Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CR120 - les nudités des filles - Jean-Michel Rabeux

nudites_filles.jpgrésumé : Un metteur en scène de théâtre vit depuis trente-cinq ans une passion amoureuse avec Camille, une comédienne. Il craint sans cesse de la perdre et conjure l'angoisse de sa disparition de différentes manières, jusqu'à fantasmer sa mort. Un chant d'amour et le portrait d'un homme travaillé par le lien intime entre l'amour et la mort. (source : éditions du Rouergue)

mon avis : dans ce récit bizarre composé de courts chapitres commençant quasiment tous par "si" et ne comportant aucun point (décidément, on en veut bcp à ce point...), j'ai cru comprendre que l'auteur était obsédé par l'idée de la mort, qu'il était amoureux d'une Camille, que cette Camille était une fille un peu déjantée qui n'avait pas peur de se mettre intégralement nue devant un inconnu et ce, sans baisser les yeux. J'ai cru comprendre aussi que l'auteur faisait du théâtre ou du moins qu'il mettait en scène et que c'est en cherchant une actrice d'accord de jouer nue qu'il a trouvé Camille et qu'une histoire d'amour à commencé. J'ai cru comprendre aussi que Camille tombait malade et qu'elle décidait de se suicider en se jetant à la mer d'un bateau dans lequel elle se trouvait avec l'auteur.
Et si vers la fin du roman, il est question de la prison de Fresnes dans laquelle se trouve l'auteur, est-ce par parce que "les français" le jugent coupable de la mort de Camille ? Et si je mets "les français" entre guillemets, ce n'est pas pour rien, c'est par ce que l'auteur semble avoir un soucis avec "les français", ce qui semble laisser supposer qu'il n'en est pas un et qu'il a eu maille à partir avec les habitants de cette nation qu'est la France.

Mais dans les dernières pages, Camille est toujours vivante et l'auteur toujours aussi barré, à tel point qu'il veut la tuer avec un couteau, mais il se ravise et semble préférer l'étouffer..mais y arrive-t-il ? extrait

je l'embrasseJM Rabeux.jpg, c'est à dire lui pose un baiser sur les lèvres, et puis je l'embrasse, c'est à dire, je la serre dans mes bras contre moi, l'appuie contre moi de mon bras droit, de ma main gauche je prends le gros oreiller qu'elle aime caler derrière elle pour lire
elle dit ses mots, ces mots : si tu le fais, fais-le bien, elle sourirait, je la connais tant, je connais tant son enfante gravité dans les moments terribles de la vie, la gravité de ce sourire qu'elle aurait, je sais qu'elle sourirait

je le fais, je le fais très bien, elle m'emmène
(fin du récit)

Mon esprit trop cartésien s'est pris la tête à essayer de comprendre des choses et des faits qui n'existaient en fin de compte sans doute que dans les délires et les fantasmes de l'auteur.
Et puis enfin, j'ai trouvé le titre les nudités des filles assez mauvais. A la limite, la nudité des filles aurait mieux passé (encore que ce titre ne signifie pas grand chose au regard du contenu). Donc, à cause de ce mauvais titre, ce sera 2.5 au lieu de 3 (qu'aurait quand même mérité cet espèce de long poème en prose pas si mal goupillé).

roman, paru en 09/2008
éditions du Rouergue, 142 pages
lecture du 04/10 au 07/10/09
note : 2.5/5
à venir :

Commentaires

  • rassemble tres interessant

Les commentaires sont fermés.