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  • sidération

    Jusque là, je ne m'inquiétais pas beaucoup des sondages donnant Marine Le Pen en tête au premier tour mais de savoir que désormais elle remporterait carrément le second tour me sidère. Je pensais naïvement qu'une majorité de français, une grosse majorité même, comme en 2002 pouvait instinctivement se rassembler pour former ce que les politiques appellent un 'front républicain'...mais même plus. Même si les sondages valent ce qu'ils valent, ils disent quand même quelque chose, ils disent que ça se sera serré...Et ça, je ne comprends pas. Comment une majorité peut souhaiter l'arrivée au pouvoir de Le Pen ? Avec le système éducatif qu'on a, avec cette société de l'information qui nous permet de comprendre le monde, d'ouvrir les yeux, de se coucher moins bête le soir (même si évidemment les médias ne sont pas irréprochables, loin de là, au contraire même, ils ont une grosse part de responsabilité ), les français souhaitent un président d'extrême droite.

    sidération.

    Sinon, je ne suis pas un fervent supporter de François Hollande, mais je trouve qu'il ne mérite pas ce qui lui arrive. On sait tous que ce n'est pas un mauvais bougre, qu'il n'a qu'une intention, c'est de réussir et d’œuvrer pour le bien commun. Alors Pourquoi tant de haine ? Parce que sa politique ne donne pas de résultats ? Qui aurait fait mieux ? Que peut le président d'un pays irréformable, face, qui plus est,  à une mondialisation qui bouscule notre modèle et nos repères ? 

    Loïc LT

     

  • la parenthèse insolite (3)

    Oui, donc c'est vrai, on était loin d'imaginer la suite et encore aujourd'hui alors que je rédige le compte rendu de ce séjour abracadabrantesque, je ne comprends toujours pas comment on a pu arriver à ces extrémités, nous qui ne sommes quand même pas des ingrats.

    Donc, après avoir parcouru les quelques mètres nous séparant du manoir proprement dit, nous trouvons l’accueil, rentrons dans un grand hall sombre dans lequel une grande table rustique sert de bureau. Tous les meubles sont à l’avenant mais rustique semble même insuffisant pour qualifier l’ambiance générale.

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    Une dame d’une petite soixantaine d’années portant un  tablier arrive. Présentations sont faîtes. Elle nous guide jusque notre chambre. Les escaliers grincent. Le premier étage est glacial et sent le vieux. Un petit cheval à bascule en bois bouge tout seul et rie bêtement. Elle nous laisse dans notre chambre et nous annonce que le dîner sera servi à 20h. La chambre est l’image du reste.

    Après nous être installés, nous faisons une balade dans le jardin immense un peu trop classique à mon goût..mais en cohérence avec l’esprit des lieux.

    Ensuite, comme nous sommes un peu en avance, nous nous aventurons dans le salon où se dresse une  grande cheminée ornée du portrait d’un ancêtre.

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    Pour le reste, de grandes bibliothèques habillent les murs. La vieille télé dans le coin n’a pas dû être allumée depuis longtemps. Le tout est agencé avec goût et  cohérence. Nous parcourons des ouvrages et chuchotons. Pourquoi chuchotons-nous d'ailleurs ? Il n'y pas le droit de parler fort dans un manoir ? En plein de nos pensées et alors que je feuillette un livre sur les vieux manoirs bretons, la dame entre pour nous dire que le repas est prêt ! 

    On était loin de s'imaginer la suite...

    Loïc LT

  • la parenthèse insolite (2)

    A ce moment-là, on était loin d'imaginer ce qui allait nous arriver. On longe donc cette allée luxuriante. 

  • la parenthèse insolite (1)

    Quand on quitte la grande route, on traverse le bourg de Gourin, puis on prend la direction de Spézet. La campagne est verte...des champs de maïs, des bois….de rares habitations. Et puis, un moment ça s’élève tranquillement...un long faux plat qui n’en finit pas. Arrivé au sommet, le panneau ‘col de Toullaeron 266 m’ nous indique que nous y sommes...ô mais c’est quoi à droite, c’est le manoir...trop tard pour tourner, continuons jusque Spézet.

    Nous sommes en Centre-Bretagne, dans les Montagnes Noires et nous partons sans les filles en ce dernier week-end d'août dans un manoir trouvé un peu au hasard sur le net.

    Spézet est un village tranquille qui n’est pas sans nous rappeler notre récent voyage en Irlande. Les maisons sont variablement colorées mais l’ensemble fait quand même très sinistré. Demi-tour. On reprend la route du manoir en question.

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    Quand on arrive, il faut emprunter une allée  peu engageante bordée de rhododendrons. Notre souhait, parce qu'on ne se voit pas dîner en compagnie d'inconnus,  est que bien que le manoir comporte plusieurs chambres, nous soyons seuls. Manque de bol, deux voitures sont garées sur le parking des hôtes,  l’une immatriculée 22 et l’autre 91.

    Le ciel est couvert mais l’impression de beau temps domine. Après avoir coupé le contact, le silence nous saisit...une vague inquiétude nous gagne. 

    Il faut marcher une vingtaine de mètres pour enfin l’apercevoir niché derrière les rhodos et les chênes. Dans l’échelle des manoirs du XIXème, j’imagine qu’il est quelconque mais dans ce silence de morts au cœur de l’Armorique, la bâtisse qui s’offre à nos regards nous laisse sans voix. 

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    le suite, demain...

    Loïc LT