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CR1 - les années douces - KAWAKAMI Hiromi

90b24540975ffa8ae34aed045e4a6b49.jpgFormat : poche

collection : picquier poche (n°244)

année de publication : 2001 (traduit du japonais en 2003 par Elisabeth Suetsugu)

titre original : Sensei no kaban

couverture : un coin de table avec une carafe aux motifs asiatiques, une baguette, une tasse, un peu d'un plateau...

odeur du livre : colle industrielle sans beaucoup d'intérêt. rappelle peut-être l'odeur du bois dans une menuiserie

prix : 7.50€

lieu d'achat : Espace culturel dans la galerie Leclerc de Vannes.

motif de l'achat : impulsif mais quand même, depuis quelques temps, l'envie de lire un roman asiatique.

Présentation de l'éditeur : Tsukiko croise par hasard, dans le café où elle va boire un verre tous les soirs après son travail, son ancien professeur de japonais. Et c'est insensiblement, presque à leur cœur défendant, qu'au fil des rencontres les liens se resserrent entre eux. La cueillette des champignons. Les poussins achetés au marché. La fête des fleurs. Les vingt-deux étoiles d'une nuit d'automne... Ces histoires sont tellement simples qu'il est difficile de dire pourquoi on ne peut les quitter. Peut-être est-ce l'air du bonheur qu'on y respire, celui des choses non pas ordinaires, mais si ténues qu'elles se volatilisent quand on essaie de les toucher. Ce livre agit comme un charme, il capte en plein vol la douceur de la vie avant qu'elle ne s'enfuie.

Mon commentaire : un petit livre comme je les aime fait des petites choses de la vie. Dommage que la fin soit aussi décevante (à savoir que Tsukiko et le maître décident de vivre une relation amoureuse). Sinon, on se trimballe dans un Japon 'moyen', où l'on boit du saké tous les soirs, où tout le monde a un emploi et trouve normal de se rendre au bureau le weekend etc etc. Ceci dit la narratrice parle très peu de son boulot. La lecture se fait au rythme de saisons et du temps qu'il fait.rien de révolutionnaire mais fort sympathique

un extrait : Tant qu'à faire, je trouve plus agréables les journées d'hiver, si brèves qu'elles semblent vous chasser. Quand on se dit que de toute façon le jour va bientôt décliner, le coeur prêt à accueillir l'obscurité légère et élégante qui fait naïtre le regret. Maintenant que les jours ont rallongé suffisamment pour faire dire, tiens, il ne fait pas encore nuit, un peu plus et il fera nuit, on perd pied. Voilà, la nuit est tombée, et l'instant d'après, un sentiment de désolation s'empare de vous et vous enveloppe d'une solitude pesante et lancinante.

Je trouve que cet extrait a de petits accents proustiens..non ?

loïc

Commentaires

  • super ce blog, très bons articles et superbes photos c'est la classe !!!

  • cet extrait n'a que "petits accents" de solitude et rien d'autre

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