mot de l'éditeur : Le dernier quart de siècle sonnant, Mary Ann gagne San Francisco, où la libération sexuelle s'affiche en couleurs outrancières. Elle choisit d'être logée par Mme Madrigal, dans un refuge où se côtoient amicalement des "chats errants" de toutes origines. C'est le début d'une saga. Véritable phénomène depuis leur parution en 1976 sous forme de feuilleton, ces chroniques locales sont aujourd'hui traduites dans toutes les langues. Outre leur côté dépaysant, leur charme universel réside peut-être dans leurs personnages abandonnés, venus dans la ville libre trouver une famille différente, fondée sur des liens nouveaux.
mon avis : Évidemment, ça se boit comme du petit lait, les chapitres sont courts et les dialogues abondent mais ce roman s'apparente juste à un bon roman de plage (ou de train). Ce n'est pas être méchant que de l'écrire, je pense que le but de Maupin était de toucher le plus grand nombre. Mais il y a aussi que j'ai trouvé que ces chroniques vieillissaient mal. (même si elles peuvent avoir une petite valeur documentaire et à ce titre, je me suis dit plusieurs fois "bon sang que les années 70 furent superficielles..et quand on pense qu'elles sont suivies par les années 80...).
Bon voilà, je vais faire court. Et pour conclure, je dirai que je n'ai pas envie de lire la suite. Dans le même genre (si si), je préfère la série Doggy Bag de Philippe Djian (plus contemporaine, plus spirituelle, plus marrante, normal Djian est français -)
Editions 10/18 (3 mars 2000), 382 pages
lecture du 13/04 au 17/04
note : 3/5
Commentaires
J'avais dévoré la série des chroniques de San Francisco il y a quelques années. Je garde le souvenir d'une lecture très agréable, de personnages attachants et d'un côté documentaire hyper intéressant sur le San Francisco gay des années 70. Par contre, mon intérêt s'était un peu effiloché à la lecture des derniers tomes que j'ai lu pour les lire. Je pense que la série s'est essoufflée au fur et à mesure.