J'ai trouvé le style de Colette très agréable, haut en couleur. Le vocabulaire est riche et le tout est très poétique. Le lecteur est vraiment immergé dans une atmosphère, un endroit, en l'occurrence ici une maison de campagne avec jardin, chats et cuisine d'où sortent tout un tas d'odeurs. Mais quand même, il s'avère que tout cela manque de souffle -lyrique- et que les personnages manquent d'envergure. La maison de Claudine est uniquement un roman descriptif et à la fin, ça lasse. Par ailleurs, il s'agit en fait de petits chapitres, se présentant comme des nouvelles (d'ailleurs je crois que quelques uns d'entre eux ont été publiés indépendamment dans des journaux à feuilletons) n'ayant aucun rapport entre eux. le lecteur pourrait tout aussi bien commencer par le dernier chapitre.Je ne sais que dire d'autres si ce n'est que le soleil brille, qu'on entend les grigris et que j'irais bien me boire une petite bière en terrasse.
Loïc, 16h40
Que savais-je de Colette avant de commencer cette lecture ? En fait, pas grand chose...juste qu'elle vécut au début du XX, qu'elle aimait les chats et qu'elle était plutôt une femme libre..mais de sa littérature, je ne savais rien...mais l'impression quand même d'une oeuvre foisonnante à laquelle il manque quand même LE ROMAN, quelque chose qui puisse marquer la littérature. Je me figurais aussi vaguement son visage, un visage ressemblant à celui des femmes des années folles, c'est à dire, lisse, charnel (voire dodu) avec un nez pointu. C'est fou comme en 50 ans, les standards ont changé, voire carrément la physionomie des femmes.