Je n’ai pas lu une ligne depuis quelques jours. Il faut dire que les premières pages du jeu des perles de verre m’ont laissées dubitatif. Et puis, avec 12 romans lus en juillet, j’ai comme une envie de souffler...et puis j’ai repris le boulot aussi...et puis je bricole pas mal dans le jardin.
Autant de réflexions qui ne font pas un compte rendu...mais je n’ai pas grand chose à dire de ce court roman qu’est la confusion des sentiments. Je l’ai lu très rapidement. Le style est très classique et le thème était peut être un peu novateur au temps de Zweig (encore qu’il y a eu Proust avant lui..et tant d’autres) mais aujourd’hui on peut trouver ça un peu daté. On peut trouver qu’il prend trop de pincettes pour évoquer l’homosexualité. Mais la force du roman (et du tous les romans de Zweig) me semble être plutôt de pousser à l’extrême l’analyse des rapports humains, lorsque ceux-ci sont complexes, ambigus...comme ceux, ici, entre le maître et son élève.
roman , paru en 1927
traduit de l’allemand par Olivier Bournac et Alzir Hella
le livre de poche, 127 pages
lecture du 24 au 25 07 2010
note : 3.5/5