Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pierre michon

  • CR110 - Rimbaud le fils - Pierre Michon

    Rimbaud-le-fils.jpgle mot de l'éditeur : « Qu'est-ce qui relance sans fin la littérature ? Qu'est-ce qui fait écrire les hommes ? Les autres hommes, leur mère, les étoiles, ou les vieilles choses énormes, Dieu, la langue ? Les puissances le savent. Les puissances de l'air sont ce peu de vent à travers les feuillages. La nuit tourne. La lune se lève, il n'y a personne contre cette meule. Rimbaud dans le grenier parmi les feuillets s'est tourné contre le mur et dort comme un plomb. »

    mon avis : Les êtres humains sensibles à la poésie ont pour la plupart une histoire toute personnelle avec Rimbaud, un poème préféré, une théorie pour expliquer ses adieux à la littérature et une autre pour dire que même en Abyssinie, Rimbaud le trafiquant continuait d'être un poète. Et quelques-uns d'entre eux pensent que cette histoire vaut le coup d'être partagée.
    Combien de biographies, combien d'essai sur l'homme aux semelles de vent, ô saisons, ô chateaux, quel âne est sans défaut.
    Mais aussi combien de tintins (dont je fais partie) pour se moquer de toutes ces biographies qui n'apportent rien de plus que de l'oseille dans la poche de ce celui qui s'y est collé.
    Ce Rimbaud Le fils de Pierre Michon (l'occasion pour moi de découvrir cet écrivain) m'a globalement ennuyé. Style pompeux avec de longues phrases mal boutiquées et ce pour un défilé d'anecdotes plus ou moins véridiques (mais j'ai quand même apprécié le passage où il est question de la séance de photographie chez Carjat (la fameuse). Sinon, bof, rien de nouveau en Rimbaldie . (et rien à voir mais je garde un très bon souvenir des jours fragiles de Philippe Besson..que je me verrais même bien relire afin de replonger dans ses jours suspendus alors qu'Arthur revenu en ces terres natales fait de longues promenades en calèche avec Isabelle, sa soeur...exquis.)

    essai, paru en 11/1991
    Folio, 109 pages
    lecture du 26/07 au 27/07
    note : 2/5
    à venir : la pluie avant qu'elle tombe, Jonathan Coe

     

    65.jpg