arrive à nous faire croire que les ventes de voitures neuves baissent..alors que les chiffres montrent le contraire. Non seulement, ils montrent le contraire mais en plus au regard des trois derniers mois, on peut dire que c'est quasiment l'euphorie. Les journalistes (de tous bords) considèrent le ralentissement d'une progression comme une baisse et ceci est valable lorsqu'ils parlent de l'immobilier ou du pouvoir d'achat.
    Il est donc fortement recommandé de prendre avec des pincettes les articles de presse, et surtout, et surtout, de ne pas s'arrêter aux titres, qui disent souvent le contraire du contenu de l'article (où les journalistes sont quand même obligés, bien malgré eux de faire part de la réalité des chiffres).
    Personnellement je ne lis plus la presse ni ni regarde les infos télé, sauf comme ça pour m'amuser ou me désespérer de constater à quel point on est manipulé (pour des raisons diverses et variées sur lesquelles il faudrait revenir).