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CR143 : trois contes - Flaubert

TROIS CONTES.jpgprésentation de l'éditeur : Ces trois contes sont trois histoires extraordinaires où le fantastique religieux illumine la vie quotidienne.
La Légende de saint Julien l’Hospitalier, c’est le Moyen Age, ses seigneurs passionnés de chasse. Ses lépreux.
Hérodias, c’est la Palestine au temps d’Hérode avec ses intrigues de palais, l’occupation romaine et la danse sensuelle de Salomé réclamant la tête de saint Jean-Baptiste. Un coeur simple, c’est enfin la Normandie chère à Flaubert, Pont-l’Evêque et Trouville. Une vieille servante y a vécu et souffert. Elle finit par voir en son perroquet le Saint-Esprit lui-même.
Trois chefs-d’oeuvre pleins de réalisme, de délicatesse et d’émotion.


mon avis : Ce petit recueil porte bien son nom puisqu'effectivement, il contient trois contes, un coeur simple, la légende de Saint Julien l'hospitalier et Hérodias. Les trois contes ne se ressemblent pas beaucoup, se déroulent à des époques différentes mais ont quand même un point commun et celui-ci est de taille : ils sont tous ennuyants à lire, le pire étant Hérodias où à l'ennui, il faut ajouter l'incompréhension : je n'ai pas compris une phrase de cette histoire se déroulant nous dit l'éditeur, au temps d'Hérode.

Dans l'ensemble, le style est presque lourd et sème même souvent la confusion. Exemple au démarrage de un coeur simple :

Pendant un demi-siècle, les bourgeoises de Pont-l'Evêque envièrent à Madame Aubain sa servante Félicité.
Pour cent francs par an, elle faisait la cuisine et le ménage, cousait, lavait, repassait, savait brider un cheval, engraisser les volailles, battre le beurre, et resta fidèle à sa maîtresse, - qui n'était pas cependant une personne agréable.
Elle avait épousé un beau garçon sans fortune, mort au commencement de 1809, en lui laissant deux enfants très jeunes avec une quantité de dettes.

A qui correspond le "elle" de la dernière phrase ? Flaubert parle-t-il de Mme Aubain ou de Félicité ?

Je ne suis pas tendre ce soir mais ma note est à l'image de cette lecture courte mais laborieuse. Je n'ai qu'un lointain souvenir de Madame Bovary, étudié au lycée mais je me souviens quand même d'un style plus limpide.  Et plus globalement, je crois que je préfère Stendhal à Flaubert. Voilà, je suis peu inspiré quant à cette affaire-là et c'est tout ce que j'ai à dire sur cette lecture que je qualifierais d'intermédiaire après le pavé la conspiration des ténèbres et avant je-ne-sais-pas-quoi-encore.

recueil de nouvelle, paru en 1877
le livre de poche n°1958, 145 pages
lecture du 30/01 au 02/02/2010
note : 1/5

Commentaires

  • Je ne le connaissais pas mais je vais bientôt prendre un peu de temps pour le découvrir.

  • Hello, bravo pour nous faire partager ce billet sympatique. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que tu avances avec particulièrement avec l'approche que tu as. Néanmoins, c'est habituellement fortement fascinant d'avoir une approche différent du sien, c'est pour ça s'améliore. Quoiqu'il en soit, je reste réjouie d'avoir pu lire ce t article ainsi j'en apprécie la globalité. Je passerai parcourir les nouveaux billets et éventuellement, avec mes possibilités, tenter d'ajouter ma véritable contribution. Biz.

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