Alors qu'hier soir j'ai passé au moins 2 heures à ne quasiment rien trouver sur la quincaillerie Hinard, ce soir, en retapant sans y croire, un déca dans la main droite quincaillerie Hinard sur google, je tombe sur un article d'un bulletin intitulé la voix des mineurs paru en octobre 2011 où il est question de la quincaillerie qui nous intéresse. La voix des mineurs semble être une revue très politisée et donc l'article l'est aussi. N'empêche qu'il m'en apprend beaucoup sur le sujet, au delà même de mes espérances. Cerise sur le gâteau, une photo illustre le tout. Je retranscris le tout ici bien conscient de la surprise et de la joie procurées à mes 3 lecteurs. La photo d'abord et l'article ensuite.
Disparition de la quincaillerie Hinard
M. le Maire l'a annoncé lors d’une dernière réunion de conseil municipal: les locaux de l'ancienne quincaillerie HINARD vont être prochainement démantelés. Certes, ce n'était, depuis longtemps, plus qu'une friche industrielle, même si elle faisait partie intégrante du paysage de la rue de Tournières.
On a du mal, aujourd'hui, à se représenter l'importance de ce commerce dans les années 50. A par l'alimentaire et le textile, on y trouvait presque tout. Un Leroy-Merlin avec en plus une quantité de meubles, électroménagers, fournitures pour l'agriculture, etc...
Il fallait aller loin à la ronde pour trouver un magasin aussi bien achalandé et qui contribuait pour beaucoup au statut du Molay-Littry. Avec le marché aux bestiaux et l'Usine Gervais, la quincaillerie était un signe du rayonnement de notre commune, dont le lustre a bien baissé depuis.
La gare du Molay-Littry disparaissait voici peu d'années, soulevant beaucoup d'émotion. La quincaillerie Hinard était un symbole plus fort encore. Même si sa disparition s'effectuera certainement dans beaucoup plus d'indifférence. Il est vrai qu'il faut vivre avec son temps.
Plus que la démolition elle même, c'est la manière dont elle a été annoncée qui nous choque. Devant les élus rassemblés, M. le Maire a déclaré qu'il ne savait pas à quoi servirait l'emplacement prochainement libéré, alors qu'il a été saisi d'une demande de permis de démolir.
M. Le maire n'est pas curieux !!! Le dernier emplacement stratégique de la commune change de main et il ne s'informe pas des projets du nouvel acquéreur. Difficile à croire.
Mieux encore, il ne propose pas aux élus d'exercer leur droit de préemption, ou au minimum de discuter avec eux de l'éventualité de l'exercer. Certains avaient peut-être des idées ?
Toujours plus fort, le permis de démolir demandé ne serait pas nécessaire; alors que le bâtiment est amianté et que d'anciennes cuves de carburant pourraient amener une pollution du cours d'eau passant prés du bâtiment, si le démontage ne s'effectuait pas dans les normes. La commune a peut- être de quoi être concernée?
Mais, il y a une autre possibilité. M. le Maire en sait beaucoup plus qu'il ne le dit et ne souhaite pas en informer les élus. Pourquoi ? Cela peut amener beaucoup de suppositions. Dans un cas comme dans l'autre, M. le Maire ne se comporte pas en élu responsable, à la tête d'une commune de plus de trois mille habitants.
Voilà donc. En février 2015, l'emplacement de la quincaillerie est toujours en attente de réhabilitation.
Loïc LT